Monsieur sort de la salle de bains, complètement nu et très en forme..
Voyant venir son mari, la femme lui dit :
- Pas ce soir chéri, j'ai très mal à la tête...
- Ca tombe bien : j'ai saupoudré mon sexe avec de l'aspirine. Tu le veux en cachet ou en suppositoire ?
J'déconne ! - Page 12
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Aspirine
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Berlingot givré
Puisqu’on en est à parler de berlingots, je vais vous parler du mien, une fois n’est pas coutume. Voilà un billet qui ne manquera pas de réjouir, entre autres, mes amis de la Comète et ma luciole préférée.
Ce billet est d’utilité publique. En effet, il m’a semblé important de vous mettre en garde contre un produit que j’ai testé récemment et que je vous déconseille.
Il s’agit du Gel douche rafraîchissant cheveux et corps de René Furterer. Comme je vais souvent à la piscine, ce tube 2 en 1, anti-chlore, m’a semblé pratique et adapté.
Sous la douche, donc, j’ouvre le tube et commence à me savonner.
D’abord, ça pue. Aux huiles essentielles de menthol et eucalyptus, j’avais l’impression de me badigeonner de Vicks Vaporub. Le meilleur était à venir. Une douce sensation de fraîcheur sur le visage, les jambes mais mais …
Après quelques instants, mon berlingot a été saisi (c’est le mot) d’un double-effet Kiss Cool des plus troublants. Un effet glaçon, inhabituel à cet endroit, qui m’a fait passer par toutes les couleurs. Inoubliable, comme expérience, mais pas franchement agréable.
En plus, ça se rince mal donc il m’a fallu m’asperger pendant de longues minutes pour calmer la petite qui se voyait déjà cryonisée.
Il y a 2 jours, je décide de vérifier sur ma copine Sophie si ça lui fait le même effet. Après l’avoir faite mourir de rire en lui racontant mes déboires, elle teste le produit. Ca lui a fait moins d’effet qu’à moi, apparemment, mais elle a quand même bien senti l’effet « rafraîchissant ».
Ce matin, repensant à ça (je ne perds jamais une bonne occasion de partager ma bonne humeur), je lis des avis d’autres utilisatrices :
"L'effet fraîcheur : trop, trop frais, ça pique !"
"Un veritable effet glaçon garanti"
"Attention aux zones intimes, ça pique aïe !"
Y’en a quand même quelques-unes qui ont apprécié, visiblement. Je vais refiler mon tube à mon ami Oh! 91, tiens … Avoir le zgeg qui se transforme en Mr. Freeze ne devrait pas lui déplaire …
Quand à moi, la prochaine fois je m'achète un gel douche comestible aux fruits exotiques !
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Vibrations
Il y a 2 mois, ma copine Sophie m’appelle au boulot. Elle a accouché 2 semaines auparavant d’un petit garçon et au lieu du ton enjoué genre « j’ai vu la Vierge » auquel je m’attendais, elle a une voix tremblotante. « C’est horrible, je déprime, j’arrête pas de chialer », me dit-elle d’une petite voix. Faut que je précise, ma copine Sophie, c’est une couillue. Des yeux immenses, tristes, mais une bonne humeur quasi permanente. A à peine 30 ans, elle dirige une équipe de 20 personnes. On bosse ensemble et le rapport professionnel s’est vite doublé d’un rapport amical. Ca ne m’empêche pas de faire mon boulot. Et même de faire des heures supp’ non déclarées, pour le plaisir de faire les cons ensemble, comme je le racontais là.
Donc, on parle longtemps et j’essaie de la consoler, même si je ne connais absolument rien aux effets secondaires de la maternité. Elle se sent moche, grosse, ça je peux bien le comprendre. Elle me demande si on peut se voir un samedi, elle a besoin de sortir. Elle propose de passer me chercher avec son nourrisson. On prend une date pour la semaine suivante, au programme balade dans Paris puis dîner chez elle pour que je rencontre son homme.
Le samedi prévu, son mec a la bonne idée de se proposer pour garder les 2 z’affreux. Nous voilà donc parties bras dessus bras dessous dans le Marais, un de mes quartiers de prédilection. Y’a plein de bonnes choses à manger et à boire là-bas et des boutiques sympas. Sophie, c’est une gourmande. De tout. On se ressemble pas mal d’ailleurs, je trouve, dans le parcours, le physique et le caractère.
