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Ca m'intéresse - Page 4

  • Mon ex-amie et ex-chef de projets : l'exploratrice

    Après avoir identifié mon profil, j'étais tellement enthousiasmée que mes copines (et Obs) sont passés sur le billard. Ils sont bon public, il faut dire, et laissent volontiers s'exprimer ma - parfois débordante - énergie.  

    Je ne suis pas encore tout à fait sûre d'avoir deviné juste en ce qui concerne mon amie Jam. Il faut dire que la gazelle est mystérieuse et ne se dévoile pas facilement. Cela devrait s'éclaircir en la soumettant au test, auquel elle semblait curieuse de s'essayer.

    En revanche, mon amie Arc, elle, je l'ai bien reconnue (je crois). Mais avant d'attaquer le gros de la troupe, à savoir mes ex-collègues formateurs, que je me suis amusée à identifier, je vais commencer par mes ex-chefs de projets et mes 2 ex-responsables. Je vais donc, pour chacun, rendre ma conclusion, au vu des 4 années passées à leurs côtés, et étayer mes propos.

    Commençons par une de mes ex-chef de projets et ex-amie. Cela devrait suffire, pour les initiés, à la reconnaître.

    Elle a, à mon avis, une très forte dominante Exploratrice. Chacun lui reconnait ses capacités créatrices : elle a dix idées à la minute (au moins) et souvent bonnes. Elle repère ce qui ne va pas, anticipe, prévient. Dans la vie perso, elle fonce aussi, n'hésite pas à prendre des risques, ce qui m'avait épatée (personnellement, je ne suis plus trop encline à faire ... sans doute parce que nous avons 10 ans d'écart et que j'ai quelques gamelles d'avance sur elle).

    Elle est exigeante, envers elle-même et envers les autres, tellement que cela en devient souvent de l'intransigeance. Lorsque je travaillais avec elle, je n'avais pas beaucoup d'inquiétudes à propos de choses qu'elle aurait oubliées ou négligées. Les seules fois où c'est arrivé, c'est qu'elle avait trop de pression (parce qu'elle se la mettait toute seule mais plus vraisemblablement parce qu'on la lui mettait). Il faut dire que je n'ai pas identifié un driver chez elle, mais 3.

    Ca, c'est le portrait que mes profils Analytique/Intégrateur dressent d'elle. Je lis les caractéristiques du profil Explorateur et vraiment, je me dis que ça lui ressemble beaucoup :
    - énergique, rapide, indépendant, direct, fonceur.
    - énergie et décision
    - va droit au but et passe en force
    - tombe et se relève

    Il bosse pour un projet. Il crée le lien si ça lui rapporte quelque chose.

    La communication verbale de l'Explorateur :
    - affirme plus qu'il ne questionne
    - parle plus qu'il n'écoute
    - beaucoup de communication verbale
    - affirme énergiquement
    - carré, va droit au fait

    Sa communication non verbale :
    - regard soutenu
    - manifeste de l'impatience
    - mouvements rapides
    - posture ferme

    Le ton de sa voix :
    - direct, sec
    - de la force dans l'intonation
    - du volume, discours rapide
    - intonation "confrontante"

    Ses tendances de comportement :
    Forces : Concentré sur les objectifs
    Limites : Impatient
    Besoins : Dominer
    Motivations : Défis personnels
    Peur : Que l'on profite de lui

    Pour s'adapter à un "explorateur" :
    Ses enjeux sont esthétiques et écologiques. Il est enthousiaste et sympathique. Il veut de la nouveauté, un design original et il aime se faire plaisir. Il recherche l'innovation.

  • Concept et exercice : Les drivers ou messages contraignants

    Une petite parenthèse ludique dans le ton un peu aigre-doux de mes derniers billets. Retour sur un des ateliers de la passionnante formation sur la communication suivie le mois dernier.

    Le concept des drivers ou messages contraignants a été développé par Taïbi Kahler, Psychologue Américain et Analyste Transactionnel.

    Le message contraignant est un message interne, une injonction que s'envoie une personne lorsqu'elle est dans une situation de stress. Ce message vient des parents, qui le disait à l'enfant dans un souci de bienveillance, pour le rassurer lorsqu'enfant, il était en situation de stress. Sauf que ces messages, l'enfant devenu adulte continue de s'y plier, sans en avoir conscience, le plus souvent. Par exemple : "Sois fort sinon tu te feras marcher dessus".

