Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

J'fais ma gourmande - Page 7

  • Le Ferdi, bistrot chic et sexy

    Je n'écris pas beaucoup ces dernières semaines mais j'ai de belles adresses gourmandes à partager.
    Jeudi dernier, au coeur du triangle Pyramides-Concorde-Vendôme, je suis enfin entrée dans le restaurant Ferdi, rue du mont Thabor, dont j'avais parcouru la carte avec goumandise, une de ces rares journées ensoleillées de juillet où j'avais pédalé jusque là. Je ne me lasse pas de ce prestigieux quartier, devenu un des miens et inscrit au catalogue de mes balades Parisien d'Un Jour, depuis qe j'y ai rencontré les deux joyeux compères de l'Oustaou
    Le restaurant bar Ferdi, pourvu d'une petite terrasse, est un endroit tout en longueur et baigné de lueurs tamisées, au décor chaleureux.Tout comme l'est l'accueil d'un fort bel homme dont l'invite à nous installer est ponctuée d'un "Bienvenus à la maison".

    Sur la banquette en fond de salle, nous inspectons les murs couverts de photos, jouets d'enfants et clichés pleins d'humour...

    Photo2.jpg


    On nous présente la carte des "envies" en même temps que la liste des plats indisponibles, précaution d'autant plus appéciable qu'elle est souvent oubliée ailleurs. Peu de choses m'agacent autant que le temps passé à choisir un plat pour s'entendre dire qu'il n'est pas disponible.

    Le beau brun ténébreux entreprend avec nous, bons clients que nous sommes, une joute verbale aussi drôle qu'insolente et satisfait notre curiosité en nous contant la reconversion du patron, auvergnat qu'un accident a privé de son emploi manuel. La carte des envies, c'est la cuisine que sa femme vénézuelinenn aime cuisiner et manger, un étonnant cocktail aux saveurs sud-américaines, espagnoles et américaines.
    On y trouve pêle-mêle une salade César (16€), du coeur de filet de saumon fumé norvégien et ses pommes de terre grenailles (26€), un tarama à la truffe noire et toast viennois (15€), du tomaquet (pan con tomate),  des mini sardines de Galice (10€), des burgers, un risotto aux cèpes (17€), du jambon serrano de Trevelez (14€) et même une sobrassada de Mallorca sur pains grillés (10€), la fameuse pâte à tartiner au chorizo que je mangeais à Jerez lors des pauses avec mes stagiaires andalous.
    Le serveur, qui travaille chez Ferdi depuis 5 ans et voue visiblement une admiration sans bornes à ses patrons, se fait l'ambassadeur des produits raffinés, venant de producteurs, comme le sel de noisette et le nuciola, Nutella corse.
    Après un cocktail, nous distribuons aux deux jeunes femmes qui nous accompagnent leurs cadeaux d'anniversaire et nous résignons à faire un choix parmi toutes les envies, optant pour un assortiment à partager.

    Nostalgique de mes soirées espagnoles avec Cesc et Kique, je choisis des poivrons del Piquillo, avec leur toast à l'ail blanc et vieux Manchego (12€). Bons mais quand on est habitué à débourser moins de 5€ pour la même chose en Espagne, ça fait un peu mal au cul ...(excuse my french)

    La jolie brune à ma gauche jette son dévolu sur un ceviche de cabillaud mariné au citron vert et coriandre (16€), et le seul homme de la table, des peppadews, mystérieux fruits sud-africains farcis de fromage frais. Le grand gagnant,à mon goût, de ce premier set, fut le ceviche, frais et acidulé, sur lequel nous nous sommes tous rués.

    Une assiette Bomba Latina (30€), mélangeant viande effilochée, empanadas, boulettes, arepitas, bananes plantains, haricots noirs, riz avec oeuf de caille et guasacaca dans laquelle nous picorerons, complète notre table. .
    Les arepitas, ce sont des petites galettes de mais de la taille d'une hostie. En 2004, au Venezuela, mon frère et moi en mangions à tous les repas ou presque, de ces mervelleuses galettes chaudes et moelleuses, cachées derrière un linge blanc, que nous tartinions généreusement de crème fraîche. Chez Ferdi, elles sont au parmesan. Le guasacaca (10€ à la carte), bien plus fin que son nom, est une mélange rafraîchissant d'avocat, tomates, oignon doux et coriandre, parfaitement assaisonné.

    Photo1.jpg

    Chez Ferdi, les desserts ne sont pas en reste. Si le chocolat chaud qui les accompagnait, trop liquide, n'arrivait pas à la cheville de son cousin espagnol, mes churros(10€) étaient croustillants et aériens à souhait.

    Les mini babas au rhum et limoncello (8€) du seul homme de la table ne valait pas, à mon avis, qu'on s'y attarde et la madeleine tiède au miel de chataîgniers et sa boule de glace café (8€) me paraissait quelque peu surtaxée. En revanche, le dessert de Pao (10€) de ma voisine de gauche, des abricots rôtis au miel, était joliment présenté et visiblement savoureux.

