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2yeux2oreilles - Page 231

  • Automne le 23 ?

    Ca fait 3 jours que je râle contre "eux", ceux qui ont décidé que cette année l'automne démarrerait le 23 septembre.

    J'étais convaincue que tous les changements de saison se faisait un 21. Il est vrai que j'étais plutôt mauvaise en sciences à l'école et que je n'ai en particulier jamais rien compris à la course des astres et des planètes. J'ai donc appris ce matin que les équinoxes d'automne et de printemps n'ont pas lieu à date fixe pour cause de mécanique céleste. Météo France m'apprend même que l'automne a commencé le 1er septembre !

  • Call me Bruce

    Michoko a décidé, sur les bons conseils de son frérot amateur d'arts martiaux, de s'inscrire à des cours de kung-fu. J'aime bien donner des kicks et le kung fu entretient la souplesse, alors j'ai décidé de me défouler dans un club d'arts martiaux à Vanves.   

    Cours d'essai de wing chun kung fu mercredi dernier à 20h00. Je connais déjà le club car j'y ai assisté à des cours de Pen chak silat que suit un collègue. Nous sommes 4 femmes pour le double d'hommes. J'avais peur que ce soit un peu mou, j'ai été servie !

    Après une séance d'échauffement, j'ai travaillé avec un jeune homme qui fait du kung fu depuis un moment. Au bout de 10 minutes, je dégoulinais de sueur, finalement c'était pas une bonne idée le jogging en coton doublé et le sweat à capuche.

    On commence à se taper mutuellement. Ca paraît facile, comme ça, quand on regarde un film de Bruce Lee mais c'est loin d'être évident. Je m'entêtais à parer les coups avec les mains au lieu d'utiliser les avant-bras, ce qui n'est pas une bonne idée vu que je me suis déjà pété les 2 poignets (en même temps en plus, j'ai fait le pingouin et j'ai bu mon thé à la paille pendant 6 semaines). Enfin ça c'est une autre histoire qu'il faudra que je vous raconte un jour.

    Pendant tout le cours, j'ai donné des coups de pied avec enthousiasme. A un moment, le prof nous dit de prendre des espèces de mini-matelas en mousse dans lequel l'autre tape. J'ai bien l'impression que ça a beaucoup amusé mon partenaire de me voir décoller à chaque coup de pied. Et pourtant je me cramponnais à mon matelas comme à une bouée. Je me le suis même pris dans le pif, je faisais pas la fière et j'étais toute rouge. Qaund ça a été mon tour, j'ai tapé comme une bourrine ce qui fait que je suis repartie couverte de bleus. La prochaine fois, je suivrai les conseils de mon partenaire qui m'a dit que j'étais pas obligée de taper ... mais alors ça veut dire qu' il ne faisait que m'effleurer ???  Bon, son conseil il est gentil mais à la fin du cours, quand j'avais déjà mal partout, c'était plus trop utile ...

    En fin de séance, j'ai tenté de suivre une espèce de chorégraphie que faisait le prof. Ca m'a rappelé ma première séance de step; je m'élancais avec enthousiasme à droite quand tout le monde partait à gauche, j'avais vraiment l'air d'une quiche. Ensuite on a fait des exercices d'étirement (aïe les adducteurs !) et pour les volontaires, séance d'abdos. Vu que j'étais déjà en compote et que mes abdos sont un peu moletonnés, je suis restée. Arrivée chez moi, j'ai essoré mes vêtements et fait un rapport complet à Esteban qui s'est bien marré.

    C'est décidé, je m'inscris !

  • Quand on va au bois ...

    Il est plus de 23h00 mais je ne pouvais aller me coucher sans partager ma bonne humeur. J'ai promis de ne pas dévoiler l'identité de la malheureuse qui vient de me faire rire aux éclats au téléphone. Toutes mes pensées l'accompagnent alors qu'elle part se coucher au chaud avec ses tiques (au cul et ailleurs). Voilà ce que c'est que d'aller traîner dans les sous-bois malgré les bulletins d'alerte ... Je pense à vous, chers lecteurs qui jouissez de la proximité de la verdure, faîtes attention, les tiques pullulent dans les bois et s'accrochent partout. J'ignorais que ces sales bêtes raffolaient aussi des humains (faut dire que la dame a la peau sucrée). Ah la vie au grand air ! l Le contact avec la nature ! La cueillette des champignons au soir tombant !

