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  • Paix à son âme

    4947c49ab8d94c43a9ad63da484886b9.jpgJean-François Bizot, fondateur du magazine Actuel, de radio Nova en 1981 et de la radio jazz TSF, est mort hier soir. Homme de radio, de cinéma, de presse et de littérature, il a parcouru l'Afrique dans tous les sens et a beaucoup fait pour les musiciens africains.

    Nova est en deuil ce soir.

  • Hommes, je vous aime

    Cette semaine commencée dans le trouble se termine dans la joie. Un peu à l’image de la carte « Joie-Tristesse », que j’ai tirée lundi dernier en arrivant à une soirée sur le développement personnel, et qui représentait une nuée de papillons multicolores qui quittent le gris et les pierres pour s’élever vers la lumière.

    Cette soirée abordait les archétypes qui concernent chacun de nous et dans lesquels, à moins d’en prendre conscience, nous sommes empêtrés.

    Vous savez, ces petites phrases avec lesquelles on grandit : « tu es ceci ou cela », celles qu’on se répète à soi-même « je suis trop ceci ou trop cela » ou qu’on s’invente, « les autres sont toujours ceci ou cela ». Ces phrases qui, à force de se dérouler dans notre tête, deviennent des vérités mais surtout des prisons.

    J’ai construit ma personnalité en opposition à ces phrases avec lesquelles j'ai grandi et je me suis appliqué à devenir, sur de nombreux points, l’exacte opposé de l’image qu'on m'a donné de moi-même. Je me revois, les dents serrées, la rage dans la tête : « Non je suis pas comme ça ». Ceci pourrait faire l’objet d’un billet à lui seul et ce n’est pas le moment ; j’y reviendrai.

    Au cours de cette soirée, je regardai ma carte sans comprendre pourquoi j’avais choisi celle-là et surtout ce qu’elle signifiait. La jeune femme qui me l’avait présentée m’avait dit rapidement que dans une relation, je cherchais avant tout la joie, mais il me semble que c’est le cas de tout le monde, donc je restai sur ma faim. Pendant ce temps, l’intervenant abordait des schémas qui me parlaient beaucoup plus que ma jolie carte colorée : la reconnaissance, l’abandon, la liberté.

    A la fin de la soirée, je m’approche d’une table sur laquelle sont vendus des livres. Une femme m’encourage à poser des questions. Je me lance et lui montre ma carte en demandant « Pourquoi celle-là ? ».

    Elle demande ce qui me parle le plus : joie ou tristesse ? La joie, bien sûr !

    A ce moment, elle me dit qu’en plongeant son regard dans mes yeux, elle voit des papillons, comme ceux de la carte, que mes yeux pétillent et que je suis pleine de vie. Et même que cette intensité lui donne la chair de poule.

    Au lieu de me faire plaisir, ce compliment me plombe de tristesse. On me parle beaucoup, trop à mon goût, de mes yeux en ce moment. Mon expressivité dérange parfois, on m’a même dit qu’elle faisait peur. Elle me dérange aussi parce qu’elle trahit des sentiments que je voudrais cacher. Pas l’amour ou le désir parce que ça ne me dérange aucunement de les exprimer comme ça, mais la colère, la tristesse ou la haine.

    La joie, oui, j’ai bien compris, je suis quelqu’un de joyeux, mais la tristesse ? Pourquoi ? Elle me répond « Vous connaissez l’histoire du clown triste ? » Là, mon sourire se fige. Touché.

    C’est drôle comme certains mots reviennent régulièrement. Je repense aux conversations récentes que j’ai eues avec des hommes qui me sont chers.

    MP m'a serrée dans ses bras, une étreinte forte, comme une étreinte d'hommes, et m'a donné un conseil. Pas celui que j’attendais, mais le même que ces mêmes amis m’ont glissé à demi-mot et que j’ai refusé d’écouter. Elle m'a invitée à libérer la part de moi-même que je n'ai jamais acceptée, au point de la laisser pétiner. Dans le métro, au retour, j’ai une boule dans la gorge mais je sens que quelque chose s'est débloqué. Peut-être que j'avais besoin que ce conseil vienne d'une femme qui ne sait rien de mon histoire ?

    Je la sens mal  commencée, cette semaine, mais elle se déroule, sereine, peuplée d’hommes pleins de tendresse et de sollicitude. Aucun qui soit mon amant et pourtant tous bienveillants et attentionnés, comme s’ils sentaient que j’ai besoin de cette chaleur et de leur amitié. Prête pour une montée en puissance de moi-même.

