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2yeux2oreilles - Page 191

  • Bonbon à la rhubarbe et son parfait glacé à l'anis

    41bba5fd7011ee9d4a2734ec52ea5683.jpgRhubarbe, anis et pâte d'amande, tout ce que j'aime et en ce moment, j’ai envie de bonbons !

    Pour 6 personnes / Préparation : 20 minutes.

    Parfait :

    • 5 jaunes d'oeufs
    • 3 oeufs
    • 150 g de sucre
    • 1/2 litre de crème
    • 500 g de rhubarbe
    • 50 g de framboises
    • quelques gouttes de pastis

    Bonbon :

    •  6 feuilles de brick
    • 1 kg de rhubarbe
    • 200 g de sucre
    • 1 c. à café de cannelle
    • 200 g de pâte d'amande
    • 30 g de beurre
    • sucre glace

    Parfait :
    Mélangez les jaunes, les oeufs et le sucre, jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la crème fouettée.
    Epluchez les tiges et coupez la rhubarbe en petits dés, faites-en une purée, ajoutez-y les framboises écrasées, en coulis.
    Faites bien réduire, laissez refroidir avant de mélanger avec le reste. Ajoutez quelques gouttes de pastis et mélangez.
    Mettez au freezer.

    Bonbon :
    Epluchez les tiges de rhubarbe, puis coupez-les en dés de 1,5 cm de côté.
    Sautez-les au beurre, dans une poêle bien chaude, avec le sucre et la cannelle. Attention de ne pas trop les cuire, il faut juste les "casser". Egouttez-les dans une passoire et réservez.
    Découpez les feuilles de brick en 2, en coupant les bords, pour avoir des rectangles.
    Etalez la pâte d'amande sur 2 mm d'épaisseur, puis découpez des rectangles plus petits que ceux des feuilles de brick. Déposez-les sur cette pâte, couchez dessus un boudin de rhubarbe sautée, refermez en roulant, puis attachez les 2 extrémités avec de la ficelle à rôti, pour obtenir un bonbon.
    Passez ensuite à la poêle bien chaude dans du beurre clarifié.
    Colorez-les bien, puis déposez-les sur une grille.
    Saupoudrez-les de sucre glace et glissez-les au four à 220 degrés pour les glacer, pendant 3 ou 4 mn.
    Coupez les ficelles et dressez, en les accompagnant du parfait glacé ou d'une glace vanille.

    (recette de Etienne Krebs – l’Ermitage)

     

  • 2 paires pour le prix d'1 !

    Après le "bonbon à la rhubarbe sur parfait glacé à l'anis", la recette de Fiso :

     

    "Bonbons qui ne laissent pas de marbre sur parfaits et brûlants Adonis"

    (attention aux caries)

     

    a33d7240b5ab926cf4ee5e479f6f7ae0.jpg

     

     
  • Next One

    C'est nouveau, c'est un bar lounge club à Saint-Germain des Prés, dans une cave voutée avec pierres apparentes, et j'ai bien envie d'aller y faire un tour ...

    World Music à l'honneur chaque soir, du mercredi au samedi

    Next One

    15 rue Bernard Palissy, Paris 6ème

    Tél : 01.45.48.42.22

     

  • Paix à son âme

    4947c49ab8d94c43a9ad63da484886b9.jpgJean-François Bizot, fondateur du magazine Actuel, de radio Nova en 1981 et de la radio jazz TSF, est mort hier soir. Homme de radio, de cinéma, de presse et de littérature, il a parcouru l'Afrique dans tous les sens et a beaucoup fait pour les musiciens africains.

    Nova est en deuil ce soir.

  • Hommes, je vous aime

    Cette semaine commencée dans le trouble se termine dans la joie. Un peu à l’image de la carte « Joie-Tristesse », que j’ai tirée lundi dernier en arrivant à une soirée sur le développement personnel, et qui représentait une nuée de papillons multicolores qui quittent le gris et les pierres pour s’élever vers la lumière.

    Cette soirée abordait les archétypes qui concernent chacun de nous et dans lesquels, à moins d’en prendre conscience, nous sommes empêtrés.

    Vous savez, ces petites phrases avec lesquelles on grandit : « tu es ceci ou cela », celles qu’on se répète à soi-même « je suis trop ceci ou trop cela » ou qu’on s’invente, « les autres sont toujours ceci ou cela ». Ces phrases qui, à force de se dérouler dans notre tête, deviennent des vérités mais surtout des prisons.

