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Ca m'intéresse - Page 6

  • Les éternelles adolescentes

    Où l’on se demande si, finalement, faire plus jeune que son âge est si enviable que cela …

    Les éternelles adolescentes abdiquent leur pouvoir dans le but de plaire aux hommes. Qu’elles soient femmes mariées ou femmes fatales, qu’elles deviennent de parfaites maîtresses de maison ou des muses au destin tragique, elles ont en commun le point suivant : l’éternelle adolescente se trahit elle-même et fabrique son identité à partir des images que les autres, en particulier les hommes, projettent sur elle. Elle éprouve de grandes difficultés à prendre des initiatives et des décisions.

    On distingue 4 types d’éternelles adolescentes :

    On retrouve le plus souvent la petite poupée chérie, « petite chose adorable à regarder », au bras d’un homme qui a du succès. Elle paraît fière et confiante, qualités qui peuvent même susciter l’envie des autres femmes, mais elle-même sait que c’est une façade. Ce comportement reflète la plupart du temps la détresse d’une femme qui a été négligée par son père. Il n’a apprécié sa fille que pour son charme et sa beauté, alors que ses talents et ses qualités l’ont laissé indifférent.

    La fille de verre prend prétexte de sa fragilité et de son hypersensibilité pour se réfugier dans les livres ou dans des mondes de sa propre imagination, devenant ainsi une sorte de fantôme d’elle-même.

    La séductrice vit dans le monde de l’imprévu et dans la joie du moment présent. Elle veut vivre de manière instinctive et sans aucune contrainte. Carburant à l’amour, elle refuse toute forme de responsabilités et d’obligations et, tout comme le don Juan masculin, éprouve énormément de difficulté à s’engager dans une relation durable. Cette existence improvisée, c’est la révolte d’une femme qui a été asservie par sa mère et négligée par son père. Mais elle n’a pas acquis le sens de sa propre valeur et sa révolte l'empêche d'établir une relation véritable avec l'homme qu'elle aime.

    La marginale s’identifie à un père devenu objet de honte, un père qui s’est révolté contre la société ou en a été rejeté. La mère a pris en charge l’organisation familiale mais la petite fille a été émue par le drame de son papa. Parce qu’elle a souvent le même caractère autodestructeur, son destin et celui de son père se ressembleront. En toute occasion, elle a besoin de critiquer et d’affirmer sa différence. Elle a de la difficulté à changer quand elle ne refuse pas carrément de le faire. Elle sombre souvent dans la dépression et le masochisme, pleurant ses vies ratées et ses relations avortées.

    L’éternelle adolescente a besoin de plaire à tout prix. Sa stratégie se résume à peu près ainsi : se faire voir, se faire valoir, se faire vouloir et … se faire avoir !

    [Source : Extrait de "N'y-a-t-il pas d'amour heureux ?" de Guy Cormeau]

     

  • Les 5 grandes dynamiques relationnelles

    "Dis-moi ce que tu retiens, je ne te dirai pas ce que tu es, mais comment tu souffres"

    L'éponge
    Celui qui absorbe tout dans un amalgame confusionnel, depuis les malheurs, catastrophes, épidémies, souffrances individuelles et collectives jusqu'aux bonheurs petits et grands !
    Mais, comme quand l'eau potable est mélangée avec de l'eau de vidange ... rien n'est bon à la sortie du tuyau ! A la longue, le monde des éponges devient grisâtre ou a irrémédiablement mauvais goût.

    Le filtre
    Celui qui retient surtout le mauvais, en laissant passer le bon sans rien en garder, sans même le voir !
    Vivre avec un "filtre" est très décourageant, épuisant. Vous avez le sentiment d'être vraiment nulle dans tous les domaines. Quoique vous proposiez... le filtre ne semble garder que le négatif. Fuyez !

    L'entonnoir
    Simple et direct comme un entonnoir, celui-là ne garde rien. Il laisse tout passer, le bon et le mauvais. Il traverse la vie en état de manque permanent ou totalement anesthésié. Ce n'est pas vous, bien sûr... c'est l'autre.