    Mardi, je rentre frigorifiée et un rendez-vous annulé me donne l’occasion de profiter du délicieux pot-au-feu que mon frère a préparé et qu’il me sert, devant la télé.

    Mercredi, je pédale jusqu’à la Comète où le vieux Jacques m’offre une rose et une orchidée. Puis je rejoins Paris Carnet et là, c’est Giao, le moral pourtant en berne, qui m’offre une rose. Quel gentleman celui-là ! En rentrant à la maison ce soir-là, je découvre un paquet à mon intention. Un mot griffonné pour « l’amoureuse de l’eau et adepte des doigts de pied en éventail » et un beau livre sur le rêve et l’eau. En le feuilletant avant de dormir, je m’interroge sur toutes ces marques d’affection que je reçois.

    J’ai souvent eu du mal à accepter des gestes d’amour, bien plus que d’en donner. Mais là, je savoure ce qu’on me donne, je le prends parce que j’en ai un énorme besoin, en ce moment.

    Si j’essayais d’être à l’écoute de moi-même et de baisser la garde, juste un peu, pour laisser l’autre rentrer dans mon périmètre ?

  • Festival du Qatar

    0546f41b7ee27b0040c4578fcae05308.gifLa première édition du festival du Qatar et du cheval arabe a commencé aujourd’hui !

    "Initiée par le Cheikh Mohamed Bin Faleh AL-Thani, Vice-président du Qatar Racing and Equestrian Club, cette manifestation dédiée à la culture et aux traditions qataries se tiendra sur l’hippodrome de Longchamp les 7 et 9 septembre."

    "Dès l’ouverture de l’hippodrome à midi, 26 musiciens et danseurs à l’épée, encadrés par les chevaux du désert, accueilleront les visiteurs."

    Un "Village qatari" exposera des photos de la destination, des tapis et tissus, des créations de couture féminine. L’animation sera assurée par des démonstrations de tisserands, sculpteurs d’encadrement de portes en gypse, tatoueurs au henné…

    Le dimanche aura lieu une démonstration de chevaux arabes "de show". (Ca tombe bien, c'est dimanche que j'y vais)

    Entrée, animations et navettes gratuites  pour une balade au cœur de l’Orient !

    * A partir de 12h30 jusqu’à 15h30 : navettes au départ de la Porte d’Auteuil ou de la place de la Porte Maillot
    * A partir de 16h30 jusqu’à 18h00 : navettes au départ de Longchamp vers la Porte Maillot (à l’entrée de Suresnes) ou vers la Porte d’Auteuil

    Je vais en avoir des choses à vous raconter lundi !

     

  • Cyber justice

    Scheiro relaie une nouvelle forme de journalisme citoyen au Maroc, initié par une population excédée par la corruption et les maux qui frappent le royaume : prostitution, racket, trafics en tout genre.

    Des vidéos balancées sur YouTube par « El Qanass », celui qui après être devenu une sorte de Zorro national fait des émules parmi la population du royaume. Le web est devenu la nouvelle arme contre laquelle, avec quelques précautions, on ne peut rien.

    Cette nouvelle forme de militantisme porte déjà ses fruits. Des fonctionnaires de police dénoncés par les vidéos ont été poursuivis et on s’agite dans les plus hautes sphères.

     

  • De quoi j'me MEL ?

    Poliblog a répondu à la question qui fait le titre du blog du patron le plus médiatisé de la grande distribution.

    A l’occasion de la visite de M. Sarkozy au centre E. Leclerc de Bois d’Arcy, il dévoile, pour ceux qui ne la connaîtraient pas, la face cachée de l’iceberg. La grande distribution est un des secteurs d’activité où on trouve les pires conditions de travail. Plusieurs reportages télé en caméra cachée avaient révélé des pratiques inhumaines et scandaleuses dans les grandes surfaces. 

    Extrait :

    « … on lui avait appris le métier de chef de rayon, tel qu'on le concevait au sein du groupe : il s'agissait, pour le (petit) chef, de traiter aussi mal que possible tout ce qui ressemblait à un être humain, à l'exception bien sûr de la hiérarchie et des collaborateurs de même niveau qui devaient faire la même chose. »

    J’ajouterai que ces « compétences » sont les plus appréciées à n’importe quel poste de management dans la grande distribution. Finalement, je vais considérer d’un autre œil mon absence d’augmentation cette année …

    La totale, c’est là.