    J’ai construit ma personnalité en opposition à ces phrases avec lesquelles j'ai grandi et je me suis appliqué à devenir, sur de nombreux points, l’exacte opposé de l’image qu'on m'a donné de moi-même. Je me revois, les dents serrées, la rage dans la tête : « Non je suis pas comme ça ». Ceci pourrait faire l’objet d’un billet à lui seul et ce n’est pas le moment ; j’y reviendrai.

    Au cours de cette soirée, je regardai ma carte sans comprendre pourquoi j’avais choisi celle-là et surtout ce qu’elle signifiait. La jeune femme qui me l’avait présentée m’avait dit rapidement que dans une relation, je cherchais avant tout la joie, mais il me semble que c’est le cas de tout le monde, donc je restai sur ma faim. Pendant ce temps, l’intervenant abordait des schémas qui me parlaient beaucoup plus que ma jolie carte colorée : la reconnaissance, l’abandon, la liberté.

    A la fin de la soirée, je m’approche d’une table sur laquelle sont vendus des livres. Une femme m’encourage à poser des questions. Je me lance et lui montre ma carte en demandant « Pourquoi celle-là ? ».

    Elle demande ce qui me parle le plus : joie ou tristesse ? La joie, bien sûr !

    A ce moment, elle me dit qu’en plongeant son regard dans mes yeux, elle voit des papillons, comme ceux de la carte, que mes yeux pétillent et que je suis pleine de vie. Et même que cette intensité lui donne la chair de poule.

    Au lieu de me faire plaisir, ce compliment me plombe de tristesse. On me parle beaucoup, trop à mon goût, de mes yeux en ce moment. Mon expressivité dérange parfois, on m’a même dit qu’elle faisait peur. Elle me dérange aussi parce qu’elle trahit des sentiments que je voudrais cacher. Pas l’amour ou le désir parce que ça ne me dérange aucunement de les exprimer comme ça, mais la colère, la tristesse ou la haine.

    La joie, oui, j’ai bien compris, je suis quelqu’un de joyeux, mais la tristesse ? Pourquoi ? Elle me répond « Vous connaissez l’histoire du clown triste ? » Là, mon sourire se fige. Touché.

    C’est drôle comme certains mots reviennent régulièrement. Je repense aux conversations récentes que j’ai eues avec des hommes qui me sont chers.

    MP m'a serrée dans ses bras, une étreinte forte, comme une étreinte d'hommes, et m'a donné un conseil. Pas celui que j’attendais, mais le même que ces mêmes amis m’ont glissé à demi-mot et que j’ai refusé d’écouter. Elle m'a invitée à libérer la part de moi-même que je n'ai jamais acceptée, au point de la laisser pétiner. Dans le métro, au retour, j’ai une boule dans la gorge mais je sens que quelque chose s'est débloqué. Peut-être que j'avais besoin que ce conseil vienne d'une femme qui ne sait rien de mon histoire ?

    Je la sens mal  commencée, cette semaine, mais elle se déroule, sereine, peuplée d’hommes pleins de tendresse et de sollicitude. Aucun qui soit mon amant et pourtant tous bienveillants et attentionnés, comme s’ils sentaient que j’ai besoin de cette chaleur et de leur amitié. Prête pour une montée en puissance de moi-même.

    Mardi, je rentre frigorifiée et un rendez-vous annulé me donne l’occasion de profiter du délicieux pot-au-feu que mon frère a préparé et qu’il me sert, devant la télé.

    Mercredi, je pédale jusqu’à la Comète où le vieux Jacques m’offre une rose et une orchidée. Puis je rejoins Paris Carnet et là, c’est Giao, le moral pourtant en berne, qui m’offre une rose. Quel gentleman celui-là ! En rentrant à la maison ce soir-là, je découvre un paquet à mon intention. Un mot griffonné pour « l’amoureuse de l’eau et adepte des doigts de pied en éventail » et un beau livre sur le rêve et l’eau. En le feuilletant avant de dormir, je m’interroge sur toutes ces marques d’affection que je reçois.

    J’ai souvent eu du mal à accepter des gestes d’amour, bien plus que d’en donner. Mais là, je savoure ce qu’on me donne, je le prends parce que j’en ai un énorme besoin, en ce moment.

    Si j’essayais d’être à l’écoute de moi-même et de baisser la garde, juste un peu, pour laisser l’autre rentrer dans mon périmètre ?