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Ecologie & environnement - Page 4

  • Covoiturage

    Voilà un projet qui va m’intéresser ! Mettre en place une solution de co-voiturage dans mon entreprise. Ce matin, sur mon vélo, en observant le nombre de voitures avec 1 seul passager à bord et les auto-stoppeurs sur le bord de la route, je me faisais la réflexion qu’il y avait urgence.

    Parmi les avantages du co-voiturage en entreprise, outre la démarche de développement durable qui est l’un des chevaux de bataille de notre président, le partage des frais d’essence qui constitue une économie non négligeable, cela devrait permettre à nos 700 salariés de mieux se connaître.

    En effet, une des remarques qui revient le plus souvent depuis notre déménagement, c’est qu’on pensait que le regroupement de tout le monde sur le même site favoriserait les échanges, or l’immensité du siège et l’absence d’évènements fédérateurs a provoqué l’inverse.

    Mon boss m’a demandé de chercher des infos sur le covoiturage. Je vais voir comment mettre en place une base de données commune à toutes les sociétés du groupe. J’ai aussi trouvé un progiciel intégrable à notre intranet, 7ème sens, et une interview d’Aziz Senni, qui a créé ATA France, une entreprise de transport de personnes, inspirée du "covoiturage" ou du "taxi collectif". « Plus rapide qu’un bus et moins cher qu’un taxi », le tarif de la course est fixé à l’avance.

    Des solutions alternatives existent. Il faut juste forcer un peu notre individualisme. Et vous, est-ce que votre entreprise a cette démarche ? L’avez-vous déjà utilisé à des fins personnelles ?
  • Semaine de la solidarité internationale

    a85e793419262e0c03f6acc7fbf3a2fa.jpgDu 17 au 25 novembre, marchés solidaires, projections, débats, concerts, expos.

    Pour savoir ce qui se passe dans votre ville / quartier : www.lasemaine.org

    J’ai noté sur mon agenda les évènements du 13ème arrondissement (http://paris13acteurs.org)

    « Laissez-les grandir ici » de RESF – Film, théâtre, débat le dimanche 18 novembre (après la messe, de 15h30 à 17h30)

    « La vie et le CAC 40 » - Film, débat, apéro solidaire le mardi 20 novembre à 20h (Nicolas et Tonnégrande, je vous attend…)

    Conférence d’Albert Jacquard sur L’Ecole et la Solidarité le vendredi 23 novembre à 19h

    Exposition « Palestine : illusion ou réalité » du 18 au 25 novembre.

    Et aussi, pour comprendre et agir, le site-portail de la solidarité internationale : http://www.ritimo.org/

  • La nature se déchaîne

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    Cette violente pluie de grêle, qui a formé en à peine une heure une couche de glace de près de deux mètres, est la plus forte jamais constatée en Colombie depuis trente ans, a indiqué l'Institut d'études météorologiques le lendemain de la tempête du 3 novembre 2007.
    D'autre images tout aussi désolées et impressionnantes ici.

  • Utopie d'une société de l'éducation et du vivre ensemble (1)

    Hier soir, après la piscine, j’ai accompagné un ami à une conférence organisée par l'Université Populaire de l'Eau et du Développement Durable et animée par Albert Jacquard, éminent biologiste et humaniste. L'édito présentait ainsi la soirée " Dans une veine différente mais avec la même préoccupation humaniste, Albert Jacquard présentera l'utopie d'une société de l'éducation et du vivre ensemble."

    M. Jacquard a soulevé, avec un humour irrésistible, de nombreuses réflexions sur l’homme et notre société. Il faut dire que les participants à la rencontre n’en étaient pas dénués non plus. Je souhaitais vous faire un résumé de ce que j’avais retenu mais ce billet aurait été trop long. J’ai donc décidé d’en consacrer plusieurs à ce vieux monsieur passionnant et plein de sagesse. Je lui ai trouvé beaucoup de ressemblance avec l’abbé Pierre. Quel réconfort de l’écouter et de voir se dessiner la possibilité d’un monde meilleur ! Portrait ...