    Le tamis
    Celui-ci sait garder le bon et laisser passer le mauvais. Il trouve son compte à capter les rires, les douceurs, le positif, les possibles de l'existence. Il ne s'encombre pas de déchets, laisse la pollution à l'extérieur de la relation. C'est bon de vivre avec un tamis !
    S'il y ajoute de l'humour, de la fantaisie, de la capacité à dédramatiser... c'est encore meilleur !

    L'alambic
    Celui-là sait métamorphoser, transmuter une situation, un échange, une expression ou un simple mot et en extraire l'essentiel, pour en retenir le bon, le lumineux ou l'essence. Il suscite de mystérieuses résonances, il ouvre à des émerveillements et à des étonnements, dont la trace nous prolonge bien au-delà de nous-même.

    Savez-vous avec qui vous travaillez ? Savez-vous avec qui vous vivez ? Savez-vous avec qui vous vous engagez ? Savez-vous aussi ce que vous proposez à l'autre ?   

    [Extrait de "Pour ne plus vivre sur la planète Taire", de Jacques Salomé]

  • Quand peut-on dire qu'une relation est vivante ?

    Je pars demain, et pour une dizaine de jours, en Andalousie, chez un "copain de blogs" rencontré pour de vrai, il y a maintenant plus de 4 ans.

    En attendant de vous écrire de là-bas, et parce que le sujet vous intéresse visiblement aussi, je continue de partager un peu de cette lecture qui me fait beaucoup réfléchir.

    La définition suivante m'a fait comprendre pourquoi mes amis le sont, pourquoi certains ne le sont pas encore, pourquoi d'autres ne le seront sans doute jamais et pourquoi parfois, je n'ai pas eu d'autre choix que de couper les ponts.

    « Une relation est vivante quand 4 possibilités me sont offertes par l'attitude de l'autre :
    - celle de pouvoir DEMANDER sans réticence
    - celle de pouvoir REFUSER sans culpabilité
    - celle de pouvoir DONNER sans regret, ni contrainte
    - celle de pouvoir RECEVOIR sans me sentir redevable

    Si l'une de ces possibilités manque, la relation est en difficulté, à mon bout de lien* et peut-être aussi au bout du lien de l'autre.»

    * Un lien a toujours deux extrémités.

    [Extrait de Pour ne plus vivre sur la planète Taire, de Jacques Salomé]

  • Demander

    Je m'étais promise, il y a quelques semaines, de m'autocongratuler d'un mail envoyé à quelqu'un de cher. J'ai pris un peu plus de temps que prévu. J'ai même failli ne pas le faire, mais ç'aurait été un - mauvais - signe.  
    Cette petite victoire, je la dois à un livre emprunté, il y a quelques semaines, à la bibilothèque : "Pour ne plus vivre sur la planète TAIRE" de Jacques Salomé. Une méthode pour mieux communiquer.

    Dès les premières pages, j'ai identifié les pivots relationnels avec lesquels j'ai des difficultés : demander et refuser, rôles que Jacques Salomé appelle "Père-mère" (les deux autres étant donner et recevoir, positions papa-maman).

    En discutant avec des amis et proches, je constate que la plupart de mes semblables ont le même profil. Faire preuve d'autorité, que l'on confond souvent, et à tort, avec le pouvoir, semble poser problème à beaucoup d'entre nous. En ce qui me concerne, j'associe depuis longtemps, et de façon désormais consciente, le fait de demander quelque chose à une mise en position d'infériorité. Et le refus à une forme de rejet. Du coup, soit je fais semblant d'accepter, soit je refuse, culpabilise et me sens obligé de me justifier, soit encore je me sens acculée et réagis plus violemment.

