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  • Fraudes à la carte bancaire

    C’est la 3ème personne de mon entourage qui est victime d’une utilisation frauduleuse de sa carte bancaire …

    Le premier a été victime d’une personne qui s’est présentée à sa banque, munie de son numéro de compte  - qu’on trouve sur chaque chèque - et visiblement de faux papiers : retrait de 800 € dont il attend le remboursement depuis 2 mois. Le second est un collègue sur le compte duquel on a retiré, d’un DAB, 600 €.

    Et le 3ème est mon coloc’ qui a eu la mauvaise surprise de découvrir que 600 € d’achats sur internet avaient été effectués sur le numéro de sa carte de crédit.

    Je ne compte plus le nombre de fois où, au moment de composer mon code, je me fais la remarque que n’importe qui aux alentours peut parfaitement le lire.

    Plus encore qu’aux DAB où on peut cacher l’accès au clavier numérique, les caisses des supermarchés où l’on n’a aucune confidentialité. Mais aussi aux bornes d’achat de la RATP ou SNCF …

    Je me demande d’ailleurs pourquoi les claviers numériques des DAB ne sont pas équipés des caches tout bêtes qu’on trouve dans les vestiaires des piscines ?

    Il paraît que le montant des fraudes est minime pour les banques au regard du fric qu’elles se font (avec le nôtre).

    Ce midi, je déjeunais avec un ami. Au moment du paiement avec sa carte bancaire, celui-ci s’étonne que la restauratrice lui donne le ticket « commerçant » et garde le ticket « client ». Elle nous explique que la banque a fait une erreur et a inversé les données. Preuve à l’appui, elle nous montre que sur le ticket « client », le numéro de la carte de crédit est incomplet alors que sur le ticket commerçant, le numéro figure au complet, ainsi que la date de validité de la carte …   De retour au bureau, j’examine ma liasse de tickets client. Mon n° de CB y est systématiquement crypté !

    Je cherche sur internet (longtemps…) et voici ce que je trouve sur le site BBA (Big Brother Awards):

    • A la fin de chaque transaction, le terminal de paiement électronique (TPE) édite deux tickets, le premier pour le client et l’autre pour le commerçant. Sur le ticket client assez soft, les premiers chiffres du N° de CB sont depuis un peu plus d’un an, remplacés par des "-", pour ne pas laisser trainer son numéro sur un vieux ticket.
    • Par contre sur le ticket "commerçant", on trouve la date précise de la transaction ("19/11/02"), l’heure à la seconde près ("09h32m43"), détails qui ont leur importance en particulier quand comme Jacques Mellick, bigbrotherisé à l’insu de son plein gré, on tente de fournir un alibi à un dirigeant sportif et qu’au même moment on paye un péage d’autoroute avec sa CB. Mais beaucoup plus grave, on trouve en clair les 16 digits de la carte ainsi que sa date de fin de validité. Il suffit que le commerçant note sur le ticket, le nom qu’il a lu sur la carte bancaire et il dispose ainsi de toutes les informations lui permettant d’effectuer un règlement sur Internet... On pourrait même imaginer qu’il revende ces précieuses données à quelques e-escrocs.
    • Pourquoi le commerçant dispose t’il de ces renseignements ? Quand on accepte des paiements par carte bancaire, les transactions numériques sont stockées temporairement sur le terminal et envoyées ensemble en une fois la nuit via le modem intégré de l’appareil. Le terminal pourrait tomber en panne et ce serait au commerçant de prouver la réalité des paiements effectués dans la journée, d’où la trace papier...
    • Pour pallier à cet impératif de sécurité et pour éviter les risques d’escroquerie par divulgation des informations, la solution serait que ne soit imprimé sur le ticket papier qu’un algorithme calculé à partir du code commerçant et du numéro de carte bancaire.

    Incroyable, non ?

  • Où est mon gun ?

    Toi qui as dit "A force de fuir le problème, fallait bien que je m'y colle" : je t'y ai collé. Et je ne vais pas te lâcher.

    Toi qui essaies de de m'attendrir en parlant du passé, qui n'as pas de parole : chacun pour sa gueule. Tu ne m'as pas crue, tu as eu tort.

    Toi qui disposes de ma liberté, qui me prives et me fais serrer les dents : faux frère. Attends que je te chope, tu vas t'en rappeler ...

    Toi qui as eu le culot de me recontacter et de souhaiter que tout aille pour le mieux dans ma vie, "malgré tout". As-tu vraiment cru que je te répondrais ? Je n'oublie rien, JAMAIS. Tu es la personne que je méprise le plus au monde.

    Toi qui crois que je vais participer au simulacre: tu rêves. Ma copie sera blanche. Je ne te donnerai pas ce plaisir deux fois.

    Toi qui as fait l'erreur de piquer mon orgueil : tu as vu. J'aime les défis. Et je n'aime pas perdre.

    Toi qui viens, qui repars, qui n'avance que jusque là où tu as pied : je vais te faire boire la tasse.

    7 hommes à abattre : mon chiffre

  • Salsa en liberté

    20h15 hier soir, je descends dans un parking près de chez moi pour y récupérer une voiture que j'ai louée pour la soirée auprès d'une société d'auto-partage. Particulièrement adaptée aux citadins, que ce soit pour des raisons écologiques ou économiques, ce concept se développe dans de nombreuses villes de France. A Paris, on trouve Caisse-Commune, Mobizen et Okigo , mais aussi en Alsace, à Lyon, à Marseille, bientôt à Toulouse (en projet) etc.

