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  • Taguée par un chevalier

    Lancelot, qui me sait gourmande, m'a taguée sur un thème qui me plaît. Excuse-moi, grand frère, mais je m'accomode des règles du jeu, tu me connais ....  

    Un aliment ou produit que je n'aime pas du tout : les tripes aux choux de Bruxelles (ou comment mettre 2 réponses en une)

    Mes 3 aliments favoris :

    - la mangue (sur une terrasse, à la Réunion, le pied ...)

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    - l'entrecôte de Félicie (le samedi midi, après la piscine, re-pied ...)

    - les sashimi (poisson cru)

    Ma recette favorite : Impossible de choisir entre le fumbwa (de Ma Maguy) accompagné d'une bonne chikwangue bien tendre (de Ma Mpia) et le rougail saucisses (de Fiso,recette de la Réunion)

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    Ma boisson de prédilection :

    Une belle brune, amère, toppée d'un joli chappeau de mousse crémeuse : une pinte de Guinness !

    (sinon, pour les souvenirs d'apéros en famille, y'a aussi le pineau des Charentes et le rhum)

    Le plat que je rêve de réaliser et que je n'ai toujours pas fait : le bonbon à la rhubarbe et son parfait glacé à l'anis aux parfums de Provence ... (ah celui-là, quand je l'aurai en bouche ...)

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     Ah non, me suis trompé de bonbon(s) !

     

     

     

     

     

     

    Voilà :

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    Mon meilleur souvenir culinaire

    J'en ai plusieurs. Le premier :

    Dans un studio du 15ème arrondissement, un ami m'avait invitée à déjeuner. Un peu fauché, un peu végétarien, il avait prévenu "c'est simple, tu verras". Il m'a fait une omelette au fromage baveuse juste comme j'aime et il a ouvert la cocotte sur un festival de parfums en vert et orange : des petits pois frais et des carottes tendres à la vapeur. Un régal ! Depuis, je ne peux plus manger de petits pois en boîte.  

    Le second : Une assiette de poissons grillées, riz et légumes tropicaux servis avec un sourire étincelant au marché aux poissons d'Oistins, à la Barbade.

    Ce que je recherche dans un plat : les parfums

  • Sophie

    J’appelle un ami :

    « Tu te rappelles l’actrice de 15 ans qui t’a provoqué tes premiers émois sexuels dans son tee-shirt blanc ? »

    «  La boum ? »

    « Oui … ben elle est en face de moi … »

    Il a crié et supplié que j’obtienne un autographe, mais c’est pas mon genre d’emmerder les people.

    Tout à l’heure, je suis allée la voir « de près ». Mes collègues masculins m’avaient dit que c’était une belle femme. Mouais. Moins que ce à quoi je m’attendais.

    Grande et classe certes (maquillée, coiffée, en tailleur cintré vert amande) mais sans plus. Très (trop ?) mince.

    Dommage pour mes collègues, la bretelle de son débardeur n’a pas glissé !

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  • Fiso fait des vocalises

    Hippo baille.jpg« Tu écoutes beaucoup de musique classique, Sophie ?»

    « Moi ? Non, jamais »

    Eclats de rire de l’assemblée.

    C’était mercredi soir, à la fin d’une répétition, dans l’auditorium d’un conservatoire en banlieue sud.

    Marie, une copine de Deblais (un copain de Nicolas)  m’avait présentée 2 heures plus tôt à Chantal, qui dirige une chorale de chant classique. Marie, je ne l’avais pas revue depuis notre rencontre l’été dernier, lors d’un fameux repas guyanais chez Tonnegrande.

    On avait bien accroché et chanté joyeusement, cet après-midi là, pour le plus grand bonheur du vieux Jacques, tout ému. Complimentée sur ma voix, je leur avais confié que prendre des cours de chant était un de mes rêves jamais réalisés. Ainsi, mardi soir, quand je l’ai retrouvée au KB pour l’inauguration de la nouvelle Comète, elle m’a proposé de l’accompagner le lendemain à la dernière répétition de sa chorale.

    La séance commence par des exercices pour se détendre la mâchoire (ne commencez pas à rire, là-bas dans le fond). Je reste conne quelques instants, à regarder la prof et les autres participants ouvrir et fermer largement la bouche comme des bovins.

