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  • La saint quoi ???

    A défaut de retrouver la mienne que j'ai perdue il y a de longues années, et malgré l'absence -cruelle- d'un amoureux dans ma vie, on m'a offert une fleur aujourd'hui.

    Et comme je suis une jeune femme originale, c'est une femme qui m'a offert une rose ! Bon je vous rassure, je n'en suis pas encore à me rabattre sur les femmes, aussi charmante que soit celle-ci. Il s'agit d'un de mes prestataires de services (que j'aime cette formule!)

    Sinon, merci à Hervé pour son SMS ultra-romantique ce matin. Non, je n'ai pas trouvé de doublure "pour cette journée insupportable" et j'ai bien reçu tes "grosses pelles de circonstance".

  • Pour Arno ...

    Cette blague tombe bien après le témoigange hier, d'un ami, sur le dévouement du personnel aide-soignant ... 

    Sur un chantier, 3 maçons portugais pissent contre le mur d'un immeuble en construction quand soudain, une plaque de tôle glisse de la toiture, leur tombe direct sur le sexe et tranche l'engin net !

    Malgré la douleur, les 3 hommes ramassent leur attirail par terre et vont à l'hôpital où ils subissent une greffe de 14
    heures qui finalement et heureusement, prend bien.
    Un mois plus tard, leur chef de chantier se rend à l'hôpital pour une visite de courtoisie.
    Il entre dans la première chambre et voit Miguel en train de se masturber.
    "Mais Miguel, qu'est-ce que tu fais ? " "Ma yé fais de la réédoucassionne"
     Il va voir Manuel dans la seconde et le trouve aussi en train de se masturber.
    "Mais Manuel qu'est-ce que tu fais ? " "Ma "Ma yé fais de la réédoucassionne"

    Il entre alors dans la troisième chambre et voit Carlos en train de se faire faire une gâterie par une superbe infirmière.
    "Mais Carlos, qu'est-ce que tu fais ?"
    "Ma yé fais de la réédoucassionne, mé moi, y'avais oune moutouelle!!

  • L., un homme que j'estime

    Ca fait 4 ans que je travaille dans le même service que L. Il a mon âge. Il rêvait de s'engager dans l'armée et mon vécu de fille de militaire nous a donné une certaine complicité.

    Sous ses airs bourrus, il est d'une grande sensibilité. En couple depuis plus de 10 années, il avait 3 petites filles. Lors mon arrivée dans ma boîte, j'ai appris que sa dernière était atteinte d'une leucémie. Un jour, L. m'a dit : "Je n'ai qu'une hâte au boulot : rentrer chez moi retrouver ma femme et mes filles; c'est toute ma vie". Moi le coeur d'artichaut, j'ai trouvé ça très émouvant. C'est un homme droit, sincère, loyal, déconneur aussi mais jamais ambigu. Il y a 2 ans à mon retour du Vénézuela, j'ai appris que sa petite dernière était décédée. J'ai été impressionnée par sa dignité. Quelques mois plus tard, il épousait sa compagne. Il nous a annoncé son mariage en disant "Je pense qu'on a connu la pire épreuve qu'un couple puisse connaître."  

    Depusi le départ de ma boss - qui n'appréciait pas mon entente avec les services techniques - et le déménagement de notre siège social, nous sommes devenus plus proches et solidaires que jamais. Je m'entend très bien avec les 2 collaborateurs de L., surtout mon compatriote chtimi O. Le matin, je pose mes affaires dans mon bureau et je file direct dans le bureau de L. boire un café avec eux. Ils me charrient sur mes décolletés et mes bottes et font leurs machos à 2 balles "Alors, il vient ce café?" Le midi, on s'appelle pour aller manger. Je pense qu'ils m'ont prise un peu sous leur protection car je suis la seule fille du service. Et surtout, avec ma promotion en septembre, je suis maintenant au même niveau que L.

