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  • Festival du Qatar, alors ?

    Je vais satisfaire la curiosité d’un de mes lecteurs préférés qui me relance régulièrement et vous décrire la journée de dimanche que j’ai passée à l’hippodrome de Longchamp, à l’occasion du festival du Qatar.

    Nous avons pris une navette au départ de la porte d’Auteuil ; dans le bus, les hommes lisaient des journaux de courses. Arrivées sur place, à l’entrée de l’hippodrome, un groupe d’hommes qataris en tenue traditionnelle exécute une danse qui ressemble à un combat, l’épée à la main. Je suis toujours impressionnée par l’élégance de ces hommes et le mystère qui s’en dégage. Teint mat, barbe parfaitement taillée, yeux de jais, je les trouve très beaux. Je pense que c’est le souvenir de Ben Kingsley dans « Harem » ; il m’avait fait fantasmer et rêver de me faire enlever moi aussi par un prince du désert. En vacances à Dubaï, j’avais été amusée par le contraste entre les tenues traditionnelles des émiratis et les immeubles ultramodernes de cette ville érigée il y a 50 ans en plein désert.  

    Nous nous dirigeons ensuite vers le champ de course. C’est la première fois que je mets les pieds sur un hippodrome. Nous ne sommes pas très nombreux mais dès que les chevaux s’élancent, les gradins se remplissent d’une foule qui acclame les concurrents. Un écran géant retransmet la course ; je suis impressionnée de constater que les jockeys sont pratiquement debout sur leurs chevaux.

    Nous redescendons ensuite vers le village qatari et rejoignons le parterre sur lequel se pavanent les fameux purs-sangs. Au nombre de trois, ils sont magnifiquement fins et gracieux et semblent conscients de l’admiration des spectateurs.

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    Des tentes sont dressées ça et là, dans l’une d’elle, une femme revêtue de sa oubaya est assise en tailleur et fait frire des pommes de terre sous vide dans de l’huile. Dans la tente voisine, une autre femme confectionne des crêpes fines qui ont l’air savoureuse. Des badauds sont attroupés devant elles, je n’aime pas du tout ce côté foire et m’éloigne vite. Dans une autre tente, 2 hommes sont assis, ce sont des pêcheurs de perles. Dans une tente où sont vendues des tenues traditionnelles, une femme m’asperge les mains de parfum. A côté, dans une boutique de tapis, une autre travaille sur un métier à tisser. Je ne suis pas fan des couleurs, trop vives à mon goût ; j’aime les couleurs chaudes.

    A proximité, un homme chauffe du thé sur un brasier. Il me set une tasse de thé brûlant à la cardamome, parsemé de dés de gingembre frais, sur lequel je me brûle en entendant une dinde endimanchée se plaindre qu’elle n’aime pas la cannelle. Une motte de dattes charnues est posée sur un plateau, j’en mange une bonne poignée, elles sont délicieuses.

    Les narines chatouillées par les effluves de pâte à crêpes, nous nous posons sur un banc au soleil tandis que je mange une gaufre au chocolat. Devant nous, des gamins braillent sur un manège, l’ambiance est très familiale et nous restons un long moment à discuter au soleil.

    Nous retournons admirer les chevaux devant lesquels les qataris se font prendre en photo. Je caresse l’encolure de l’un d’entre eux, d’un beau gris, puis son mufle velouté et chaud sur lequel je réfrène l’envie de poser un baiser. J’ai tout à coup très envie de monter à cheval. Adolescente, j’ai souvent fait des ballades à cheval à l’occasion de vacances et j’ai la chance que ma tante possède une pension et plusieurs chevaux dans les Flandres.

    Il est plus de 18h, nous nous dirigeons vers la sortie quand nous avisons le groupe d’hommes qui nous avait accueillies par une danse, qui se prépare à jouer de la musique.

    Si j’ai été déçue par la présentation assez folklorique du Qatar qui a été faite lors de cet évènement, ce groupe à lui seul valait le déplacement. En rond, tous assis, l’un deux a entonné un chant a capella. Je suis hyper sensible à la musique orientale et particulièrement aux voix masculines qui me vrillent la colonne vertébrale à chaque fois. La voix de cet homme fut vite amplifiée par celles du groupe et leur clameur est montée en puissance, sur des rythmes de tambours de plus en plus rapides. Honey Bunny et moi avions de plus en plus de mal à rester en place et bientôt, nos jambes ont commencé à battre la cadence. Par moments, quelques hommes frappaient dans leur mains et bondissaient au milieu de l'assemblée, hilare, avant d'entamer une petite danse. Deux autre chants ont suivi, tout aussi magnifiques et rythmés. J'aurais pu rester là des heures. Les courtes vidéos que j'ai saisies se trouve ici.

    Puis nous avons repris le bus en direction de porte d’Auteuil. J’ai jeté un coup d’œil furtif en direction du Tsé mais suis sagement rentrée chez moi.

    Le lendemain, je choisissais la destination de mes vacances en octobre. Ce sera le sud marocain pour « Les cavaliers des oasis », un trek équestre de 8 jours avec l’UCPA. J’aimerais aussi passer une semaine à Istanbul, mon coup de cœur de l’été dernier. D’ici là, je vais aller faire quelques tours de manège chez ma tante, dans le Nord, histoire de réviser trot et galop.

