Formule à 12 € (entrée + plat ou plat + dessert)
Ouvert le midi uniquement du lundi au vendredi.
L'Equisetum
89 rue Victor Hugo à Ivry sur Seine
Tél : 01.46.72.44.73
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Formule à 12 € (entrée + plat ou plat + dessert)
Ouvert le midi uniquement du lundi au vendredi.
L'Equisetum
89 rue Victor Hugo à Ivry sur Seine
Tél : 01.46.72.44.73
L’adresse :
51 avenue de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre (également une adresse à Pantin)C’est sur la route de la Comète !
Un homme lit le journal et dit à son épouse :
Savais-tu que les femmes utilisent 30.000 mots par jour et les hommes 15.000 ?
Sa femme lui répond :
C'est facile à expliquer, il faut toujours répéter deux fois la même chose aux hommes.
L'homme se retourne vers elle et dit :
Quoi ?
Du plus loin que je me souvienne, le samedi midi, ma mère n’a jamais eu besoin de s’interroger sur le plat du jour. Si pour certains, « le lundi c’est ravioli », pour moi, jusqu’à ce que je vole de mes propres ailes, ce fut « le samedi, c’est steak frites ». Les frites, la chasse gardée de mon père, du choix des patates au produit fini, la marque de fabrique de ce gars du Ch’ Nord, en dehors de son physique de viking. Peu-être inconsciemment, un lien générationnel avec ses ancêtres flamands, des forains qui tenaient justement des baraques à frites. Aujourd’hui encore, quand j’ai la chance de déjeuner avec eux un samedi, et que mon père demande innocemment « Qu’est ce qu’on mange ? », ses moustaches frisent de plaisir en m’entendant répondre « Ben ! Steak frites bien sûr ! ». Pas question de manger autre chose quand je suis là.
Il faut dire que les frites de mon père, c’est un repas de fête, pour moi. Des frites dorées, moelleuses et grossières, taillées au couteau et assez épaisses pour sentir tout le goût de la patate, cuites à la Végétaline et abondamment saupoudrées de sel. A chaque fois qu’il pose négligemment le plat en pyrex au centre de la table, tout en guettant ma réaction du coin de l'oeil, je redeviens la fille de mon père. La petite fille blonde qui, devant des frites "étrangères" refusait (et refuse encore souvent) poliment mais fermement toute infidélité par un « Merci, mais je mange que les frites de mon père ». Aujourd' hui encore, mon visage s’éclaire à chaque fois d’un sourire enfantin. J’ai compté. J’ai dû commencer à manger les frites de Pap's vers l’âge de 6 ans et chaque semaine jusqu’à 22 ans. Sans compter les vacances d'été où faute de friteuse, notre régime était chamboulé, ça fait que j’ai connu ce moment de grâce au moins 700 fois (16 années x 45 semaines). Et je ne m’en suis jamais lassée.
Il est cependant un ingrédient particulier qui fait du steak frites de mon père un plat à nul autre pareil. Un bocal jaune orangé qui, s’il venait à manquer sur la table –ce qui fut rare - lui gâchait presque le goût de ses frites. C'est le Picalilli.
Si vous n’êtes pas chti'mi, belge, hollandais ou anglais, vous écarquillez sûrement les yeux en vous demandant ce qu'est le Picalilli. Laissez-vous guider par le descriptif de la maison mère, Heinz :
« Picalilli Extra met en avant vos sens : la couleur pour les yeux, l'onctuosité et le croquant des légumes pour le toucher, la saveur pour le palais ... et même le petit bruit lors de l'ouverture du couvercle.»
Pour ma part, j'ignorais, jusqu'à samedi dernier, que ce condiment eût un quelconque lien avec la région d'origine de mon père. D'après mes recherches, il est surtout consommé ailleurs avec des viandes froides ou tartiné sur les tranches de pain qui composent un sandwich. Je pensais que le Picalilli était une fantaisie de mon père car je n'ai jamais vu personne d'autre que lui en manger avec ses frites. Je n'ai même pas le souvenir de l'avoir vu à la table de mes grands-parents paternels, ni de ses frères et soeurs. Mais samedi dernier, lorsque mon Pap's posa son plat de frites et le fameux bocal jaune sous le nez de ma copine S., moitié chti elle aussi, celle-ci s'écria "Oh du Picalilli, mon père en mange aussi avec ses frites!". Je réalisai alors que Pap's, en quittant son Nord natal, avait emporté dans ses bagages, à travers tous les pays dans lesquels il avait vécu, un petit bocal jaune comme le soleil qu'il a dans le coeur.
[crédit photos : Pap's qui a bien voulu immortaliser son bocal]
Damdam, ingénieux inventeur du Blog-it express, avait lancé une invitation à un apéro organisé par son agence, Heaven. La soirée « Get connected » avait lieu dans le très élégant espace Cléry, un ancien atelier de confection coiffé d’une verrière, en plein cœur du Sentier.
Comme j'avais un dîner de filles ensuite avec 2 de mes anciennes hôtesse, Jess et No, je leur ai proposé de me rejoindre pour l'apéro. En entrant, j’ai reconnu Môssieu Resse et entre deux petits fours, j’ai engagé la conversation avec MisterP, nouveau-né de la blogosphère depuis juillet. Il tient un blog sur lequel il publie une photo par jour. En rentrant hier soir, j’y ai jeté un œil et apprécié les photos autant que les légendes. No, toujours aussi pétillante et spontanée, était très à l’aise dans ce monde inconnu des blogueurs. La salle se remplissait peu à peu, MisterP a désigné Damdam que j’ai remercié de son invitation. Pami les convives, la jolie Léna redevenue brune et Manou, une des maîtresses de maison de « Ménagère de moins de 50 ans ». Nous avons un peu égratigné les blogs de filles fashion obnubilées par le moindre remous épidermique ou le dernier sac dont le prix assurerait un mois de nourriture à une famille entière sous d’autres contrées.
Jess, puis J., nous ont rejointes peu après. Toujours aussi classe, Jess, et rayonnante de bonheur depuis qu’elle est amoureuse. Une superbe métisse dotée d’une gentillesse et d’une simplicité qui ne fait qu’ajouter à son charme. Vers 20h45, nous avons quitté l’espace Cléry avec MisterP qui a accepté de se joindre à nous pour le dîner (à l’origine un dîner de filles).
Au Madras Café, fortement recommandé par Ma Shik Shik, ma mère indienne, j’ai dégusté un thali et l’incontournable cheese nan, dont je pourrais faire un repas. Pas fan du thali, ça manquait de viande J mais le reste de la table s’est régalée. La nourriture servie dans des plats en métal était délicieuse, les portions généreuses et les serveurs particulièrement attentionnés ; ils ont même réapprovisionné nos coupelles vides. Pendant le repas, nous avons parlé boulot (un peu) et nous nous sommes rappelés nos folles soirées ; celle où nous avions dansé sur les tables du Tsé jusqu’à 5 heures du matin puis une autre, chez moi, où lors d’un apéro transformé en soirée dansante, j’avais entrepris une série de roulades sur un des poufs de mon appartement sous l’œil inquiet de mon frère. C’était cool de revoir les filles, faudra qu’on se refasse ça plus souvent et qu’on aille faire vibrer les tables du Tsé à l’occasion ! Merci encore à Damdam pour cette soirée.
Madras Café au 180, rue du Faubourg Saint-Denis, Paris 10ème.