    Mon verdict ? La note est un peu salée (et les cocktails à 12€ la font vite grimper), quartier prestigieux oblige, la carte riche d'envies plus appétissantes les unes que les autres. Mais surtout, on se sent très bien chez Ferdi, comme à la maison en effet, et l'accueil exceptionnel, ponctué de l''humour polisson de son charmant ambassadeur, y est pour beaucoup. J'y reviendrai ! 

    Ferdi au 32 rue du mont Thabor, Paris 1er (01.42.60.82.52)

  • Le Patio, restaurant camarguais à Mauguio

    Ils me gâtent, ces deux-là. A chacun de mes séjours chez eux, je repars ragaillardie et ... très alourdie. C'est qu'on n'est pas au régime chez Lancelot ! Assiette de bulots-crevettes (miam !), tarte au citron maison (re-miam !) parsemée d'amandes effilées (à croire que Lancelot connaît mes petits péchés mignons), tout est bon.

    Le samedi soir, ils m'avaient réservé une surprise. Un dîner au restaurant le Patio, à Mauguio. Au bout d'une impasse, une imposante bâtisse en pierres, ancienne ferme, et un cadre très chaleureux. Au-dessus du comptoir d'accueil, de drôles de maximes donnent le ton.
    Dans l'immense salle à manger, vide à notre arrivée, trône un immense grill en fonte. Au mur, des affiches célèbrent la Camargue et un de ses symboles : le taureau. Les couleurs sont chatoyantes, entre rouge, framboise et vert pastel.

    Photos0003.jpg


    J'ai lu de très désobligeantes critiques sur internet et il est vrai que le Patio pratique des prix particulièrement élevés mais je dois dire que pour nous, ce fut un sans faute : nous nous sommes régalés. La côte de taureau (28€) me faisait méchamment saliver mais j'ai opté pour la chair délicate et parfumée de l'incontournable lapin grillé à l'aioli (24€), une merveille. Lancelot avait choisi un tajine de taureau aux amandes (17€) et TiNours, je ne sais plus. A la carte, on trouve aussi le cochon de lait de Bigorre à la broche. Et chanter du bout des lèvres avec les musiciens gitans qui ont accompagné une partie de notre repas ne fut pas le moindre de mes plaisirs de la soirée.

    Le Patio, Grand'Rue, impasse Molière à Mauguio (Tél : 04.67.29.63.90)

  • Et puis après, on a découvert La Bodegueta

    Le lendemain soir, après quelques sueurs froides (la base construite la veille a crashé mais heureusement, on est 7 autour de la table et mes stagiaires sont très bons, on l'a donc remontée en un peu plus de 2 heures), j'entraîne mes deux compères dans un bar dans la même rue, dont l'intérieur rustique m'avait attirée la veille. A la découverte de la carte, nous sommes déjà presque conquis : jamon, chorizo, longaniza, queso, ensalada (quand même !) et des assiettes de fruits de mer ...
    A la première bouchée, nous défaillons de plaisir. Le pan con tomate, bien arrosé d'huile d'olive, est à tomber. La généreuse salade, dont les feuilles craquent de fraîcheur, offre outre de belles asperges et des oignons confits, de drôles de petits poivrons acidulés farcis de fromage de chèvre, un délice. Je rentrerai d'ailleurs à Paris avec plusieurs bocaux de ces délicieuses petites choses.  
    Les yeux plus gos que le ventre, nous commandons une belle assiette de tranches de jambon fines comme du papier et une autre de petites fèves aux poivrons. Je rentrerai d'ailleurs à Paris avec plusieurs bocaux de ces délicieuses petites choses. La Bodegueta est devenue notre cantine à compter de ce soir-là. Mes deux compères font les éloges de mon flair ... hé, hé ... ils ne savent pas que je suis guide gastronomique dans une autre vie ...

    Photos00021.jpg

    La Bodegueta

    Carrer Alcalde Costa 8 à Lleida (Lerida en esapgnol)

  • Dégustation d'unagi chez Nodaiwa

    main_04.jpgLa semaine dernière, un changement dans mon planning m'avait envoyée à Liège, annulant notre soirée "dégustation d'anguilles". Nous étions convenus de dîner ensemble ce soir, premier jour de mes vacances. Vers 19h30, en avance pour une fois, je pousse la porte du 272 rue Saint-Honoré où se trouve le restaurant Nodaiwa, dont la spécialité est l'unagi, l'anguille grillée.

    Un occidental raffiné m'y accueille et m'installe à une table laquée au fond du restaurant. Au passage, je chipe un exemplaire de Wasabi, un magazine culinaire japonais et gratuit dont j'ai déjà une petite collection.
    Au brouhaha de mes cantines habituelles de la rue Sainte-Anne, Nodaiwa oppose une atmosphère feutrée où seul perce le babillage d'un enfant japonais. D'ailleurs, les quelques tables occupées le sont par d'authentiques nippons. La décoration est sobre, murs beiges, chaises habillées de tissu gris, tables laquées, bouquets en plastique. Je réchauffe mes mains engourdies au contact d'un oshibori qu'une femme longiligne, aux cheveux courts, pose devant moi.

