Ca a commencé la semaine dernière, quand le lendemain d'un dîner carnassier chez les plus beaux yeux de la blogosphère féminine, j'ai reçu ce sms :
« Alors les dépravées, pas trop mal aux cheveux ce matin ? Je vous embrasse »
J'avais super mal aux cheveux, c'est vrai mais il a quand même réussi à me faire éclater de rire. En revanche, j'ai moins rigolé en sortant de la Comète, le lendemain soir.
Le week-end dernier, je me suis vautrée comme une merde en tombant de mon lit (un futon posé au sol, oui, on ne rigole pas, au fond, je vous vois ...). J'ai mal rebondi, pour une fois, et après un bras droit en vrac pendant plusieurs jours, j'ai le cou complètement bloquée depuis 3 jours.
Au boulot, j'ai dit que je m'étais fait capillotracter un peu violemment (spéciale dédicace à Deftones). Ils ont adoré l'expression.
Depuis 3 jours que je suis clouée à ma chaise longue et collée à ma bouillotte, les mails et appels se succèdent. Majoritairement de blogueurs et blogueuses, est-il besoin de le préciser ...
Ce mail très drôle ce soir, d'un blogueur qui a commenté une photo de moi sans me reconnaître : « Je te souhaite un bon weekend avec la possibilité d'un 90° de rotation de la tête ;) »
Et il y a quelques minutes, un sms de mon pote le roi des pâtes à la sauce Monoprix :
« Avec Igor, on a trouvé une solution contre le torticolis : faut sucer ma belle ! »
(z'avez vu comme ils compatissent mes potes, ça me réchauffe le coeur, tiens ...)
J'ai répondu : « T'es malade ? Tu veux que je me dévisse la tête pour de bon ? P 'tit con ! »
(la raclée qu'il va se prendre, lui, lundi soir à Lyon ...)