    Ces schémas de pensée ne se dessinent pourtant que quand c'est moi qui en suis à l'origine. En d'autres termes, je ne considère pas que l'autre se met en infériorité lorsqu'il me demande quelque chose. Ni que son refus équivaut à un rejet  (sauf sur certains points, si je suis dans une relation intime, plus impliquante). Maintenant que je le sais, je vais m'atteler à défaire ces pensées poisons.

    Quand on demande de façon mature, on invite, sollicite, propose, convie. Si on est capable d'accepter que l'autre ne réponde pas comme on l'aurait souhaité, tout va bien.

    Quand on demande de façon infantilisante, on peut développer deux types de comportement :
    - contre-attitude défensive passive : attendre, espérer, souhaiter, envier, séduire, capter, anticiper la réponse, auto-répression imaginaire, laisser tomber.

    - réactionnel actif : exiger, réclamer, revendiquer, contraindre, acculer, obliger, supplier, culpabiliser.

    Exemples de demande infantilisantes :

    " Tu n'as pas envie de sortir, ce soir ?"

    " Si tu crois que c'est marrant de rester toute la journée sans voir personne, alors que toi, tu ..."

    " Tu as vu les voisins, eux, ils sortent le samedi soir !"

    " Ce n'est pas la peine que je te demande de sortir, je connais déjà la réponse !"

    " Je voudrais bien te faire confiance, mais tu ne sais pas garder un secret ..."

    Il m'est apparu qu'ayant du mal à demander de façon mature, je le fais sur le mode défensif passif; je commence par attendre et espérer (que l'autre me devine) donc je me réprime, puis j'anticipe la réponse et laisse tomber. Selon la nature de la relation, je pratique aussi la séduction, bien entendu.

    Il y a, dans mon entourage, cet homme que j'ai rencontré il y a quelques mois et que j'estime énormément. Ma difficulté avec lui réside dans le fait qu'il peut passer des mois sans prendre de mes nouvelles. Moi, j'ai besoin de sentir leur présence et de manifester la mienne auprès de ceux que j'aime.

    Sans doute ce besoin vient-il des remords ressentis lorsque 3 mois après que j'aie fait un saut express chez mon grand-père qui me réclamait depuis longtemps, il est mort. Il était malade, se savait condamné et ne m'avait pas dit que c'était la dernière fois que nous nous voyions. Si j'avais su ...

    Depuis, d'autres évènements, des moments douloureux qu'ont traversé mes amis, des périodes noires que j'ai traversées aussi, sans que personne ne s'inquiète outre mesure du silence, m'ont fait ressentir toute l'importance de se manifester régulièrement. Car celui qui est là aujourd'hui ne le sera peut-être plus demain.

    A vrai dire, je connais plusieurs personnes qui fonctionnent comme cet homme. D'ailleurs, si quelqu'un a une explication à ce choix de non-communication, je suis preneuse !

    Mon amie Esperanza a toujours fonctionné ainsi, depuis ces années où nous nous sommes rencontrées sur les bancs de l'école. A l'époque, le téléphone portable n'existait pas. Un jour, elle m'a appelée, après plusieurs mois de silence de part et d'autre, et m'a appris que son père était mort, un mois plus tôt. Je m'en suis voulue et inconsciemment, sans doute, je lui en ai voulu aussi, à elle, de m'avoir fait adopter son comportement "Puisque tu ne m'appelles pas, moi non plus".

    Aujourd'hui, Esperanza ne répond quasi jamais à mes appels, m'envoie un sms "Je t'appelle demain" et me contacte par mail, des semaines voire des mois après, pour me proposer une sortie. Et si je ne comprends toujours pas son mode de fonctionnement, je n'ai pas de doute sur l'amitié qu'elle me porte.

