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Muzik - Page 2

  • Parce qu'elle bat au rythme de mon coeur

    Parce qu’elle est un trésor et mon refuge, parce que je l’ M., et que les soirs où je la lis, ma gorge se serre, mes yeux se brouillent et je voudrais être près d’elle, ma petite sœur aux cheveux noirs, ma luciole provençale, mon elfe des landes de pierre.  

    Parce qu’elle me l’a demandé, alors, aujourd’hui, je vais ôter le masque, quelques instants, et ça va pas être drôle, parce que j’aime les chansons triste, en fait.

     

    D'abord, il me faut rappeler le règlement :

    • Choisir cinq chansons qui vous ressemblent et expliquer pourquoi
    • Faire une playlist des cinq titres
    • Rajouter, en sixième position, La chanson (j'avoue, j'ai triché, y'en a 7, mon chiffre, mais j'aime pas les règles)
    • Et taguer 5 personnes de votre choix

    “Awa y’Okeyi” (Si tu t’en vas) par papa Wemba

    Parce que l’Afrique et surtout le Zaïre, parce que le lingala est une langue magnifique, comme une musique, qui fait battre motema na ngai,et que Papa Wemba est un grand musicien.

     

    « Let’s get it on » par Marvin Gaye

    Parce que s’il n’y en avait qu’un ce serait lui, Marvin.

    Parce qu’à chaque fois, je rugis et ça me fait rire « Ahhhhhhhh  Babe! » parce que come on and get it on, putain ! la vie est belle ! et que je finis toujours en tapant dans mes mains, vous rigoleriez de me voir, je suis Marvin et les chœurs, mon corps bat le rythme du cœur.

    Parce que « Let’s get it on » c’est l’amour universel, charnel et fraternel, et moi je suis sous perfusion, faut pas en perdre une goutte, ça urge, question de vie ou de mort.

    We’re all sensitive people, with so much to give,understand me, sugar,

    Since we got to be, let's live, I love you

    There’s nothin' wrong with me lovin' you, baby no,no,no

    And givin' yourself to me can never be wrong if the love is true

    Don’t you know how sweet and wonderful life can be?

     

    “The Scientist” par Coldplay

    Come up to meet you, tell you I'm sorry, you don't know how lovely you are

    I had to find you, tell you I need you, tell you I'll set you apart

    Tell me your secrets, ask me your questions, oh let’s go back to the start 

    Parce que ma blessure secrète, parce qu’il m’avait quittée avant que je ne parte, parce qu’il a menti ce soir-là et que depuis, je ne crois plus aux serments d’amour, je crois à aujourd’hui et maintenant, et ta peau contre la mienne, et c’est tellement mieux.

     

    “If I was your girlfriend” par Prince

    Would you run 2 me if somebody hurt u,

    Even if that somebody was me?

    […]

    Would u let me wash your hair
    Could I make u breakfast sometime
    Or then, could we just hang out, I mean
    Could we go 2 a movie and cry together
    Cuz 2 me baby, that would be so fine

    Parce que le masculin dans le féminin, et vice-versa, parce que ce sont les gestes simples qui me bouleversent, et l’amour sans dire je t’aime, et que si je répondais oui, un jour, alors ce serait toi et pas un autre, pour la vie.

    Et puis, parce que c'est la chanson idéale pour un strip-tease ! ;)

     

    « Les deux guitares » par Charles Aznavour

    Je veux rire et chanter
    Et soûler ma peine
    Pour oublier le passé,
    Qu'avec moi je traîne
    Apportez-moi du vin fort
    Car le vin délivre
    Oh versez, versez-m'en encore
    Pour que je m'enivre 

    Parce que c’est la guitare qui a bercé mon enfance, parce que déjà les fêtes me rendaient tristes, parce que la musique tzigane, parce que j'ai l'âme nomade, parce que l’arrachement, l’exil ou la fuite.

    Parce que les yeux fermés, je tournerai comme une toupie, dans une robe aussi légère que mon cœur sera lourd, et peu à peu, le sourire se figera et mes joues seront mouillées, mais je dirai : « Je suis heureuse » et ce sera vrai, et faudra faire semblant d’y croire.

