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  • Musée de la Banane à Sainte Marie

    Note à l'intenttion de Mamz'elle Gigi qui se demande quand je bosse : on est dimanche, jour de repos de Fiso (et du Seigneur)

    Le musée de la banane se trouve sur une exploitation bananière de 54 hectares.

    Le ticket à 6€ inclut la visite du musée et celle du parc comprenant plus de 50 variétés de bananiers, ainsi qu’une dégustation à la boutique.

    A l’accueil, un jeune homme en chemise créole et charmant – comme tout le monde ici – me guide. Le ticket d’entrée au musée donne également droit à une réduction à la rhumerie Clément. Dans la salle principale, j’apprends tout de la banane et la visite est bien plus intéressante que je ne l’imaginais.

    Originaire d’Afrique, la banane fut  d’abord introduite en Espagne par les agronomes arabes. A l’époque, le sud de la Sierra Nevada était décrit comme peuplé de nombreux bananiers et cannes à sucre. De là, on la retrouva dans les Canaries puis elle traversa l’Atlantique pour se retrouver sur l’île d’Hispaniola (actuellement divisée en Haïti et République Dominicaine). C’était l’aliment préféré des esclaves (et aussi des colons auxquels elle permettait d’en nourrir un grand nombre). Quand on lit, plus loin, que la banane contient de la sérotonine, substance inhibant les sensations douloureuses et entraînant la sédation nerveuse, on comprend mieux.

    L’arrivée des premiers européens modifia le paysage agricole des îles. La sélection se fit en faveur du tabac et de la canne à sucre pour les cultures d’exportation et du manioc, patate douce et banane pour les cultures vivrières. Les cultures communautaires des amérindiens, mêlant différentes cultures,  devinrent des parcelles délimitées, propriétés individuelles.  

    Vous le saviez ? Moi non : le bananier est une herbe géante, pouvant atteindre 15 mètres de haut, de la famille des musacées. Il est composé de 90% d’eau. A l’état sauvage, le fruit est rempli de grosses graines et non comestible. On compte environ 1000 variétés de bananiers et il existe 2 espèces de bananes : la banane dessert et la banane plantain (makemba, aloko, banane jaune, c’est la même et c’est trop bon, frit dans l’huile de palme !) La plus grande collection de bananiers du monde se trouve à l’université catholique de Louvain, en Belgique. Le bananier étant gourmand en eau (15 à 20 litres par jour), les plantations ont lieu habituellement à la saison des pluies (et des moustiques, donc maintenant, demandez à mes jambes)

    Tu confirmes, Chriss ?

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    Contrairement aux apparences, la banane est un fruit fragile, attaqué par de nombreux ennemis, dont le charançon noir et les thrips qui expliquent la présence de sachets bleus autour des régimes.

    Aujourd’hui, ces sacs en polyéthylène sont recyclés et seront prochainement remplacés par un matériau biodégradable. Par ailleurs, les planteurs antillais ont divisé par 2 la quantité de produits phytosanitaires utilisés dans les bananeraies et ne pratiquent qu’une dizaine d’épandages annuels contre une cinquantaine dans les bananeraies-dollar. Les producteurs utilisent des pièges à charançons portant des phéromones femelles de synthèse (quelle bande de couillons ces mâles !)

    La banane a de nombreuses vertus médicinales. Elle soigne la chiasse, par exemple :)

     

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    Spéciale dédicace à Nicolas et Tonnegrande, merci de ne pas vomir sur vos claviers :

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    Vous le saviez ? Moi non : Au sud Kivu, en RDC, on fabrique du whisky de banane. Boire pour oublier …

    Lorsqu’elles quittent la Martinique, les bananes  - encore vertes et dures comme du bois - sont chargées sur un des 4 navires porte-conteneurs de la compagnie CMA-CGM – dont on croise le logo souvent ici - à destination du port de Dunkerque, où elles arrivent après 10 jours de traversée,  puis acheminées jusqu’à Rungis et entreposées dans des mûrisseries. Voilà pourquoi les bananes sont bien meilleures ici que là-bas.