    On identifie 5 messages contraignants :

    • Sois fort
    • Dépêche-toi
    • Sois parfait
    • Fais plaisir
    • Fais un effort

    Les plus zens s'en infliqge un seul, les moins veinards plusieurs. Certains duos sont quasiment invivables.
    Ce ou ces messages "sont des pressions internes que nous exerçons sur nous-mêmes pour nous contraindre à mobiliser une énergie d’un autre ordre  que celle que nous utiliserions normalement dans les mêmes circonstances". Ils influencent et orientent toutes nos actions au quoitidien. La personne vit dans une sorte de carcan.

    Tous les messages contraignants :

    - sont excessifs,

    - sont excitants, car ils haussent le niveau d’excitation physique et diminuent la faculté de penser

    - deviennent une fin en soi

    Notre formatrice nous propose un petit jeu pour illustrer son propos :

    Imaginons qu'un groupe entre dans une pièce. Il y a des tables et des chaises. Au moment de s'assoir, il manque une chaise.
    D'après vous, que dit ou fait le "Fais plaisir" ? Le Dépêche-toi ? Le "Sois fort" ? Le "Fais un effort" ? Et le "Sois parfait" ?  
    Avez-vous une idée de ce que pourrai(en)t être le(s) vôtre(s) ?
    (Dans mon cas, ce sont ceux pour lesquels la réponse m'est venue spontanément)

    La réponse avant la fin de la semaine, en attendant, je reviens sur les cadrans d'Hermann.

  • Le harcèlement ne connaît pas la crise

    harcèlement,travail,nouvel observateurPourquoi ai-je trouvé dans ma boîte aux lettres, il y a 2 jours, un exemplaire du Nouvel Observateur, auquel je ne suis pourtant plus abonnée depuis longtemps ?

    Lorsque j'ai ouvert l'emballage et découvert le titre du dossier spécial, j'ai souri : " Stress, harcèlement, souffrance au travail : mon chef me rend fou ! " Voilà qui tombe à pic, alors que je multiplie les billets sur les ravages et bienfaits de la communication. La coïncidence est troublante.

    Extraits :
    Le mal se banalise. Nombre d'études l'affirment, les personnalités difficiles s'épanouissent au boulot, où elles grimpent sans peine l'échelle hiérarchique, jusqu'à régner en despotes. (...) Ce tyran séducteur s'arrime partout où le pouvoir, le statut social et l'argent sont des enjeux. D'aspect aussi normal que vous et moi, le SOB (Seductive pOperational Bully) se caractérise par son absence d'empathie, de sentiment, de culpabilité et de remords, mais aussi par des qualités d'adaptation hors du commun. Aucun scrupule à faire des crocs-en-jambe, une vraie propension à doubler par la droite. Le ticket gagnant pour atteindre le haut de la pyramide.
    "Les entreprises les aceptent parce qu'ils sont très rentables : comme ils n'ont pas d'états d'âme, ils font merveille pour dégraisser", décrypte le psychiatre Dominique Barbier, auteur de "La fabrique de l'homme pervers".
    (...)
    Le chef tyrannique s'attaque toujours à des employés dévoués, soucieux de bien faire. Des proies sensibles aux critiques, jamais des je-m'en-foutiste. Plus que la psyché dérangée des chefs, ce sont les méthodes de management à la hussarde qui sont la clé de voûte de cet édifice en péril. Partout où la souffrance se déploie, les boîtes sont en sous-effectif chronique. Les objectifs, irréalistes. A moins de sortir la cravache. Ils sont amenés à se muer en harceleurs en mettant la pression, en véhiculant la peur, en clamant : "Si tu n'es pas content, tu t'en vas!" Jusqu'au jour où ils deviennent à leur tout des victimes du système. Arrêts maladie qui se multiplient, productivité en baisse. L'élastique trop souvent tendu vous revient inéluctablement en pleine figure.  
    (...)
    Les recruteurs cherchent désormais à repérer les apprentis tyrans. Un test en 111 points, le Business-Scan (B-Scan) a été élaboré pour traquer ces personnalités à problèmes. Et éviter de les embaucher.