  • Vélib et savoir-vivre

    77524b74b59e1a48866cace578ccdb54.gifCa m’amuse que les médias nous rebattent les oreilles avec le Vélib’ parisien depuis des semaines alors que ce concept existe depuis fort longtemps dans de nombreuses villes de province. En tant que cycliste quotidienne depuis 3 ans, isolée au milieu du flot d’autos et de piétons, je me suis réjouie de l’implantation des Vélib’ à tous les coins de rue. Enfin des alliés pour une ville plus respirable et plus silencieuse. Cependant, le comportement de certains conducteurs de Vélib’ qui font du vélo comme s’ils étaient sur une route de campagne me désole. Heureusement que j’en crois peu sur mon parcours quotidien …

    Samedi, devant le jardin du Luxembourg, c’était ambiance colonie de vacances : tongs aux pieds, les vélib' roulaient par 4, sans se soucier de la file de voitures bloquées derrière. Dimanche dernier, un couple qui devait nous rejoindre sur la péniche Concorde Atlantique a fini au poste pour avoir grillé un feu.

    Pour ma part, presque à chaque fois que je me trouve derrière un Vélib’, son conducteur fait les 2 bords de la chaussée, tourne sans regarder si quelqu’un est derrière et grille systématiquement les feux. Sans compter ceux qui me font grincer des dents à raser les portières des voitures en stationnement ou qui déboulent sur les trottoirs en zigzaguant entre le piétons.

    Il est vrai que la signalisation routière dans Paris n’a pas été faite en pensant à nous ! Et que même quand on respecte scrupuleusement le code de la route comme je le fais, on se heurte à l'hostilité des automobilistes et même de la police. Je me souviens de cet agent de la circulation qui m’avait interpellée alors que j’attendais tranquillement que le feu passe au vert. Elle me montre la piste cyclable sur le trottoir à ma droite et me dit « Vous avez une piste cyclable là ». Je lui réponds « Je sais, ça fait un an que je fais ce trajet tous les jours. Vous l’avez déjà prise, cette piste ? ». « Non, mais il faut la prendre, elle est obligatoire et si jamais vous avez un accident en roulant sur la chaussée alors qu’il y avait une piste cyclable, vous serez en tort », me dit-elle. « Vous devriez réviser votre code de la route, vous avez faux sur les deux points. Ce panneau (voir photo en haut à gauche) indique une piste facultative, comme toutes les pistes cyclables désormais. Et c’est parce que celle-ci est dangereuse, justement, que je la boycotte ». Le ton monte, son collègue se la joue à la John Wayne du bitume et commence à rappliquer, je les plante là mais j’étais furax !

    Attention aux gamelles et aux prunes, amis cyclistes ! Et ne vous laissez pas faire !

  • Bonbon à la rhubarbe et son parfait glacé à l'anis

    41bba5fd7011ee9d4a2734ec52ea5683.jpgRhubarbe, anis et pâte d'amande, tout ce que j'aime et en ce moment, j’ai envie de bonbons !

    Pour 6 personnes / Préparation : 20 minutes.

    Parfait :

    • 5 jaunes d'oeufs
    • 3 oeufs
    • 150 g de sucre
    • 1/2 litre de crème
    • 500 g de rhubarbe
    • 50 g de framboises
    • quelques gouttes de pastis

    Bonbon :

    •  6 feuilles de brick
    • 1 kg de rhubarbe
    • 200 g de sucre
    • 1 c. à café de cannelle
    • 200 g de pâte d'amande
    • 30 g de beurre
    • sucre glace

    Parfait :
    Mélangez les jaunes, les oeufs et le sucre, jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la crème fouettée.
    Epluchez les tiges et coupez la rhubarbe en petits dés, faites-en une purée, ajoutez-y les framboises écrasées, en coulis.
    Faites bien réduire, laissez refroidir avant de mélanger avec le reste. Ajoutez quelques gouttes de pastis et mélangez.
    Mettez au freezer.

    Bonbon :
    Epluchez les tiges de rhubarbe, puis coupez-les en dés de 1,5 cm de côté.
    Sautez-les au beurre, dans une poêle bien chaude, avec le sucre et la cannelle. Attention de ne pas trop les cuire, il faut juste les "casser". Egouttez-les dans une passoire et réservez.
    Découpez les feuilles de brick en 2, en coupant les bords, pour avoir des rectangles.
    Etalez la pâte d'amande sur 2 mm d'épaisseur, puis découpez des rectangles plus petits que ceux des feuilles de brick. Déposez-les sur cette pâte, couchez dessus un boudin de rhubarbe sautée, refermez en roulant, puis attachez les 2 extrémités avec de la ficelle à rôti, pour obtenir un bonbon.
    Passez ensuite à la poêle bien chaude dans du beurre clarifié.
    Colorez-les bien, puis déposez-les sur une grille.
    Saupoudrez-les de sucre glace et glissez-les au four à 220 degrés pour les glacer, pendant 3 ou 4 mn.
    Coupez les ficelles et dressez, en les accompagnant du parfait glacé ou d'une glace vanille.

    (recette de Etienne Krebs – l’Ermitage)

     

  • 2 paires pour le prix d'1 !

    Après le "bonbon à la rhubarbe sur parfait glacé à l'anis", la recette de Fiso :

     

    "Bonbons qui ne laissent pas de marbre sur parfaits et brûlants Adonis"

    (attention aux caries)

     

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