    Pourquoi je parle de L. aujourd'hui en particulier? Parce que la semaine dernière, il a fait quelque chose qui m'a durablement touchée. Mercredi dernier, c'était l'arrivée de notre nouveau responsable, celui qui va désormais piloter nos 3 pôles, le mien, celui de L. et celui de P. Entre parenthèses, je le sens bien le nouveau responsable. La cinquantaine, le regard franc, une bonne expérience des services généraux. Le jour de son arrivée, il m'invite à présenter mon service et veut savoir comment je m'entend avec ses autres collaborateurs. Lorsqu'il me demande où j'en suis sur un dossier particulier, dossier qu'on m'a balancé en septembre et que j'ai mal géré car il ne relève pas de mes compétences, je devine qu'il a été "briefé" sur mon cas par "Big boss". Je lui explique au passage le contexte de ma promotion.

    Le lendemain, L. me dit "Alors, t'as vu le chef?". Je lui répond "Oui, il m'a demandé de me présenter, et comment on s'entendait tous les 3, et quels problèmes j'avais dans mon équipe." Il me dit "Ouais, moi aussi, je lui dit qu'on se mettait sur la gueule tous les jours, lol. Au fait, je lui ai parlé de toi." Moi : "Comment ça parlé de moi?" Lui "Ben oui, je lui ai dit que t'avais eu une promotion en septembre, mais que ni ton contrat, ni ton salaire, ni ton statut n'avaient été revus en conséquence". Moi, bouche bée, je n'ai pu bafouiller qu'un "Merci L. mais pourquoi t'as fait ça ?" Lui :"Parce que je trouve ça dégueulasse."

    Le jour même, mon nouveau boss déboulait dans mon bureau, s'asseyait en face de moi et me disait "Tu sais, "Michoko", s'il y a bien une chose que je ne supporte pas, c'est l'injustice."

    Voilà, je ne m'en suis toujours pas remise. Dans le monde de chacals dans lequel nous évioluons, où chacun n'a pour but que de tirer la couverture à lui et de s'assurer les faveurs de la hiérarchie, le geste de L. m'a touchée à un point que vous n'imaginez pas. J'en parle à tout le monde depuis, famille et amis. Ca fait du bien et en même temps, je ne pense pas que ce soit un hasard. Ce n'est que le retour de ce que je diffuse autour de moi : l'ambition mais pas l'arrivisme, la justice, la sincérité.

    "What goes around comes around", they say ...

  • "Aux jeux de Pom" à Ménilmuche

    Un resto bien dans l'ambiance de Ménilmontant, coloré, chaleureux, garni de poteries et de bouquins. Exactement le genre de restaurant que je projette d'ouvrir un jour.

    A deux pas des "4 frères", resto populaire oriental, où j'ai mangé un couscous à moins de 7 € la semaine dernière avec Maude. On a passé le repas à refaire le monde avec nos voisins de table, 2 papys algériens. Au "Jeux de Pom", bonne musique (Red Hot Chili Peppers ce soir-là), service irréprochable, mojito certes trop aqueux, plats originaux (parmentier au canard et topinambours) et desserts appétissants (repéré un riz au lait et safran).

    Pour ma part, j'y ai dégusté un délicieux pavé de cabillaud poêlé avec risotto aux pistaches. A refaire !

  • "Je viens d'un pays de neige"

    medium_13205.jpgJeudi dernier, c'était ma deuxième fois au "Vingtième théatre" situé à proximité des Amandiers.

    "Anna a disparu en 1942 lors d'une rafle. Depuis Maria l'attend et espère. Nous sommes en 1970 et seule, un soir de Noël, elle regarde la fenêtre de l'appartement jadis occupé par son amie d'enfance. Une lumière s'allume. Alors les souvenirs affluent, appelés par un mot, un bruit, une odeur. Maria se rappelle leur complicité, leurs rires, leurs disputes. Elle raconte à cette interlocutrice invisible ce qu'a été sa vie depuis sa disparition. Un récit captivant à chaque instant, d'une justesse infini, tout d'émotion et de tendresse, sur l'absence de ceux qui ne revinrent jamais de l'enfer concentrationnaire."

    Nomination aux Molière 2005, meilleures comédienne dans son rôle de :"Je Viens d'un Pays de Neige".

    Myriam Boyer est comme une petite fille, tout à tour enfantine et délurée puis grave et désespérée. J'ai beaucoup aimé sa façon de parler, imagée et crue. Très émouvant.