    Ensuite, nous devons « creuser le fond de la langue et soulever le voile du palais ». Ca promet.

    Comme je ne comprends pas ce que je suis censés faire, Chantal me dit : « Pousse la langue en avant comme si tu allais bailler ». Ah oui, ça marche, me voilà prise d’une crise de bâillements irrépressibles. Je baille, je baille, et je ne suis pas la seule, on baille tous en cercle. Un spectacle à piquer une crise de fou-rire mais je ne peux pas, je baille !

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    Après une bonne demi-heure de ces exercices, je suis on ne peut plus détendue, vannée aussi. Bailler aux corneilles m’a donné envie de dormir et j’ai envie de ma couette.

    Bon, finalement on commence à faire ce pour quoi on est venus. On chante. Enfin, on fait des gammes, et Chantal me jette des coups d’œil au fur et à mesure qu’on monte dans les aigus. Elle veut savoir jusqu’où je peux « monter ». Car à l’inverse de Marie qui est une alto, moi je suis une soprane. Et il s’avère qu’elle monte haut, la Fiso. Et qu’elle a une belle voix, dixit Chantal. « Même si tu veux pas rester, on te garde », me dit-elle.

    C’est con mais ça m’a fait un plaisir immense qu’elle me dise ça. Comme si mes rêves de gamine se concrétisaient. Y’a des choses comme ça dans la vie, on sait qu’on est fait pour, et on se demande comment on peut vivre sans. 

    Parce qu’en dehors de mon ex-mari, que j’ai séduit en lui chantant du RFTW, de Boby et Oh !91 qui m’écoutèrent religieusement une nuit dans les rues d’Arles et de mon frère, à la guitare, que j’accompagne souvent sur « Killing me softly » ou Bob Marley, je n’ai jamais vraiment su si j’avais du potentiel.

    Enfin, nous ouvrons une partition, « Belle et ressemblante » : un poème d’Eluard devenu une des  « 7 chansons pour chœur mixte à capella » de Poulenc (un illustre inconnu pour moi).

    C’est difficile et c’est beau. Chantal nous apprend à chanter la bouche en avant, pour faire vibrer notre palais, et à respirer « par le ventre ». Je retrouve les sensations de mes cours de clarinette, lorsque j’étais adolescente. Les musiciens à vent pratiquent tous la respiration abdominale. C'est une gymnastique pas évidente et douloureuse, au début. Mon autre plaisir, c'est quaprès un moment, je commence à déchiffrer la partition. Mes 4 années de solfège ont tout de même laissé des traces.

    Lorsque le cours s’achève, à 22h30, je suis claquée. Je puise mes dernières énergies pour me taper la côte de Gentilly, je continue de bailler sur mon vélo et je m’écroule sur mon lit.

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    Ben, vous savez quoi ? Je crois qu’en septembre, j’y serai, à la chorale de Chantal.

    (je vous aurais bien fait écouter du Poulenc, mais Deezer est planté…)

     

  • Autosuffisance

    Bien sûr, dimanche avec Bougrenette, on a parlé - un peu - des blogs et des blogueurs. Ceux qu'on aime, ceux qu'on connaît "en vrai", ceux qu'on aimerait connaître et ceux qui nous irritent. Fermer les commentaires, ça c'est vraiment une démarche que je ne comprend pas et qui m'agace prodigieusement. Pourquoi écrire sur un support de partage en empêchant les lecteurs de s'exprimer ? Dans ce cas, autant créer un blog "caché", un vrai journal intime virtuel !

    Et là, j'ai pensé à un blogueur dont je raffole particulièrement - enfin, de ses écrits -. Non, Tonnegrande, ce n'est pas toi. Celui auquel je fais référence, je le lis depuis des mois déjà. Chacun de ses billets est délicieusement acide, ses mots sont cruels et son humour, cynique comme j'aime. Extraits choisis :

    "Au fond des femmes. Pour ceux qui y vont :"

    "Je crois que je l'ai baisée en 2002, à l'arrière d'une Twingo. Elle avait le cul un peu bas mais j'avais senti un truc en elle. Pas le col de son utérus, non. Elle avait simplement le caractère et l'originalité nécessaire pour être une fille intéressante."

    "Baiser une gamine de dix huit ans c’est comme aller en week-end chez maman. On est détendu, confiant, confort, on retombe un peu en enfance, on se surprend même à jouer un peu avec les peluches."

