Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Chronobiologie

    La chronobiologie s'adapte à nos biorythmes.

    Le principe de base de cette nouvelle science : selon l'heure de la journée, les apports alimentaires et les dépenses énergétiques sont utilisés différemment. L'objectif est donc de consommer et de se dépenser au meilleur moment.

    Côté sport, les heures les plus bénéfiques seraient celles des pics de cortisol :

    - entre 7 et 8 heures pour des sports d'endurance comme jogging et vélo qui facilitent l'irrigation du cerveau et réveillent.

    - en fin de matinée pour des sports doux comme natation et gymnastique qui détendent et défatiguent avant le déjeuner.

    - entre 18 et 19 heures pour des sports violents comme boxe et squash qui permettent d'évacuer les tensions de la journée

    Côté nutrition : une banane 1 heure avant tout effort puis une toutes les heures, tant que dure l'activité. Pas de sucres rapides avant l'effort, mais après pour récupérer (fruits frais et secs). Le thé à peine infusé est votre meilleur allié (pas de boisson sucrée qui coupe les jambes).

    En dehors des activités sportives, voici l'alimentation idéale d'une journée type :

    - le matin, fromage, pain et beurre. Eviter les sucres rapides (confiture).

    - à midi, viande et féculents pour recharger en énergie et tenir le reste de la journée.

    - l'après-midi, chocolat et fruits (secs ou frais, compote, jus - sauf banane)

    - le soir, poisson ou fruits de mer à volonté et légumes verts (ou à la limite viande maigre) sachant que le repas du soir est facultatif.

    Pour plus d'informations, www.chrono-forme.fr

  • CD à acheter / écouter

    Lenny Williams ("Cause I love you)

    Orlando Julius (afrobeat)

    + Ghana Soundz "Afro-Beat, Funk And Fusion 70's Ghana" (Volume 2)
    (Soundway, 2004)

    + compil "Red  hot  riot": Fela revisité par les contemporains

  • "Toritcho", sushis à Montparnasse

    Dimanche soir, j'ai mangé les premiers vrais sushi de ma vie. Pourtant, ces dernières années, j'ai ingurgité des centaines de kilos de poisson cru dans des pseudo restaurants japonais tenus par des chinois. D'ailleurs, ça devient indigeste ces restos aux effluves de brochettes qui pullulent dans certains quartiers. Dimanche, j'ai eu LA révélation au restaurant Toritcho sis au 47, rue du Montparnasse, dans le 14ème arrondissement de Paris.

    Dès l'entrée, on devine que c'est du sérieux. A droite, 2 Itamae san (maîtres sushi) avec des vraies têtes de samouraï - kimono et queue de cheval - officient devant les convives. Les serveurs n'ont pas non plus l'air de rigoler, mais en fait ils sont très sympas et pleins d'humour. Le restaurant est pleins de japonais, ce qui est plutôt bon signe. On s'installe au comptoir, on commande tempura (beignets de légumes), sashimi (lamelles de poisson crus) et nigiri-sushi (sushi pressés) et la petite bière qui va avec. Nos plats arrivent et là, le festival commence. Les tempura sont aériens et croustillants, il y en a aux poivrons, radis noir, aubergines, gambas. Mes sashimi me fondent dans la bouche comme du beurre. Sophie mord dans ses nigiri-sushi comme dans des chamallows. A notre droite, un couple sino-français. Une petite fille aux longs cheveux noirs déambule dans le restaurant et l'égaie de ses éclats de rire cristallins. Les deux Itamae san s'amusent de nos yeux écarquillés et de notre mine ébahie. C'est la première fois que nous assistons en direct à la confection des maki-sushi et nigiri-sushi. Il paraît qu'il faut 10 ans de pratique avant d'acquérir le titre de Itamae san.

    A la fin de son service, le plus âgé des maîtres sushi vient nous demander si c'était bon. Nous lui expliquons que c'est notre première fois dans un vrai resto japonais et que nous n'irons plus jamais dans nos gargottes chinoises. Il semble honoré de notre intérêt et nous demande quelles différences nous avons notées. Pour commencer, les sushi sont à température ambiante et pas froids comme dans les autres restos. Les nigiri-sushi sont aériens et le riz n'est pas compact; habituellement nous sommes rassasiées après 3-4 bouchées alors que là, nous pourrions en manger des dizaines. Visiblement honoré de notre intérêt pour son art, il nous explique qu'il faut respecter le poisson et le riz et laisser un petit trou dans le riz quand on le presse. Il nous montre les pavés de poisson dans la vitrine devant nous et nous fait remarquer l'absence d'odeur. Il y a un tronçon de tentacule de poulpe gros comme mon bras ! Il nous conseille de lui demander les spéciaux lors de notre prochaine visite et nous recommande les peux de saumon grillées (hors carte). Il m'invite à goûter un sushi fait avec un poisson japonais dont je n'ai pas retenu le nom, ce que je fais illico presto. Lorsque nous nous levons, il revient nous serrer la main et je lui sors l'un des 2 mots de japonais que je connais : Alligato gozai mas (merci) que j'ai appris sur le pouce lors des sélections passées en 1997 pour être hôtesse de l'air pour Japan Airlines. J'explique à Sophie éberluée où j'ai appris ces mots. Grâce à la série fétiche de mon enfance, "Shogun" avec le beau Richard Chamberlain, je sais aussi dire "bonjour" .... si vous avez vu cette série, vous le savez aussi ....

    "Konitshiwa (Anjin San)" !

  • Répudiation

    Jamais je ne te pardonnerai

    Ce jour ou tu as balayé

    Mes certitudes.

    Sur tes lèvres un rictus amer,

    Tes mots qui piétinent et lacèrent

    Ma plénitude.

    Dans ton regard soudain méchant,

    J’ai retrouvé mes peurs d’enfant,

    Ma solitude.

    Pourquoi m’as-tu abandonnée,

    A cet instant où se mêlaient

    Nos inquiétudes ?

    De ce jour où tu m’as meurtrie,

    J’ai su que c’en était fini

    Des habitudes.

    Pour le meilleur et pour le pire,

    C’est elle que j’allais choisir,

    Ma solitude.