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J'déconne ! - Page 10

  • 5 lignes de la main d'un livre

    Diane.jpgRony m'a taguée il y a plus d'un mois et j'ai pas assuré un cachou de réactivité. Faut dire qu'à ce moment-là, j'étais en pleine orgie orgasmique de foie gras et confit de canard ....

    Donc :

    1-      Citer la personne qui nous a "tagué" (C'est fait)
    2- Indiquer le règlement.
    3- Choisir un livre, l'ouvrir à la page 123.
    4- Recopier à la 5ème ligne, les 5 lignes suivantes.
    5- Indiquer titre, auteur, éditeur, année d'édition.
    6- Taguer 4 personnes.

    "Rien n'avait changé entre nous malgré ce que nous avions vécu ces derniers temps. Bien au contraire, il me montrait une nouvelle fois la confiance qu'il m'accordait, l'amour qu'il me portait, et l'infinie tendresse dont il était capable".

    Diane de John Flaherty-Cox, éditons Blanche, 2000.

    Je tague Olivier, Bougrenette, WajDi, Nicolas et Mag.

     

  • Un direct dans ta face dès le matin

    Sur l’édifice de ma vie se font des financements occultes, la création d’une nouvelle ère s’est faite sans succès. Dès l’entrée, la joie de se retrouver s’est ressentie. Oser se tourner vers l’inconnu pour un lendemain moins morose.  Balancer des pêches aux boxeurs, monter sur le ring où je campe, audacieuse, en attendant le goutte à goutte.

  • Pollux

    pollux.jpgIl y a 2 semaines, à mon retour d’Espagne, j’annonce à mes collègues au déjeuner : « Tiens, j’ai eu des nouvelles de J. Il s’est blessé ». L., mon gentil collègue, demande « Il s’est blessé ?? Qu’est ce qu’il a encore foutu ? » Et là, je ne sais pas ce qui me prend, je me souviens d’une conversation franchement hilarante, il y a quelques semaines, sur le rasage des couilles et je réponds : « Ben, il s’est rasé. ».

    L. a failli s’étrangler. « Tu déconnes ? »

    « Non, pas du tout, il a voulu suivre mes conseils la mode mais il a ripé sur une bosse ». La tête des copains ! Silence de mort tout à coup autour de l’andouillette grillée.

    Quand J. s’est pointé une semaine plus tard et qu’il a dit qu’il n’arrivait plus à marcher, les autres regardaient leurs pompes, souffrant au plus profond de leur chair. Et lorsqu’au déjeuner, il a expliqué qu’il s’était fait un claquage en voulant reprendre le jogging après 15 ans d’abstinence, tous les regards se sont tournés vers moi.

    Depuis, pas un déjeuner sans qu’on lui demande des nouvelles de Pollux.

    Au moment de terminer cette note, j’ai étais prise d’une crise de fou rire en imaginant sa tête ce soir en la lisant. Je viens de l’appeler mais tout ce qu’il a pu entendre au bout du fil, c’était un bruit de chambre à air qui se dégonfle (c'est à peu près le bruit que je fais quand je ris, très communicatif, semble-t-il).

    Hoquetant et pleurant - de rire -, je n’ai pu que lâcher : »Tu vas me haïr ce soir » avant de raccrocher et de sécher mes larmes. Ca va être ma fête demain matin …

     

  • Si je t'aime, prends garde à toi !

    J’envoie un sms à mon coloc’ : « Je ne dors pas à la maison ». « Moi non plus » répond-il.

    « Tiens, il a refait le trajet en sens inverse » me dis-je à moi-même.

    Ami (e)  lecteur(trice), si chaque lundi soir, tu croises sur la ligne de bus 126 un beau trentenaire en costard cravate, des valises à la main, c’est mon coloc’. Sa meuf le fout dehors à peu près toutes les semaines. 

    J’exagère ? A peine.

     

  • Coup de pompe

    chaussures.jpgOn est cons, c’est Nicolas qui le dit. Ce billet est donc désespérément inintéressant et ne fera rire que ceux qui s'intéressent à mes acrobaties à vélo.  

    Ca vous est sûrement arrivé de croiser une chaussure abandonnée sur le bord de la chaussée et de vous demander comment elle était arrivée là. A moi, ça m’est arrivé plusieurs fois de m’interroger sur ce mystère, jusqu’à mardi dernier.

    Après une dure journée de labeur, j’ai quitté la banlieue où je travaille pour gravir la pente qui mène jusqu’aux maréchaux. A cet endroit, qui est sans doute le plus dangereux de mon parcours, je quitte la voie de bus, à droite de la chaussée, pour m’engager sur un autopont. Je coupe donc la route, pour quelques secondes, aux véhicules qui descendent –très vite, absence de feux oblige - vers Paris.

    Chaque jour, à cet endroit, je dois donc opérer une accélération instantanée. C’est encore plus dangereux l’hiver, quand la nuit est tombée.  Ca fait maintenant 2 ans que je le fais quotidiennement mais n’empêche, je n’aime pas ce moment.

    Mardi dernier, donc, je jette un regard en arrière et vois un troupeau de bus, voitures et fourgonnettes foncer dans ma direction. Je mets un bon coup de pédale, comme d’habitude,  pour rejoindre l’autopont avant qu’ils n’arrivent à ma hauteur. Coup de pédale si vigoureux que j’en perds ma ballerine ! J’ai hésité quelques secondes, mais impossible de m’arrêter à cet endroit, ni même de faire demi-tour. J’ai donc attaqué la côte avec un pied nu et fini le trajet  avec les chaussures à talon que j’enfile chaque jour en arrivant au travail.

    Le lendemain, je suis passée à côté de ma ballerine éclatée sur la chaussée. Cuir malaxé, boucle en métal pliée, elle ne ressemblait plus à rien. La prochaine fois que vous passerez à côté d'une chaussure éventrée, c'est peut-être la mienne !

     

    [photo rue Boulard, Paris 14ème]