     

     

    « Many rivers to cross” par Jimmy Cliff
    Many rivers to cross,

    But I can't seem to find my way over
    Wandering I am lost
    As I travel along the white cliffs of
    dover

    pour les soirs où dans un ciel noir, je plane, je crie, mais personne n’entend alors je plonge d’une falaise, grisée par la vitesse, j’écrase l’accélérateur, fenêtres ouvertes, le vent me gifle, je rêve que je m’envole, suffirait d’un coup de volant, « tapera, tapera pas », le dernier grand frisson, à quoi bon …

     

    Et LA chanson :

     

    “Wild is the wind” par Nina Simone

    For my love is like the wind … and wild is the wind

    Give me more than one caress

    Satisfy this hungriness …

    Let the wind blow through your heart […]

    Like a leaf clings to a tree … oh, my darling, cling to me”

     

    Parce que sauvage et affamée, oui.

    Parce que ce fut la première fois que la musique a embrasé mon corps, comme une caresse, comme quand on fait l’amour, doucement d’abord et puis la sueur, les cris et la tornade qui emporte et qui te jette loin, les frissons, le cœur qui s’emballe, les tripes qui tricotent, j’en ai pleuré des rivières.

    Parce que sa voix me déchire, et son histoire aussi, parce que je suis émue quand elle implore « Ne me quitte pas ».

    Mais surtout, surtout, parce qu’elle, Nina, je l’ai croisée, au 7ème ciel, elle m’a pris les mains, je lui ai dit que je l’aimais, depuis toujours et à genoux devant elle, émue aux larmes, j’ai contemplé son visage de statue africaine, ces lèvres épaisses qui avaient tant aimé et crié leur désespoir, ces yeux noirs de colère, parce que « si j’avais eu le choix, j’aurais rendu coup pour coup, j’aurais été une tueuse ».

    Ce jour-là, dans le bel oiseau de métal, quelque part au-dessus de l'océan, j’ai plongé dans le reflet de ses yeux et j’ai vu une petite fille.

     

    Mon club des 5, (pour la musique, siou plaît !) :

    Comme Une Image

    Zorg

    WajDi

    Pascal

    Rony

     

  • Oumar à la Boule Noire

    En attendant JM hier, dans la salle de la Marmite, un resto de Pigalle, j’observais les serveuses.

    Je remarque l'une d'elles, cheveux ras, franchement masculine dans son jean sur boots et son débardeur sur une carrure de mec, et la mine renfrognée de celles qu’il faut pas énerver. L’a pas l’air commode. Et en effet, quelques instants plus tard, je la vois débouler en terrasse et embrouiller un groupe de 3 qui avaient bougé des tables pour se réunir. Elle tourne le dos, ils se lèvent et partent. Le service à la française, me dis-je en haussant les sourcils. Elle est maintenant en salle, à ma gauche, et passe sa mauvaise humeur en remettant en place tables et chaises à grands coups de lattes.

    A côté de moi, un couple s’installe  et entreprend de déchiffrer le menu. La serveuse (une autre) se pointe pour prendre la commande, ils fixent toujours le menu, je me dis « oula ils vont se faire secouer, ça dépote ici, z’avez pas intérêt à traîner si vous voulez bouffer », mais non, celle-là est plus sympa et finalement ils choisissent le truc le moins risqué : du poulet. Moi, perso, j’aurais pris le coq au vin.

    JM arrive, on mange vite fait deux salades, je me lève pour aller aux toilettes, j’avance derrière « la boxeuse » qui se tourne, me regarde en coin et lance « qu’est ce qu’il vous faut ? ». Je bredouille « Les toilettes ».

     

    Il est 20h30 quand on pénètre dans le sous-sol de la Boule Noire. Merlot a bien la patate et nous fait rire en sautant comme un cabri sur « Chuis chaud ». J’essaie de repérer Thierry, le manager d’Oumar Thiam, avec lequel j'ai échangé quelques mails fort sympathiques.

    Oumar commence son concert seulement accompagné de sa guitare. Des chansons tristes, une sur sa mère, simplement intitulée « Mother ». Je retrouve ce timbre si particulier qui m’avait fait frissonner un soir, dans ce wagon de la ligne 6.