    Vous le saviez ? Moi non : le premier chargement de banane antillaise arriva en France en 1907.

    Vous voyez, là en-dessous, la pauvre petite banane antillaise avec son logo bleu qui essaie de résister tant bien que mal à l’invasion de la banane dollar sur le marché européen ? (pour agrandir, cliquez sur la photo)

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    Vous le saviez ? Moi non : l’Inde est le premier pays producteur de banane au monde mais n’en exporte pas.

     

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    Après cette visite pédagogique et fort intéressante, je me retrouve dans la moiteur tropicale du parc, traversé de cours d’eau et peuplé de bananiers et fleurs.

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    Et je découvre l'anatomie intime d'un bananier : 

     

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    Et des variétés connues ou pas de bananes ; la très sucrée Freyssinette, des bananes naines, les étranges bananes puce ou serpent, tachetées de noir :

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    La banane Benedetta dont les doigts de chaque patte sont soudés sur toute la longueur :

     

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    Le soleil tape dur et je suis en nage.  Je débusque une chenille noire et poilue planquée dans une jolie fleur blanche.

     

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    En montant l’escalier qui mène au Banana Bar et à la boutique, je remarque une flaque blanche et crémeuse : c’est un fruit tombé de l’arbre à pain au-dessus de moi.

    Après une dégustation de vin et liqueur de banane, dont j’achète 3 bouteilles, je reprends la route en direction du François pour aller déjeuner Chez Léger. IL est presque 14h.

    Musée de la banane à Sainte Marie, ouvert tous les jours jusqu'à 17h30. Le site internet, beau et coloré, c'est .

  • En route pour Sainte Marie

    Edit du 25 août : Nous sommes dimanche, je ne travaille donc pas (ça c'est pour Mamz'elle Gigi)

    Je pars en retard sur mon timing de la journée, j’ai passé du temps à papoter sur msn avec un Toulonnais devenu Parisien. Aujourd’hui, je me fais une journée en solo car Bibiche fait du quad aux Trois Ilets avec ses enfants. Au programme : la visite de la Maison de la Banane – et l’achat d’une bouteille de liqueur du fruit -, recommandée par Bibiche puis déjeuner Chez Léger et visite de la rhumerie Clément, au François (sur les conseils de mon client) pour finir la journée à la plage, quelque part aux alentours du Vauclin.

    Depuis mon arrivée, je roule avec Radio Martinique et ce matin, l’émission - en créole – me fait penser aux Grosses Têtes. Après un débat sur la dureté de la sanction infligé à Anelka suite à ses insultes, en comparaison au coup de boule de Zidane, les participants évoquent l’actualité musicale et en particulier la mort, la veille, de Paco Charlery, un jazzman martiniquais.

    Je prends la direction de Trinité et enquille l’échangeur situé à côté de mon hôtel comme une pilote. Il m’aura quand même fallu trois jours pour l’aborder sans la moindre appréhension. Sur un rond-point en bordure du Lamentin, j'avise le panneau « jus de canne 100% frais » et m’arrête. Sous une cahute, une femme coiffée d'un casque antibruit introduit des cannes dans une machine vrombissante et le jus ambré s'écoule dans un bidon en fer, faisant le bonheur des abeilles.

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    « Tu veux une bouteille ou une timbale ? » demande une femme plus âgée, à côté d’elle. Je demande d’abord une bouteille puis me ravise « Deux bouteilles et une timbale ». La bouteille d’un litre et demi de jus de canne est à 5€50 et le gobelet format Mc Donald à 2€50. Je reprends le volant en sirotant le jus glacé au goût de caramel, c’est délicieux. Je n’en avais jamais bu auparavant mais Christian et Sorène m’avait fait goûter une canne à La Réunion.