    Le collier anti-tiques ne seyant vraiment qu'aux chats, c'est à la pince à épiler que le fidèle compagnon de la dame traque les bestioles sans relâche depuis plusieurs jours. Déjà un peu toquée, la voilà tiquée !

  • Larousse 2006

    Et merci à M'sieu Chic Chic de continuer à me divertir ... ce Larousse Djeun'z devrait plaire à Arno du Saint Kant ...

    Pour que vous ne soyez pas trop ringard vis à vis des "jeunes" qui vous entourent ...

    * Balle (C'est de la) : Exprime l'enthousiasme, quelque chose de bien, de beau, de positif. "Cette meuf, c'est de la balle" (Je ne suis pas insensible aux charmes de cette demoiselle).

     * Bouffon : Qui ne s'apparente pas au clan. "Nique lui sa race à ce bouffon ! "(Rabats lui son caquet à cet individu qui ne s'apparente pas à notre milieu !).

    * Carotte : Du verbe carotter (extorquer, voler), mais dans une forme invariable. "Il m'a carotte un zedou de teuchi, l'bâtard, tu vas voir comment je vais le niquer grave" (Le scélérat m'a dérobé douze grammes de cannabis, il va s'en mordre les doigts).

    * Chelou : Bizarre, inhabituel. Par extension, qui ne s'apparente pas au clan. "La prof d'anglais elle a des veuch tout chelous "(Ce n'est pas tous les jours que l'on voit une coupe de cheveux aussi inhabituelle et cocasse que celle de la professeur d'anglais, qui par extension ne s'apparente pas à notre milieu).

    * Comment : Exprime l'intensité. "Comment je lui ai niqué sa race à ce bouffon !" (Je sors indéniablement vainqueur du combat qui m'a opposé à cet individu qui ne s'apparente pas à notre style de vie, ceci dit en toute modestie, s'entend, et avec la sportivité qui s'impose en de pareilles circonstances).

    *Foncedé : Se dit d'une personne qui vient de consommer du cannabis. "Je suis foncedé" (Mon regard est vitreux, je perds mes mots, un mince filet de bave s'écoule sur mon menton et je rigole comme un décérébré, sans aucune raison. J'ai payé assez cher pour me mettre dans cet état. Bref: je viens de consommer du cannabis).

    *Gun : Arme à feu. "Ziva prête moi ton gun, l'aut'bâtard y m'a manqué de respect" (Pourrais-tu s'il te plaît me prêter ton arme à feu, afin que je règle son compte à l'importun qui n'a été qu'à moitié urbain à mon égard).

     *Kiff (er) : Apprécier. "Comment je kiffe trop son cul" (Le sien postérieur n'est pas sans éveiller chez moi des pulsions bien naturelles, qui me mettent dans une humeur joviale, pour ne pas oser dire gauloise).

    *Mortel : Bien, beau, dont on peut se réjouir (invariable). "Elles sont trop mortelles tes Nike" (Vos chausses s'entendraient fort bien avec mes pieds, aussi vous demanderai-je de m'en faire l'offrande sans opposer de résistance).

     *Mito : Mensonge. Dérivé de mythomane (menteur). "On me fait pas des mitos à moi, bouffon !" (Je ne suis pas le genre de crédule à qui vous ferez gober vos sornettes, individu qui n'appartient pas à notre milieu !).

    *Race (sa) : Exprime le mécontentement. "Sa race !" (Je suis d'humeur maussade). "Sa race, c'bouffon !" (Mon anneau pylorique est complètement fermé. C'est le résultat de la proximité de cet individu).

    *Sérieux : Indique que le propos est grave, solennel, et qu'il faut donc lui accorder le plus grand crédit. "Sérieux, j'kiffe trop son cul à votre fille" (Monsieur, j'ai l'honneur de vous demander la main de votre fille).