    (source Le Nouvel Observateur, édition du 16 au 22 mai 2013; réactions ici)

    J'ai croisé une seule fois dans ma carrière une chef perverse. Entrée dans la boîte en tant qu'assistante, elle avait vécu une histoire d'amour aussi passionnée que tumultueuse avec son patron, lequel s'était fait virer manu militari après avoir menacé de casser la gueule de son N+1 qui commençait à tourner autour de la jolie blonde. Moins de 2 années après son arrivée, elle prenait le poste de son responsable. Ça vous fait sourire tellement c'est gros ? Et pourtant c'est du véridique. Elle m'a raconté l'histoire d'amour, du temps où elle était en mode séduction/copinage, et ses collègues ont complété la suite de l'histoire.
    Moi je déboule dans le service au moment où son adjoint démissionne en l'assignant aux prud'hommes pour harcèlement moral, et son assistante, en arrrêt maladie, pour harcèlement moral et physique. J'ai eu la présence d'esprit de décliner, quelques mois plus tard, sa proposition de devenir son adjointe, au vu de "mes excellents résultats". Au bout d'un an, nos rapports se durcissaient et 2 ans plus tard, je commençais à perdre pied, prise entre le marteau et l'enclume : mes collaborateurs avec lesquels j'entretenais de bons rapports et elle, qui me reprochait un management trop humain, illustré par ma fâcheuse manie de boire des cafés avec mes collaboratrices, à ses yeux de vulgaires subalternes, au lieu de viser les cadres supérieurs.
    Conseillée par mon ami JM, j'avais alors entrepris un bilan de compétences et sorti l'artillerie lourde : la panoplie de protection du harcelé. Ma consultante m'a fourni le portrait du harceleur et les mesures à mettre en place pour la contrer. Désormais ses instructions systématiquement verbales, auxquelles bien sûr je ne comprenais jamais rien, furent suivies d'un mail de ma part qui résumait la tâche demandée. Elle est allée jusqu'à me faire convoquer par mon N+2 pour me dissuader d'utiliser ces méthodes, dont elle avait parfaitement compris le but.  Je n'ai rien lâché, un véritable bras de fer. Elle en avait usé d'autres mais moi, elle ne m'aurait pas. J'étais apprécié des gens que je servais et irréprochable : même pas un arrêt maladie en 6 ans.

    Après quelques mois j'ai demandé un changement de service et répondu aux questions de la DRH (qui était chapeautée par l'éxécutif, en l'occurrence mon N+2) : j'ai dénoncé les insultes, les abus de pouvoir (elle avait exigé et obtenu de tout son service, sauf moi, les mots de passe de leurs messageries et connexion au SI-RH). Quelques mois après s'être faite élire membre du CE, elle quittait l'entreprise pour un poste de responsable chez LVMH. Sa belle réussite professionnelle confirme le constat du Nouvel Obs : les salopards réussissent, en tout cas pendant quelques années, le temps de briser quelques travailleurs (en France, 400 suicides par an sont directement liés au travail)

    Quand à moi, j'ai beaucoup appris de cette expérience. D'abord, que j'étais moralement forte. Ensuite, que j'avais des valeurs qui n'étaientt ni l'argent, ni la réussite sociale, en tout cas pas de cette façon-là. Et puis j'ai appris à faire confiance à mon intuition, celle-là même qui m'avait fait décliner la promotion apparente qu'elle m'offrait, en dépit des conseils de mes amis. Enfin, j'avais désormais une idée assez précise du profil type de la suspecte (ben oui parce qu'à mon grand regret, les seuls arrivistes avec lesquels j'ai été contrainte de travailler dans ma carrière étaient de sexe féminin) :
    - douce (en apparence)
    - rarement moche et bien consciente de son pouvoir de séduction
    - apparemment ambitieuse mais en fait arriviste, la réserve et l'humilité ne sont pas ses meilleures qualités. Elle prend soin de faire savoir, de préférence à sa hiérarchie, tout les merveilleuses choses qu'elle fait pour la société (le mail et la touche "cc" sont ses meilleurs alliés).

    Et vous, vous avez déjà eu à faire avec des chefaillons, harceleurs et assimilés ? Quel était leur portrait ? Et comment vous en êtes-vous sorti ?

    A venir, le test : "Votre boss est-il psychopathe ?"

  • Mes préférences cérébrales

    Notre formatrice nous distribue un questionnaire permettant de définir nos préférences cérébrales. J'ai déjà fait ce test ou un de ses dérivés : une fois lors de mon bilan de compétences en 2005 et l'année dernière où j'ai servi avec plaisir de "cobaye" à une amie qui appliquait la méthode OPR (Optimisation du Potentiel Relationnel). Si je n'ai pas eu le détail des résultats lors de mon bilan de compétences, mon amie-conseillère m'a fait une restitution très détaillée de mon profil.

    Une précision importante qui est réaffirmée en début de document et qu'il faut garder en mémoire : toutes les informations de cette étude ne peuvent être complètement vraies, toutes les informations de cette étude ne peuvent être complètement fausses.