    Au Robert, je retrouve l’océan  et au large, les multiples îlets que je découvrirai lors d’une prochaine visite (car je compte revenir pour de vraies vacances, ça oui !).  Je longe la côté Atlantique jusqu’à Sainte Marie et découvre enfin les paysages que je n’ai pas pu voir, jeudi soir.

    A La Trinité, je vois la direction de Tartane. Bibiche m’a dit que si j’arrivais à finir à 16h le soir, je pourrais venir pour une heure et demie à la plage, là, sur la presqu’île de la Caravelle.

    Me voici à Sainte Marie que je traverse puis enfin, à gauche, la direction de la Maison de la Banane. Je passe devant le restaurant Saint-James, conseillé par M. et mitoyen de la distillerie du rhum du même nom. Guidée par les pancartes jaunes, je m’engage sur une route étroite et m’enfonce  à travers les champs de bananiers.

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    Ils ont une mauvaise manie par ici, ils conduisent un peu au milieu de la route et font un écart quand ils vous voient arriver en face …

    Après quelques kilomètres, me voilà sur le site de la Maison de la Banane. Et la visite commence.

  • Enfin !

    Photo095.jpgCouchée à 4h du matin après avoir zouké avec Bibiche et ses amis à l’As Club, je me réveille à 8h30 puis me rendors jusqu’à 10h. J’ai raté le petit-déjeuner. Bibiche m’envoie un sms et 1 heure plus tard, il m’attend devant l’entrée de l’hôtel.

    Aujourd’hui, nous passons la journée sur la plage des Salines, la plus belle de l’île, aux dires de tous. Bibiche a la situation en main : « On achètera du poulet boucané et des accras, on fait tous ça ici, et on le mangera sur la plage ». Ca me va, comme programme. Je suis impatiente d'être dans l'eau. Contrairement aux apparences, j'ai bossé toute la semaine et n'ai pas encore mis un orteil dans la mer. En attendant, comme je n’ai pas pris de petit-déjeuner, je me tape un sandwich salade- morue à la sauce chien suivi d’un café.

    Au Lamentin, en prenant la direction de Ducos, Bibiche laisse échapper un regret « Zut ! Je n’y ai pas pensé, il y a une dame qui vend du jus de canne, je t’aurais fait goûter. C’est un rituel, dès que j’arrive en Martinique, il me faut mon gobelet de jus de canne ». Moi aussi j’ai un rituel, en Irlande, c’est mon fish & chips sur le port de Howth. Nous dépassons Canal Cocotte, qui me fait toujours sourire puis arrivons à Trois Rivières. « C’est le Trois Rivières du rhum ? » Oui, c’est là, d’ailleurs peu après, sur la droite, on aperçoit le moulin emblématique et en lettres noires sur la pierre, « Habitation Trois Rivières ».

    Juste après Sainte Luce et le Trou au Diable, au rond-point, Bibiche prend, à droite, la direction « Anse Figuier / plage Poirier » et s’arrête devant une cahute, en contrebas. Là, deux femmes, fichus sur la tête, grillent des cuisses de poulet et ribs. Des seaux en plastique contiennent des accras de poisson, crevette, morue et des boudins créoles.

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    Après Le Marin, le ciel est gris devant nous et quelques minutes plus tard, nous voici sous des trombes d’eau. « Là, c’est mal barré. Ca va se finir aux Trois Ilets, ma chérie » soupire Bibiche. A 5 kilomètres de Sainte-Anne, grand ciel bleu et soleil éclatant. Olivier n’avait pas tort quand il disait qu’il y avait des microclimats en Martinique. « Parfois, on  se prend un déluge sur la tête. Avant, c’est sec, après c’est sec. A croire que le nuage s’est posté là et n’en a plus bougé ».

    Nous dépassons Sainte Anne et Bibiche gare ma 107 sur la plage des Salines. Il est un peu plus de midi et les familles sont attablées, à l’abri sous des parasols.