     *Tèj : Jeter, refuser, réfuter, envoyer promener. "T'aurais vu comment Jamel il a tèj la prof d'anglais !" (Le facétieux Jamel ne s'est pas laissé démonter face aux réprimandes de la professeur d'anglais !).

    *Trop : Exprime l'intensité. En cela, synonyme de comment. Trop et comment peuvent éventuellement cohabiter dans la même phrase, pour exprimer une intensité très élevée. "Trop la honte, ce blouson" (Ce blouson est ridicule, et dans des proportions considérables). "Trop comment je suis foncedé" !" (J'ai fumé une quantité déraisonnable de cannabis. Je crains que mon acuité intellectuelle en pâtisse pour la paire d'heures à venir).

    *Truc-de-ouf : Désigne une chose peu commune, qui dépasse l'entendement : "C'est un truc de ouf" ! (Mon dieu, mon entendement est tout dépassé !).

     *Zyva : Indique que la demande est pressante :"Zyva, fait méfu, sale chacal" (Ne sois donc pas si avare de ta cigarette purgative, et fais en profiter ton vieil ami qui trépigne d 'impatience).

  • Braderie de Lille

    Vendredi soir, je me déconnecte de ma semaine difficile en montant dans le train direction Lille pour la Braderie, que je n'ai jamais faite. Tonton Dan me récupère sur le quai de la gare et je dors chez eux à Lys-lez-Lannoy. A l'arrivée, on boit une petite mousse, un accueil comme je les aime, et comme je suis claquée, je vais me coucher à 23h00. Le lendemain, quelques tranches de cramique dans le ventre, on part en Belgique acheter des Léonidas (que des blancs pour la petite dernière, que des noirs pour moi) et on passe chez Auchan, à côté du collège Gambetta où j'ai passé 6 mois, il y a bien des années. Au rayon fromages, je prends un Vieux-Lille, un Maroilles pour faire une bonne tarte, des fromages hollandais pour Esteban et des charcuteries du coin comme le Postlevetch ??? et du pâté aux endives. Ensuite, je retrouve ma copine Sophie (moitié ch'timi comme moi) à la gare de Lille Flandres. C'est marrant de se retrouver ici alors qu'on vit toutes les 2 à Paris. On s'enfonce dans la foule autour du quartier du vieux Lille, le beau temps est de la partie (c'était pas gagné). Sur la grand-place, le beffroi ne joue pas "le p'tit Quinquin" mais y'a des gars déjà gris qui chante des chansons à boire. Première urgence : trouver une brasserie pour se faire des moules-frites, passage obligé de tout bradeux qui se respecte. Après avoir vidé une chopine, on déambule dans les rues. C'est vraiment sympa comme ambiance et il y a des affaires à tous les coins de rue. J'aime bien ces gens du Nord et cet accent que beaucoup trouvent laid, les friteries à tous les coins de rue, la belle architecture lilloise. Vers 17h, on en a plein les pattes et à la terrasse d'un café, je commence à papoter, comme d'habitude, avec mes voisins de table qui sont venus en bus de Metz. Je leur explique ce que sont les moules au Maroilles, on parle de leur région, ils me conseillent le marché de Noël de Metz qui est un des plus beaux. Bonne idée, ça tombe bien, j'ai un oncle ch'ti super sympa exilé à Metz, je vais me programmer une virée là-bas courant décembre. Comme ça, je pourrai peut-être visiter Nancy et la place Stanislas toute neuve. Je connais bien Strasbourg because enfance en Allemagne mais pas Metz et Nancy; à moi les petits cochons en pain d'épice !

    Samedi soir, je prends le TER pour aller rejoindre l'autre moitié de la famille dans les Flandres. Bob me sert mon whisky-coca comme d'hab, on mange et on va guincher au Manoir, la boîte du coin. Ce soir, je rentrerai à la capitale bien requinquée, j'en ai besoin avec la semaine qui m'attend : inauguration du bâtiment, séminaires, salons, conventions etc.