    Crâne nu (dans mon souvenir, il avait des dreads), il a vraiment une bonne bouille, s’excuse, sa voix est éraillée, il a pris froid. Quelque chose en lui me rappelle mon pote cubain Tony.

    Il invite sur scène deux filles, l’une batteuse et l’autre bassiste, et là ça claque vraiment, il entonne « Children in the sun », LA fameuse chanson, j’enlève mes talons, je chante avec lui à tue-tête, puis « Roses » et « Man in the street ». Ca te plaît, JM ? Oui, il est bon.

    Ca y est, j’ai reconnu Thierry, je l’aborde, salut c’est moi Fiso la blogueuse, il est surpris de me voir là, demande « Alors ça te plaît ? » et dit « Faut ramener du monde, Oumar joue le 6 novembre au Divan du Monde ». Z’avez noté, les amis ?

  • Spleen et Keziah

    Hier, j'ai filé sur mon vélo jusqu'au quai des Célestins pour le concert de Spleen à 17h. Bon, je suis arrivée à 17h20 vu que je suis partie à l'heure ou je devais y être. Vous suivez ?

    [C'est marrant, en ce moment, je n'arrête pas de faire ce trajet jusqu'aux alentours de l'Institut du Monde Arabe. La veille, j'ai retrouvé Y. au Jardin des Plantes pour une petite sieste au soleil et un thé à la menthe à la mosquée de Paris. Ensuite, je l'ai suivi sur son Vélib' jusque dans le Marais avant de rejoindre un ami à Ménilmontant. Un verre à la terrasse du Karton puis des moules-frites au bar du Lycée - mon petit doigt m'a dit qu'une de mes copines blogueuses avait fait le même parcours une semaine plus tôt- avec en fond sonore le fado-flamenco de Samir sur sa guitare. Une bien belle soirée même si le rosé m'a moyennement réussi.]

    Revenons à Spleen. J'avais suivi en live sur radio Nova une Nuit Zébrée complètement déjantée et assez coquine ou il avait fait monter du public sur scène. Si je me souviens bien, il avait fini en caleçon. Alors hier, quand il a demandé que des filles montent le rejoindre, je me suis abstenue. Il a de l'énergie le garçon, de beaux abdos qu'il exhibe et c'est un sacré coquin, aussi sensuel que sa musique. Je n'ai pas été déçue et j'ai sauté comme une dingue sur "Baby I wanna love you everywhere..." Oooooh yeah !

    J'aurais dû rester sagement à Paris Plage car quand je suis revenue quelques heures plus tard avec mes cop's, c'était blindé. Elles étaient toutes les deux un peu claustro, alors on est restées sur le quai en haut. Du coup, on a vu Keziah sortir de son bungalow. Comment il est trop beau ! Fin, racé, vraiment élégant avec son chapeau et son costume. Quand le concert a démarré, impossible d'apercevoir autre chose que le bout de sa guitare mais on l'entendait, ça oui. Alors quand y'a eu moyen de se faufiler en douce pour le voir à quelques mètres, j'ai pas été la dernière. Jusqu'au moment ou la sécurité est venue nous chasser comme des malpropres. Alors, au milieu de la foule, j'ai fermé les yeux et chanté "Beautiful Emilie", "Femiliarise", "Rythm is love" et tout son premier album que je connais par coeur. Et puis, pas grave, j'ai eu ma photo avant que la sécu nous chasse... "Vas-y Fiso, shoote" qu'elle disait ma petite soeur ...

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    PS : M., Spleen sera à Avignon en novembre, check it up baby !

  • La rua Madureira

  • Zik à Paris Plage : top départ !

    Ca y est, la période des concerts à Paris Plage démarre !

    Le programme complet est :

    Je ne connais pas beaucoup des artistes programmés alors vos conseils sont les bienvenus. Pour ma part, je vous recommande David Walters et vous préviens que je ne suis pas dispo le 16 août because je ne raterai pour rien au monde (non, même pas toi) Spleen et Kéziah Jones !