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    Nous posons nos serviettes sur le sable. Bibiche sort les boudins ficelés entre eux, les séparent à l’aide d’un couteau et me les tend.  J’observe la chose. « Vas-y, je sens que tu vas dire une grosse connerie ». Et bien non. « Je ne peux pas toujours être là où on m’attend », dis-je en vidant le contenu du boudin dans ma bouche. Bon, après usage, ça a quand même l’air d’une capote vide.

    Le boudin  est bien pimenté-même Bibiche le dit- et la rasade de boisson au gingembre que je siffle après ça ne calme pas les choses. Les accras sont délicieux aussi mais je n’ai plus de place pour le poulet. Le temps de me tartiner d’indice 50 et je suis dans l’eau, délicieusement chaude. Nous y resterons quasiment toute l’après-midi. « Dommage, j’ai oublié mon masque » dit Bibiche. Merde, moi aussi.

    Sur la plage, il y a une femme aux seins nus et un homme qui la vaporise de crème solaire. On la remarque parce que le monokini ne se pratique pas vraiment, dans le coin. Lunettes de marque sur le nez, elle passe son temps à se badigeonner de crème et à ajuster son maillot au plus près pour bronzer au maximum. Au bout d’un moment, comme nous n’avons pas grand-chose d’autre à faire que de regarder ce qu’il se passe autour de nous, nous remarquons leur petit manège.  Quand il sort de l’eau, elle y entre et quand il vient nager autour d’elle, elle s’éloigne. En fin de journée, ils nagent près de nous et nous assistons à leur engueulade. En fait, ce n’est pas une femme mais une gamine. Elle a à peine la vingtaine et lui, 40 piges facile.

    Peu avant 18 heures, le jour décline, il est l’heure de rentrer. Nous rinçons nos peaux pleines de sable sous la douche de la plage et reprenons la voiture. Berçée par le zouk, je suis cassée et j’ai une méchante envie de dormir. Dans le soir couchant, on aperçoit le rocher du Diamant. Le ciel est magnifique. Bibiche me quitte devant l'hôtel : « Bon, ma chérie, tu dors, moi aussi et je t’appelle pour sortir un peu plus tard, ok ? ». A 19 heures, après m'être tapé la cuisse de poulet boucané que j'ai dédaignée ce midi, je sombre dans les bras de Morphée. A 23 heures, je me réveille, complètement dans le gaz et 4 minutes plus tard, je reçois un sms de Bibiche : « Ca va ? Pascal propose d’aller à Rivière Salée ».

    Je saute dans la douche, dans une robe, je mets un peu de mascara et mon eau de toilette du moment, « 5 sur 5, lotion anti-moustiques » et c’est reparti pour zouker.

  • A Port Cohé, marina sauvage du Lamentin

    Photo080.jpgVendredi midi : « On déjeune où ? » demande Olivier. « J’ai le choix ?» « Oui » « Alors Maimaine »

    La veille, la directrice commerciale du groupe nous a emmenés déjeuner au Ti Gourmand, un snack situé juste derrière la Place d'Armes, au centre d'affaires Beterbat. L'endroit, ouvert de 6h30 à 17h, ne paie pas de mine  mais les portions sont généreuses, la carte des desserts alléchante et pour ma part, je m'y suis régalé de marlin grillé et surtout d'un succulent gratin de papayes. 

    Quand nous sortons de notre salle de formation, la lumière du dehors nous aveugle. Il fait un soleil magnifique. Quel dommage de travailler, quand même … Le patron ne déjeune pas avec nous aujourd’hui, je suis donc avec mes 2 sympathiques Martiniquais. Ils ne s’étonnent plus de me voir prendre quantités de photos. Ils croient que je suis une touriste mais je suis une blogueuse en sous-marin. J’envoie un mms à mon chef de projet, à Paris « J’hésite, je prends quoi ? Nan, je déconne, on est en train de déjeuner ».