    Boug', c'est pareil. Son téléphone est toujours en haut quand elle est en bas, ou inversement. Le jour où un bus m'avait déposée non loin de chez elle et que je m'étais consolée en me disant que j'allais me faire offrir l'apéro, son téléphone avait sonné dans le vide. Elle s'en était désolée le lendemain, étant chez elle. Et puis, un après-midi où, en panique et en vain, je l'avais appelée au secours, j'avais craqué et pratiqué la culpabilisation "Tu as un fils, c'est dingue quand même, si un jour il a un problème et qu'il t'appelle ?" Ca l'avait un peu remuée. Et puis, un autre jour, à l'issue d'une lecture sur la CNV, j'avais enfin exprimé mon besoin (de l'entendre) et mon ressenti, sans la mettre en cause. Elle m'avait rappelée illico presto et confirmé, hilare, l'efficacité de la communication non-violente.

    Mon ami Igor a le même rapport au téléphone. Il n'appelle jamais (note à moi-même : ne jamais dire jamais). Quand je l'appelle, en revanche, il répond et ça dure même trois plombes. Il a le don de me donner l'impression que je lui ai énormément manqué. Mais il n'appelle pas.
    J'en connais un autre, qui se reconnaîtra s'il lit ce billet. Lui communique par sms, sauf urgence, comme par exemple, s'il me cherche à l'heure du rendez-vous parce qu'exceptionnellement, je suis en retard (je vous vois ricaner, au fond, là-bas !)

    Certains se dédouanent de leur apparente absence et ressentent le besoin de se justifier en résumant l'actualité que je poste sur mon blog. Irrecevable. Car bien sûr, ici, j'ai fait le choix d'amuser la galerie autant que possible. Je ne considère donc pas que lire mon blog équivale à prendre de mes nouvelles. Ça rassure juste sur une chose : je suis vivante et j'ai encore l'usage de mes mains, à priori.

    Mais revenons au principal protagoniste de ce billet. Les moyens de communiquer se multipliant, l'homme dont je vous parle est un fervent utilisateur de Facebook. Moi pas. J'ai même de plus en plus le sentiment d'être piégée par ce compte que j'ai ouvert, initialement, pour communiquer avec mes amis qui vivent à l'étranger. Or c'est des Parisiens que je reçois le plus de nouvelles sur Facebook. Eux qui ont mon numéro de téléphone et un forfait illimité.

    J'ai bien tenté, un jour de ras-le-bol, de virer de mon profil les "amis" qui habitent à moins de 50 kilomètres, mais ils se sont vexés et n'ont pas compris le message (qui était un peu flou, je l'accorde). Du coup, je ne poste plus rien sur mon profil, si ce n'est des chansons. Pas question de pratiquer la communication globale et impersonnelle. Si on veut de mes nouvelles, on m'appelle ou on m'envoie un mail.

    J'avais donc adopté avec lui, comme avec ceux que j'ai cités précédemment, l'attitude " Il (elle) n'appelle pas, moi non plus". Je calque souvent mon comportement sur celui de l'autre. C'est une erreur car ce faisant, je me prive de quelque chose dont j'ai besoin, je me fais violence et ne suis pas moi-même.   

    Après avoir lu la partie "Demander" de mon bouquin, je lui ai envoyé un mail où j'adoptais (enfin, je crois) une attitude mature : je me suis positionnée. J'ai donc affirmé mon refus de communiquer avec lui via Facebook, accepté qu'il n'aime pas le téléphone et lui ai proposé de revenir au mail, notre premier moyen de communication.

    Après quelques banalités sur mon quotidien, j'ai terminé mon mail par "Ça me ferait très plaisir d'avoir de tes nouvelles de temps en temps". J'ai cliqué sur "Envoyer" avec une auto-satisfaction très consciente, que j'ai savourée. Pas de reproches, pas de culpabilisation, pas de " Faire semblant d'accepter" de ma part. J'écris mes limites, j'accepte les siennes, je propose un terrain d'entente, je manifeste mon attachement.

    La CNV, putain ! Tiendrais-je enfin le bon bout ?

    PS : Quand je reçois un sms comme hier soir, de ma filleule "Tu me manques, marraine !" et ben ... je rosis de bonheur, moi. Je suis une sentimentale, et j'aime ça.