    Il y a quasiment un an, j'avais une dominante très marquée en 2 (Intégratrice) puis presqu'à égalité en 4 et 3 ((Analytique et Organisatrice). Si on reprend les quadrants d'Herrmann, ma principale motivation était donc d'être aimée, ensuite presqu'à égalité, j'avais un besoin de résultats et de sécurité . J'avais une dominante limbique (sentiments).

    A cette époque, je venais de vivre 6 mois de conditions de formation difficiles, sur un logiciel devenu instable. Mes formations en étaient perturbées, les clients mécontents et moi j'avais le sentiment de faire le tour de France sur un vélo aux pneus crevés. En langage Fisoesque : de faire de la merde. Et je n'étais pas la seule : les collègues qui formaient sur ce logiciel était dans le même désarroi que moi.

    En même temps que je posais un regard critique sur ma société, son organisation et nos méthodes, j'avais identifié des carences et des pistes d'amélioration (l'analytique en moi) et venais de proposer à ma boss de la seconder. Je voulais mettre en avant et utiliser les multiples compétences de mes collègues formateurs et surtout uniformiser et professionnaliser nos méthodes. En juin très précisément, au moment de cette étude par mon amie, j'étais en attente de la réponse de la direction qui devait valider la création de ce poste.

    Quel que soit le poste que j'ai occupé, je me suis toujours éclatée quand il s'agissait d'amélioration de la qualité. Ce doit être mon destin. Il y a plusieurs années, en Irlande, nous avions suivi un séminaire au bord de la mer et fait ce genre de jeux de rôles;  on m'avait qualifiée de "défricheuse".

    Cette année, j'obtiens un profil presque "rond", à savoir une proportion de 27,5% en 2 (Intégratrice), 25% à égalité en 4 (Analytique) et 1 (Exploratrice) et 22,5% en 3 (Organisatrice). Si ma motivation principale dans le travail est toujours d'être aimée, elle est désormais à égalité avec le besoin de résultats et de reconnaissance.
    En revanche, disparu le besoin de sécurité : j'ai changé d'employeur il y a un mois, et donc d'outil de travail.

    Un résultat sensiblement différent de celui d'il y a un an. Saisie de doutes sur le crédit à apporter à ces études, j'ai appelé mon amie-conseillère et lui ai demandé pourquoi mon profil avait bougé.

    "C'est normal, ma biche, a-t-elle dit. Tu as changé."

    Et c'est vrai, je sens bien que j'ai acquis de la maturité affective et de la sagesse, depuis 1 an. Mon besoin d'être aimée a chuté, même s'il reste dominant, laissant plus de place à l'analyse et l'exploration. C'est parce qu'après 4 ans de formation, j'ai l'expérience nécessaire pour prendre du recul, faire le bilan de cette expérience et me lancer dans de nouvelles aventures, ce que je suis précisément en train de faire.
    Je suis aussi passée d'une dominante limbique à une dominante corticale. Il faut dire que j'ai appliqué les conseils de mon amie, à savoir mieux maîtriser mon émotivité : j'ai découvert et pratiqué l'échelle émotionnelle, lu quantité de bouquins qui ne font appel qu'au bon sens, sur la communication, l'acceptation de soi et l'intelligence émotionnelle. Et j'ai pas mal déchanté sur la nature humaine en fin d'année mais ça ne m'a pas affectée plus que ça. J'ai beaucoup plus d'indulgence, ce qui ne m'empêche pas de rayer les gens plus facilement de ma vie.

    Serais-je enfin à la hauteur de mon prénom ?

    [La suite au prochain numéro]

  • Les préférences cérébrales (travaux de Ned Herrmann)

    Après un rappel des 3 niveaux physiologiques du cerveau : le cerveau reptilien, siège des instincts, le cerveau limbique, siège des émotions et le cortex, siège du raisonnement, notre formatrice nous a demandé si nous connaissions la théorie des préférences cérébrales d'Herrmann.

    Le profil élaboré grâce au questionnaire HBDI (Herrmann Brain Dominance Instrument) tient compte à la fois des modes corticaux / limbiques et du schéma binaire cerveau gauche / droit pour identifier les préférences cérébrales de chacun. Celles-ci conditionnent nos choix professionnels, notre manière de travailler, d'apprendre, de manager et de communiquer en nous faisant préférer les activités qui nous sont faciles à celles nous posant des difficultés .

    Le profil défini par le questionnaire HBDI comporte donc 4 quadrants et ressemble à ça :

    herrmann

    Si je résume ce que j'ai compris, les personnes à dominante corticale (quadrants supérieurs) sont dans le raisonnement; elles travaillent pour une idée, un projet. Celles à dominante limbique (quadrants inférieurs) sont régies par leurs émotions et travaillent pour une personne.