    "Tous nos poissons sont mort parce qu’un fils de pute s’est amusé à mettre de la coke dans l’eau. Ce matin, je descends les escaliers, pénètre dans la cuisine et constate que toute la population de l’aquarium fait la planche. Seul le petit vert est posé au fond sur son flanc droit. Mon coloc a invité quelques amis et voilà le travail."

    Un de ses billets porte même mon prénom ! Il ne s'agit pas de moi, cependant, car si j'ai en effet quelques taches de rousseur qui éclosent comme des fleurs sous la caresse du soleil, elles s'arrêtent à mon visage. Bougrenette le connaît. Elle le trouve "dur" si je me souviens bien. Moi, il me fait mourir de rire et je pense qu'il plairait énormément à Arno. Bougrenette ne m'a d'abord pas crue quand je lui ai dit que ses commentaires étaient fermés. "Mais non, ce sont les gens qui n'osent pas laisser de coms". "Si, si je t'assure, moi j'ai essayé à plusieurs reprises et c'est porte close!" Même pas une adresse mail. Que dalle, nada, walou.

    Son nom lui va comme un gant, à ce Divin Connard.

  • Immigration friquée

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    Ce dimanche, nous avons fêté, en l’évoquant à peine, l’annulation de l’ordre d’expulsion de Seiji. Je ne vais pas te raconter la journée, Bougrenette l’a fait de charmante façon ici.

    Je voulais évoquer rapidement la situation qu’a vécue Seiji pendant 3 mois. Une parfaite illustration des injustices que génère la nouvelle politique d’immigration « choisie » de notre gouvernement.  

    Seiji vit en France depuis 5 ans, y a toujours travaillé –et donc payé impôts et cotisations ASSEDIC -, était en CDI. Il change de boulot pour un salaire inférieur de 50 € par mois et là on lui retire son autorisation de travail au motif de la « diminution substantielle de ses revenus » ou un truc comme ça …Plus d’autorisation de travail, il se fait licencier (normal), va bêtement aux ASSEDIC et là, on lui apprend qu’étant désormais sans papiers, il n’a pas droit aux ASSEDIC … pas mal, hein ?

    Et ce qu’il a cotisé pendant 5 ans, on lui rembourse ?

    Et oui, il faut savoir que pour certains de ces sans-papiers dont M. Hortefeux parle comme « étant entrés illégalement sur le territoire français », ils avaient des papiers qu’on leur a retirés pour des motifs tels que celui évoqué ci-dessus !

    Aujourd’hui Seiji a de nouveau un titre de séjour (d’un an) mais plus de travail. Les diplômes étrangers n’étant pas reconnus en France, il a abandonné l’idée d’y exercer son métier, la psychiatrie (pourtant, y’aurait du boulot) et cherche un poste dans une maison d’édition musicale. Car la musique, c’est sa passion. Je sais qu’en ce moment, il affronte une nouvelle phase de découragement. Alors, si tu as une idée …

    Dimanche, Seji avait cuisiné du sonomono, spécialement pour moi. Je crois que je ne serai désormais plus la seule à lui réclamer cette rafraîchissante salade d’algues et de concombres vinaigrée aux graines de sésame.

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    La table en elle-même était un spectacle fort appétissant et découvrir les saveurs raffinées et contrastées de ce déjeuner japonais fut un moment d’enthousiasme et de partage. Le craquant des rondelles de radis noir, le piquant du raifort, les crevettes charnues, les brochettes juteuses amoureusement grillées par O. et M., tout était réussi. Inutile de te préciser que, pleine comme une huître et malgré un petit somme, j’ai annulé mon resto japonais prévu le soir même.

    Tout ça pour dire que je suis très contente d’avoir un ami japonais. Que je vais, à travers lui, en savoir plus sur cette culture et ce pays que j'ai furtivement découvert l'année dernière. Que j'ai hâte de l'emmener chez mon japonais à moi, Toritcho. Et que je rêve qu'il m'emmène dans son pays. Que Bougrenette est toujours aussi …comment dire ? carnassière …

    Ah oui ! Et qu’on a aussi plein de bouffes en vue. Chez moi, à la boucherie ... Comme ça, Marcel le fiacre pourra continuer à  me dire "Ben, dis donc, t'as pas maigri, toi!"