    Sur le changement nécessaire de nos modes de vie :

    Il a exposé les enjeux liés à la démographie galopante en soulevant la nécessité de changer nos modes de vie. « Quand je suis né, il y avait 2 milliards d'hommes, aujourd'hui il y en a 6 milliards, j'appartiens à la première génération dont l'effectif aura plus que triplé entre son arrivée et son départ. »

    Rappelé que les richesses de la terre n’appartiennent pas aux dirigeants des pays qui les abritent mais aux hommes d’aujourd’hui et de demain et qu’il est de notre responsabilité d’en faire un usage respectueux. « Qu'est-ce  qu'on  attend  pour  décider,  à  l'ONU,  que  toute  richesse  non renouvelable de la terre est patrimoine commun de l'humanité? »

    Sur l’individu

    Parlé d’amour aussi en évoquant le passage du clonage à la procréation. Comment deux bactéries, au lieu de se diviser, ont eu l’idée ingénieuse de s’unir pour créer le premier individu (indivisible, donc). (Au passage, ça me conforte dans mon rejet de l’expression fusionnelle « être la moitié de l’autre ».)

    Et M. Jacquard d’affirmer que le clonage serait un bond en arrière de 3 milliard d’années puisqu'à l'époque, seules les bactéries se reproduisaient à l'identique.   

    Pour en savoir plus sur l'Université Populaire de l'Eau et du Développement Durable : http://www.cg94.fr/UniversitePopulaire

    Et pour en savoir plus sur ce que pense M. Jacquard :

    http://www.ac-grenoble.fr/occe26/peda/jacquard.htm

    http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=997

     

  • Vélib et savoir-vivre

    77524b74b59e1a48866cace578ccdb54.gifCa m’amuse que les médias nous rebattent les oreilles avec le Vélib’ parisien depuis des semaines alors que ce concept existe depuis fort longtemps dans de nombreuses villes de province. En tant que cycliste quotidienne depuis 3 ans, isolée au milieu du flot d’autos et de piétons, je me suis réjouie de l’implantation des Vélib’ à tous les coins de rue. Enfin des alliés pour une ville plus respirable et plus silencieuse. Cependant, le comportement de certains conducteurs de Vélib’ qui font du vélo comme s’ils étaient sur une route de campagne me désole. Heureusement que j’en crois peu sur mon parcours quotidien …

    Samedi, devant le jardin du Luxembourg, c’était ambiance colonie de vacances : tongs aux pieds, les vélib' roulaient par 4, sans se soucier de la file de voitures bloquées derrière. Dimanche dernier, un couple qui devait nous rejoindre sur la péniche Concorde Atlantique a fini au poste pour avoir grillé un feu.

    Pour ma part, presque à chaque fois que je me trouve derrière un Vélib’, son conducteur fait les 2 bords de la chaussée, tourne sans regarder si quelqu’un est derrière et grille systématiquement les feux. Sans compter ceux qui me font grincer des dents à raser les portières des voitures en stationnement ou qui déboulent sur les trottoirs en zigzaguant entre le piétons.

    Il est vrai que la signalisation routière dans Paris n’a pas été faite en pensant à nous ! Et que même quand on respecte scrupuleusement le code de la route comme je le fais, on se heurte à l'hostilité des automobilistes et même de la police. Je me souviens de cet agent de la circulation qui m’avait interpellée alors que j’attendais tranquillement que le feu passe au vert. Elle me montre la piste cyclable sur le trottoir à ma droite et me dit « Vous avez une piste cyclable là ». Je lui réponds « Je sais, ça fait un an que je fais ce trajet tous les jours. Vous l’avez déjà prise, cette piste ? ». « Non, mais il faut la prendre, elle est obligatoire et si jamais vous avez un accident en roulant sur la chaussée alors qu’il y avait une piste cyclable, vous serez en tort », me dit-elle. « Vous devriez réviser votre code de la route, vous avez faux sur les deux points. Ce panneau (voir photo en haut à gauche) indique une piste facultative, comme toutes les pistes cyclables désormais. Et c’est parce que celle-ci est dangereuse, justement, que je la boycotte ». Le ton monte, son collègue se la joue à la John Wayne du bitume et commence à rappliquer, je les plante là mais j’étais furax !

    Attention aux gamelles et aux prunes, amis cyclistes ! Et ne vous laissez pas faire !