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    Sur la table, il y a un flacon en verre. O. le débouche et me fait sentir la bonne odeur : « C’est du confit de piment ». Chez Maimaine, aujourd’hui, c’est fricassée de lambis pour moi, vivaneau pour O. et raie pour Olivier. En entrée, la serveuse nous amène des bols sur un plateau. « C’est du pâté en pot, m’expliquent mes compagnons, un plat qui demande une longue préparation. On le réserve aux grandes fêtes de famille et vous avez de la chance, parce qu’on n’en trouve jamais dans les restaurants et qu’il est très bon, en plus ». Voilà donc le plat cuisiné par sa maman dont me parlait mon voisin, dans l’avion. Le pâté en pot est, comme son nom ne l’indique pas, une soupe dans laquelle sont mijotés des abats de cabri et moult épices et légumes hachés très finement. Pour la recette, c'est ici, par exemple.

    Pendant le repas, O. et Olivier m’apprennent qu’à Pâques, les Martiniquais préfèrent le crabe à l’agneau pascal. La tradition veut qu’on aille à la plage avec une cocotte remplie de crabes, le réchaud et qu’on le cuise et déguste sur place. « Et à Noel, vous mangez quoi ? » « Du cochon, sous toutes ses formes ».

    Lorsque la serveuse vient débarrasser nos plats, elle demande si nous avons bien mangé. Olivier fait des éloges de sa raie, un poisson dont les Martiniquais ne sont pas friands. « Vous avez aimé la raie à Maimaine ? Je vais le lui dire, ça va lui faire plaisir » dit la serveuse, avec un air entendu. Et  justement, quelques minutes plus tard, une vieille dame vient débarrasser notre table. Appliquée, elle ne lève pas les yeux sur nous puis soudain, au moment de partir « Ca va ? Vous avez bien mangé ? » Et là, je n’en crois pas mes oreilles, Olivier ose un tonitruant : « La raie à Maimaine était magnifique ». La vieille dame plante son regard dans celui d’Olivier et sourit de ses yeux encore polissons. Vraiment, j’aime beaucoup la simplicité de cet endroit et la serveuse qui appelle tout le monde « Chéri ». Olivier appuie mes propos : « Beaucoup d’homme d’affaires et politiciens viennent déjeuner ici, c’est très réputé ».

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    Après le repas, au lieu de reprendre la direction du Lamentin, Olivier longe les pistes et s’engage sur une route de pierre caillouteuse. Des bateaux sont échoués là, on se demande bien ce qu’ils y font. Un homme, assis sous un tamarinier, nous regarde passer.

    Olivier explique : « Ici, c’est Port Cohé, une marina illégale. La mer est déjà là. Dans les années 70, une famille de békés a acheté le site. C’était un trou à cyclones, un endroit où les gens mettaient leurs bateaux à l’abri. Au fil des années, les bateaux sont restés, les gens ont commencé à arracher la mangrove pour entreposer plus de bateaux. C’est totalement interdit, la mairie du Lamentin voudrait récupérer le site, les plaintes du Parc Naturel Régional de la Martinique se multiplient, bref, c’est l’anarchie et en attendant, tout le monde fait ce qu’il veut. Récemment, un plaisancier a même creusé un trou de 100 m² dans la mangrove pour y mettre son bateau ! ».

     

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    Vous voyez le gros nuage  gris, là, au-dessus ? Et bien, on se l'est pris sur la gueule quelques minutes plus tard. Donc, de retour au bureau sous un déluge d'eau (notez que nous sommes arrivés une heure plus tôt sous un grand soleil), Olivier me montre un article de presse, sur son ordinateur, que l’on peut lire là :

    La mangrove de Port Cohé.pdf

  • Message à JM

    J'ai bien compris qu'il parlait de moi mais qu'est ce qu'il dit, le monsieur ?


    podcast


    PS : Te fatigue pas, je l'ai chicoté depuis et il a traduit, sous la torture :)