Elle a la pêche, ce jour-là, ma Sophie. Plus de larmes et en plus, le soleil brille aussi à l’extérieur. Quand je prends des nouvelles, elle me dit qu’elle pète la forme parce qu’avec son mec, ils ont repris les câlins et que ça lui manquait grave. J’éclate de rire. Elle continue « Chouchou (ouais elle m’appelle comme ça), t’as déjà essayé les capotes vibrantes ?
Elle m’explique que des potes leur en ont offert une pour rigoler, que c’est trooooooop bien, même que quand son mec lui a dit que ça lui faisait rien de plus, elle a répondu « c’est pas grave, chéri, continue, moi j’adore ». Elle ajoute « Tu sais quoi, j’ai tellement aimé que j’ai même failli la stériliser dans le truc à biberon du bébé pour la réutiliser ».
Inutile de vous décrire comment j’étais explosée de rire dans les rues du Marais. La mission du jour, donc, c’était d’en acheter d’autres. Elle entre dans une pharmacie pour en acheter, juste au moment où mon pote Oh !91 m’appelle. Je lui raconte la mission du jour, et je suis là à m’éclater de rire avec lui sur le trottoir. Sophie ressort et me dit « Laisse tomber, la dame derrière son comptoir avait pas loin de la soixantaine, j’ai pas voulu la choquer ».
On entre dans une autre pharmacie où il y a 2 hommes et un seul client. Pendant que je l’attends devant un rayon, Sophie demande à voix basse au jeune noir derrière le comptoir s’il vend des « capotes vibrantes ». Il dit « Pardon ? ». Alors, elle répète plus fort et part dans un fou-rire, me contaminant en même temps que le vendeur qui lui désigne le rayon devant lequel je me trouve.
« Ah ben, d’accord, c’est en rayon, j’aurais pu éviter de m’afficher », dit-elle, pas perturbée pour un sou. Le temps de choisir, de payer, on est dehors.
A presque 10 € la capote à anneau vibrant, ça a intérêt à être bien ! Le soir, avant la raclette, elle nous fait une leçon de choses et déballe son nouveau joujou sous les yeux amusés de son mec et du couple d’amis présents.
La soirée fut chaleureuse et animée, j’ai eu quelques sueurs froides aussi (si, si !) quand son fils de 4 ans m’a sauté dessus et a entrepris de m’arracher/soulever mon pull pour voir mes « gougouttes ». J’ai eu beau lui dire qu’ y’avait pas de gougouttes et que c’était là que pour la déco, il était limite hystérique.
Le plus drôle, c’était lundi, jour de reprise du travail de Sophie. Au moment de la pause café dehors, elle s’écrie « Oh, chouchou, j’ai pensé à toi ! Tu sais pas la dernière ? »
« Non, mais je sens que je vais encore me marrer »
« Avec mon mec, on essaie la capote vibrante. Et là, il me dit « Oh, chérie ! y’a un bouton on/off … »
Moi, faisant semblant de ne pas comprendre ce que j’ai déjà compris « Tu vas pas me dire que vous l’aviez pas mis en marche la première fois ? »
« Ben si, on s’est piqué une de ces crise de rire ! C’est quand même vachement mieux quand on le met en route, l’anneau. Ah la la, on est vraiment bien des blonds, tous les 2 ! »
Une grande sensible aussi, ma Sophie …
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6 petites choses sans importance (quoique)
J’ai eu la surprise et le plaisir d'être taguée par la facétieuse Céleste ! Le règlement du jeu stipule qu’il faut :
* Mettre le lien de la personne qui vous tague
* Mettre les règlements sur votre blog
* Mentionner six choses/habitudes/tics non importants sur vous-même
* Taguer six personnes à la fin de votre billet en mettant leurs liens
* Aller avertir directement sur leurs blogs les personnes taguéesVoici ces fameuses petites choses sans importance (en tout cas pour moi) :
- S’il y a bien un trait de caractère qui me caractérise et exaspère souvent mon entourage, ce sont mes retards systématiques. Je suis tout le temps à la bourre. Oh ! pas de beaucoup ! J’excède rarement le ¼ d’heure si j’ai rdv dans un endroit public. Mes sms se suivent et se ressemblent : « J’arrive ! » Je mentais souvent avant, assurant être au coin de la rue alors que je partais à peine de chez moi, et puis, mon frère m’a copieusement engueulée plusieurs fois et depuis, je ne le fais plus. Les plus malins me disent désormais, quand on a rdv : « appelle-moi quand tu pars de chez toi ». Au boulot, j’arrive tous les jours entre 9h15 et 9h30, le midi, mes collègues commencent leur déjeuner sans moi et le soir, au moment de partir, j’ai toujours un dernier mail à lire. J’ai souvent raté des trains mais jamais des avions, bizarrement. Je rêve d’un poste à horaires libres. J’aurais dû être africaine, c’est ce que me disent mes potes blacks, les seuls à faire preuve d’indulgence à mon égard.