  • Gueuler en silence

    J'ai dû me faire violence ce soir pour aller au cours de théâtre. En sortant du bureau, un froid mordant a contracté mes épaules déjà endolories et je n'avais qu'une envie : me lover au chaud sur mon canapé. Pourtant, je n'ai pu me résoudre à lâcher mon groupe et je suis descendue à la station Vavin.

    Peu motivée, j'avais décidé de rester en arrière-plan. Au premier jeu, qui consistait à faire un cercle, dans le noir, et se "lâcher" en criant, racontant des blagues, riant, je me suis contentée de rigoler en entendant les autres qui, eux, se lâchaient.

    Au deuxième jeu, qui consistait, toujours dans le noir, à se toucher "en évitant les parties stratégiques", méfiante, j'ai croisé les bras pour protéger mes seins. On m'a touchée et étreinte, mais je n'ai pas désserré les bras.

    Puis le prof lance le thème suivant : vous préparez un défilé de mode. Il y a 2 mannequins capricieux, 1 couturier épidermique, 2 petites mains. Je ne veux pas de photographe. Soyez drôles et n'oubliez pas l'élément perturbateur et la chute.
    Je n'ai pas envie de faire l'andouille ce soir. Je choisis donc le rôle de petite main, en l'occurrence une maquilleuse qui panique et se fait houspiller parce que sa collègue est en retard. Quand enfin les rôles et le scénario sont définis, le prof insiste pour que je prenne le rôle de la couturière épidermique. J'essaie d'esquiver mais il tient bon. Je m'éxécute de mauvaise grâce. En observant la prestation du premier groupe, je réalise que ce sont souvent les mêmes qui héritent des premiers rôles, soit qu'ils les sollicitent, soit que le groupe les désigne comme meneurs, comme  dans mon cas. Du coup, je me suis amusée à questionner mes camarades sur leur métier, pour tenter de faire des parallèles.

    C'est le tour de notre groupe. Rémi déambule sur le catwalk improvisé, la chemise nouée sur son nombril velu. Il est très drôle. Moi j'ai du mal à entrer dans la peau de la couturière hystérique qui hurle sur tout le monde. Du coup, je prends un accent américain, pour m'aider. Le sketch se termine sur les trois mannequins qui chutent lamentablement comme des dominos.

    Le prof fait un bilan. Certains ont encore des progrès à faire et doivent s'aventurer dans la prise de risques. Il s'adresse plus particulièrement à un jeune homme rougissant, au physique très particulier, et l'enjoint à s'exprimer davatage. Il lui demande d'inviter une jeune fille du groupe à danser, le fait recommencer. Puis il se tourne vers moi : "Toi, Fiso, tu as un caractère très fort mais tu ne te lâches pas. C'est bizarre, je ne comprends pas pourquoi, pourtant tu aurais beaucoup à y gagner."
    Nous rangeons nos affaires et tandis que je médite ses paroles, le prof vient vers moi, s'inquiète de m'avoir froissée. "Tu as raison, j'ai du mal à exprimer certaines émotions".

    En fait, j'ai clairement identifié, au fil des impros, que j'aimais jouer les déconneuses, les fantasques, les grandes gueules, les râleuses, les alummeuses, les dominatrices mais pas les femmes en colère. Le prof a raison. Jouer la colère m'aiderait peut-être à l'exprimer dans la vraie vie.

    Nous nous dirigeons tous vers le café où nous avons l'habitude de finir la soirée. En chemin, j'interpelle le jeune homme rougissant et le taquine "Bon alors il faut qu'on apprenne à se lâcher, à sortir de nos corps ?" Il me confie avoir été vexé par la remarque du prof et très embarrassé du sketch qu'il lui a fait jouer, juste après. "Je suis très timide avec les femmes, c'était horrible pour moi, ce sketch." Au café, il s'installe en face de moi. Il est temps que je fasse la connaissance de ce jeune homme auquel je n'ai jamais adressé la parole jusqu'ici.