    A cette composante corticale / limbique s'ajoute le schéma binaire cerveau gauche / droit. Le cerveau gauche s'appuierait sur le passé, ferait les choses par devoir et aime les certitudes tandis que le cerveau droit est tourné vers le futur, fait les choses par plaisir et aime l'incertitude.

    Voici les caractéristiques que j'ai notées pour chacun des 4 cadrants :

    - mode Cortical-Gauche, dit profil Analytique (bleu) :

    Son approche : logique, analytique, factuel, quantitatif, rationnel.

    Son besoin : obtenir de la performance (résultats).

    Son portrait : ne change que ce qui ne fonctionne pas, aborde les choses de façon logique et analytique, s'appuie sur des faits mathématiques (chiffres), aborde les problèmes en s'appuyant sur leur aspect financier. Peut paraître dictatorial, dur, froid, dévalorisant, pinailleur. S'habille de couleurs neutres. Pour le convaincre, il faut des preuves, des faits.

    Métiers dans lesquels il réussit : ceux exigeant une prise de décision, de responsabilités comme ingénieur, scientifique, finance, juridique.

    - mode Cortical-Droit, dit profil Explorateur (jaune) :

    Son approche : intuitif, global, imaginatif, synthétique, artistique.

    Son besoin : être reconnu, félicité.

    Son portrait : 1000 idées à la seconde, remet sans cesse en question le présent, imagine des solutions nouvelles, aime l'inconnu, la nouveauté, doit se faire plaisir. Il résout les problèmes en les abordant de façon globale et en s'appuyant sur son intuition. Il porte des couleurs vives, s'habille de façon originale. Peut paraître fantaisiste, rêveur, marginal, irréaliste.

    Métiers dans lesquels il réussit : commercial, artistique, entrepreneur, développeur, marketing, architecte.

    - mode Limbique-Droit, dit profil Intégrateur (rouge) :

    Son approche : émotif, interpersonnel, empathique, spiritualiste, musicien.

    Son besoin : être aimé.

    Son portrait : est communicatif (parle fort, regard direct), enthousiaste, a besoin d'échanges et de contacts humains, est sensible aux réactions et émotions d'autrui. Il privilégie les sentiments et la qualité de la relation humaine. On peut le trouver excessif, susceptible, "boy-scout", démagogue. Il porte des couleurs vives, s'habille de façon originale.

    Métiers dans lesquels il réussit : enseignement-formation, RH, social, communication, musique, médical.

    - mode Limbique-Gauche, dit profil Organisateur (vert) :

    Son approche : conservateur, organisé, planificateur, administratif, minutieux.

    Son besoin : se sentir en sécurité.

    Son portrait : a le souci de contrôler ses émotions, se rassure en mettant de l'ordre dans ses idées et son environnement, privilégie la prudence. On peut le trouver maniaque, rigide, conservateur, bureaucrate.

    Métiers dans lesquels il réussit : encadrement, administration, gestion, comptabilité, secrétariat.

    S'il existe généralement une dominante, tout individu fait appel aux quatre quadrants de réactivité cérébrale. Il les utilise avec des intensités variables selon sa personnalité, son histoire, le travail qu’il effectue, les circonstances, le milieu dans lequel il vit, le stress auquel il est soumis.

    Généralement, les profils "en diagonale" éprouvent des difficultés à travailler ensemble et doivent faire un pas l'un vers l'autre. Un analytique aura du mal à comprendre un intégrateur et vice-versa, de la même façon qu'un explorateur éprouvera des difficultés face à un organisateur. Ils ont pourtant beaucoup à s'apporter, pour peu qu'ils transforment leurs différences en atouts.

    L'intérêt principal du test HBDI dans la vie professionnelle ?

    Pour les personnes en quête d'orientation, il permet d'identifier les types de postes qui leur conviennent. Dans le cadre d'un recrutement, il aide à choisir le candidat dont le profil correspond le mieux aux qualités requises pour le poste à pourvoir. Il permet à un manager de construire une équipe à cerveau "total", donc plus efficace, et de répartir les tâches en fonction des facultés de chacun. Enfin, pour le collaborateur, cette prise de conscience des particularités individuelles permet de dédramatiser les tensions, de s'appuyer sur ses forces, d'accepter ses faiblesses, et surtout d'adapter sa façon de communiquer au profil adverse.

    Dans le prochain billet, je vous donnerai mon profil et vous dirai tous les enseignements que j'ai retirés de ce passionnant atelier.