    Je passe ma carte d'adhérent sur le pare-brise, les portières se dévérouillent. J'ouvre la boîte à gants, compose mon code secret sur un clavier qui libère la clé de contact. Carte grise, carte de carburant (celui-ci est compris dans le prix de la location), tout est là. Je passe faire un plein - gratos, si vous avez bien suivi -sur le quai d'Ivry avant de prendre l'autoroute A4. Ma Clio toute neuve a 20 kms au compteur.

    Au bord d'un lac, en plein air, de la musique latina, une soirée salsa. Un homme tatoué cuit des merguez et des cuisses de poulet sur un grill. Je suis un cours, histoire de me remémorer ceux dispensés à Dublin par Tony, mon ami cubain, il y a plus de 10 ans. Les pas de salsa, mambo, rumba, ça je connais. Les habitués nous rejoignent et je m'applique à mémoriser le "di le qué si" (dis-lui oui) et son pendant, le "di le que no"(dis-lui non). Les danseurs mâles sont tous confirmés et me font virevolter. Je m'amuse beaucoup même si je dois faire attention à ce que mes talons aiguille ne se coincent pas dans les interstices des lattes du ponton.

    Vers minuit, je reprends l'autoroute et gare ma voiture dans son parking. Je papote un peu avec le gardien et lui explique le concept, qu'il ne connaît pas. Il risque de me voir souvent car je suis enchantée de cette prémière expérience de l'auto-partage.

  • Ils ne manquent pas d'Eire !

    En 1996, suite à un plan social de mon entreprise qui délocalisait tous ses bureaux européens en Irlande, j'atterrissais à Dublin. J'y vécus 6 ans. Le pays, jadis l'un des plus pauvres d'Europe, faisait alors l'admiration de tous. Une croissance record, un taux de chômage ridicule. Les constructions allaient bon train, les voitures étaient toutes neuves, les bars et boutiques branchées se multipliaient et les agences de recrutement fleurissaient à chaque coin de rue. Avec moi, une flopée de français, italiens, allemands, espagnols etc. vendit son exotisme dans des centres d'appels. Nous étions courtises par les plus grandes entreprises internationales - principalement américaines - pour travailler sur les marchés de la zone EMEA (Europe- Middle East-Africa). Les Africains francophones ne tardèrent pas à rappliquer, eux aussi, des pays européens ou ils vivotaient. C'est alors que la légendaire hospitalité irlandaise fut mise à mal. Le "tigre celtique" n'avait pas été préparé à l'immigration, habitué qu'il était à se vider de sa population. Une vague de xénophobie s'empara du pays et les passages à tabac se multiplièrent. Mes amis Irlandais étaient horrifiés que leurs compatriotes reproduisent un comportement dont leurs ancêtres, fuyant la misère, avaient été victimes en Australie, USA ou Angleterre.

    Je me suis retrouvée dans la peau des étrangers en France qui sont si souvent accusés de venir "piquer le boulot" des autochtones (sic).

    Moi et mes amis étrangers ne manquions pas alors de souligner ce que tous semblaient avoir oublié. Les immeubles, les bus, toutes les constructions portaient la mention "Financé par la Communauté Européenne". En adhérant à l'UE en 1972, l'Irlande sortait de la misère grâce à l'argent de la communauté européenne. Certes, d'autres pays ont bénéficié des mêmes aides et n'ont rien su en faire. Les Irlandais sont courageux et travailleurs. Mais l'attitude populaire était puante d'arrogance et de xénophobie. Au moment du vote pour le traité de Nice, les banderoles "L'Irlande ne veut plus d'étrangers" et "Le traité de Nice va appauvrir l'Irlande" ne se comptaient plus.

    Pourquoi l'Irlande a-t-elle dit non, par deux fois déjà ? Moi je dis : parce qu'elle est xénophobe et parce que, maintenant qu'elle s'en met plein les poches, elle ne veut pas participer au budget de l'Union. Il suffit de lire les gros titres des journaux irlandais pour le constater.

    Ingrate Irlande ! As-tu oublié d'ou tu venais ?

  • J'fais mon cinéma

    A quel film devez-vous votre premier souvenir de cinéma ?

    "La belle et le clochard"

    A quel film devez-vous votre première émotion de cinéma ?

    "Il était une fois dans l'Ouest" (à 8 ans) puis "Othello" d'Orson Welles

    Quel est le chef-d'oeuvre "officiel" qui vous gonfle ?

    "Autant en emporte le vent"

    Quel classique absolu n'avez-vous jamais vu ?

    "Autant en emporte le vent" (commencé 2 fois, jamais fini)

    Quel est le film unanimement jugé mauvais, que vous avez "honte" d'aimer ?

    "Purple Rain" (mais je n'ai pas honte !)

    Quel est le film que vous avez le sentiment d'être la seule à aimer ?

    "Dead zone" de David Cronenberg (avec Christopher Walken)

    Quel film aimeriez-vous faire découvrir au monde entier ?

    Un film muet

    Quel film montreriez-vous en boucle à votre pire ennemi pour le torturer ?

    "Au hasard Balthazar" de Robert Bresson

    Quel film pourriez-vous regarder tous les jours ?

    "Le père Noel est une ordure" ou "Playtime" de Jacques Tati

    Un film a déjà influé sur le cours de votre vie ? Non

    Quel film vous a fait verser vos plus grosses larmes ?

    "Leaving Las Vegas" de Mike Figgis

    Quel film vous a procuré votre plus forte émotion érotique ?

    La première : un film au titre inconnu, une histoire de prise d'otages en haute mer

    La plus forte : "Histoires d'O"

    Quel(s) film(s) emporteriez-vous sur une île déserte ?

    "Magnolia" de Paul Thomas Anderson

    Quel film attendez-vous avec la plus grande impatience ?
 A suivre ...