- J’aurais pu faire un copié-collé du point 1 de Céleste. Je suis également bordélique au possible mais je trouve n’importe quel doc en moins de 5 minutes. Le classement des papiers, factures et relevés de banque est une torture. La bannière « à classer » sur mon bureau déborde.
- Je siffle dans la rue. Ca me rappelle mon grand-père (celui qui m’emmenait aux champignons). Je le copiais, ça l’amusait beaucoup, il me faisait un clin d’œil complice. Les remarques répétées de mon père « les filles, ça ne siffle pas » ont renforcé la saveur de ce petit acte rebelle. Aujourd’hui quand je siffle, j’imagine qu’il me fait un clin d’œil de là-haut.
- J’ai l’habitude de rebaptiser les gens que j’aime de petits noms absolument farfelus. Ca a donné des choses comme Pili-pili, P’tit Bounia, Mozz, Honey Bunny, Tonton Dan, M’sieu Chic Chic. J’use aussi abondamment des « ma biche », « ma poule », « ma caille », « beau gosse » et « vieille branche ».
- Je jure beaucoup, et comme un charretier. Ca, je le tiens de mon père. Quand j’étais gosse et encore aujourd’hui, je réfrénais un fou-rire en l’entendant égrener un chapelet d’injures que je vous épargne. J’ insulte donc régulièrement les meubles dans lesquels je me cogne, mes vêtements, mes chaussures, mon vélo, les piétons, les voitures, les trottoirs, bref tout ce qui me fait obstacle. Vous vous rappelez la scène de « Le père Noël est une ordure » où Thierry Lhermitte se fait pincer le doigt dans un boitier en voulant débloquer l’ascenseur ? Ben c’est moi.
- Je ne peux pas sortir de chez moi le matin sans avoir mangé. Ca me met de très mauvaise humeur, d’autant plus qu’il n’y a aucune boulangerie à proximité. Mon coloc’ se souvient de la dernière fois où il a eu le malheur de finir le paquet de biscottes que je m’étais gardé pour le petit déj du lendemain. J’ai dû me lancer dans la confection de pancakes et il s’est fait incendier à peine le pied par terre.
Je passe le relais à Giao, M., Nicolas, Cha, Malaika et Igor.
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Quand Wajdi et Oh!91 jouent à "Qui a la plus grosse"
O : D’où tu m’as sorti tes temps de natation ? W : C’était une estimation. T’as fini par les atteindre ?
O : Non, j’ai enchaîné grippes et tendinites.
W : Mdr
En lisant ce dialogue il y a quelques jours, j’ai piqué une crise de fou-rire devant mon écran. Je me revoyais, il y a quelques mois, dans le bassin d’une piscine avec mon ami Oh !91 qui après avoir jeté un œil sur le chrono, enchaînait les longueurs. Il tentait de relever le défi que lui avait lancé notre ami le boxeur.
Pourtant, j’ai essayé de te dissuader, tu t’en souviens, Oh!91 ?
A chaque fin de chronométrage, tu soufflais « Putain, comment il fait ce petit con ? »
Je te regardais d’un œil mi agacé mi amusé en te disant « Laisse tomber, c’est du bidon ses temps, il fait ça pour te provoquer, j’suis sûre qu’il nage même pas … ».
Mais non, tu ne voulais pas m’écouter. Ah, l’orgueil masculin !
Hier soir, quand en te retrouvant dans le bassin, je t’ai rappelé ce dialogue entre vous et que tu as réalisé que tu t’étais battu contre des performances virtuelles, on est partis dans une crise de fou-rire comme jamais encore.
« T’as failli te taper un lumbago avec ses conneries », je t’ai dit.
Te voir plié en deux de rire, accroché au rebord, au point d’en avoir mal au crâne, crois-moi, Oh!91, ça m’a fait un bien fou. Autant qu’à toi. Dans le silence de la piscine, on a fait du bruit en cascade. Les nageurs imperturbables jetaient des coups d’œil intrigués aux deux barges qui se fendaient la poire comme des gamins. Il a duré longtemps, ce rire libérateur, presque désespéré, qui nous réconciliait avec la réalité. Et tu sais quoi ? Je me suis surprise à regretter qu’il soit pas là pour se marrer avec nous, avant que je lui fasse boire la tasse.
Ah ! Au fait, Oh!91, tu me dois toujours une bouteille de champagne, mon salaud. Si t’as cru m’endormir, c’est raté …