    En édito de Wasabi, son rédacteur en chef revient sur l'année 2011 qui fut une bien mauvaise année pour le Japon, secoué par un séisme qui a entraîné une catastrophe nucléaire. Il salue la belle initiative de 30 chefs français (ci-dessous, le sushi légumier d'Alain Passard) qui ont réuni dans le livre "Sushi solidaire" des recettes de sushis et makis très originaux, dont les bénéfices seront entièrement reversés aux associations d'aide aux victimes de cette catastrophe. Cet ouvrage, belle idée de cadeau pour Noël, est en vente au prix de 25€ à la librairie Junkudo et sur le site Wasabi.

    passard2.jpg Mon convive est arrivé, transi de froid sous son bonnet de laine, il est donc temps de plonger le nez dans le menu, en japonais pour lui, en français pour moi, qui décline l'anguille sous presque toutes ses formes : flan d'anguille au sésame noir, anguille en gelée, frite, fumée, pochée, grillée, sushis d'anguille. Je choisis le menu Sakura à 30€ qui comprend unadon, dashimaki, salade d'anguille et suimono.
    Peu après, l'élégante jeune femme dépose sur la table deux objets qui m'intriguent. Mon compagnon répond à ma curiosité et soulève délicatement le capuchon du bel objet en bois rouge. "Sens comme ça sent bon". Je me penche, l'odeur est délicate et puissante, il s'agit du sanshô, aussi appelé poivre de Sichuan en Chine. L'autre réicpient en céramique blanche contient la sauce taré, spéciale anguille.

    Photos000126.jpg

    Enfin nos plats arrivent dans divers bols laqués que l'élégante jeune femme dépose devant nous avec la même douceur. La délicatesse avec laquelle on est servi dans les établissements japonais participe à la magie de soulever les couvercles et de découvrir le raffinement qui s'y cache. Mon compagnon décrit les plats que je découvre.
    Ici, l'unadon, la délicieuse anguille grillée et disposée sur un lit de riz. S. m'invite à la saupoudrer de sanshô et à l'arroser légèrement de taré. Mes baguettes déchirent la chair tendre, c'est délicieux et je découvre la saveur piquante et citronnée du sanshô.

    Montages1.jpg

    Dans un bol, délicatement posée sur des algues légèrement sucrées, des morceaux d'anguille pochée et dans un autre, un fumet brulant, le kimosui, un bouillon dans lequel trempent des foies d'anguille. S. n'aime pas ça, je récupère donc sa portion.
    Enfin, je goûte le moelleux du dashimaki, une omelette tiède fourrée à l'anguille et coupée en portions :

    Montages2.jpg

    Ce festin raffiné est un plaisir que S. s'offre rarement car la note chez Nodaiwa est plus élevée que nos habituels restaurants populaires. Il est surpris d'apprendre qu'en France aussi, on mange l'anguille. Mais ma description des barbecues d'anguille chez Mimi et Lucien, à la Tremblade, un des festins de mon enfance, dessine une grimace sur son visage.

    Je le questionne. L'anguille est un mets assez cher au Japon aussi. Les régions du Kanto (Tokyo) et du Kansai (Osaka) sont spécialisées dans l'élevage d'anguilles. D'ailleurs, la façon de les ouvrir diffère selon la région; dans celle de Tokyo, on les ouvre par le dos tandis que celle d'Osaka, on les ouvre par le ventre. C'est parce qu'on trouvait de nombreux samouraïs dans la région de Tokyo et que ceux-ci n'aimaient pas ouvrir les anguilles par le ventre car cette technique leur rappelait le cérémonial du harakiri.

    Je décide de prolonger cette parenthèse gourmande en goûtant un des desserts maison. La patronne me conseille la panacotta au lait de soja et yuzu, un agrume utilisé en cuisine mais aussi lors de la coutume populaire de bains parfumés au yuzu. S. choisit des wagashi, des gâteaux de riz gluant.

    Ma panacotta ressemble à une crème caramel très rafraîchissante. Les gâteaux de S. sont de toute beauté, l'un est un daifuku, un mochi saupoudré de poudre de soja grillé et l'autre, un sakura mochi, un gâteau de riz gluant, fourré de pâte de haricot rouge et coiffé d'une délicate feuille de cerisier à fleurs saumurée :

    Montages3.jpg


    Peu avant 22 heures, nous ressortons dans l'humidité et le froid parisien, ravis de cette nouvelle soirée ensemble. Nous avons encore tant d'adresses à partager !

    Nodaiwa au 272, rue Saint-Honoré, Paris 1er (01.42.86.03.42)

  • Un vendredi soir à Pigalle

    la bougnate, delphine mc carthy"Etre un bon coup, c'est un truc de moche, ça. Ben oui, on sait bien, tous, que n'importe quel homme préfère être vue à côté d'une Ferrari, même en panne, plutôt qu'à côté d'un tracteur qui roule !"

    Cette tirade, dans la bouche de Delphine Mc Carthy, m'a fait sourire, repensant à une tentative lue récemment de définir un bon coup. En tout cas, comme elle, je n'aime les calamars que dans une assiette ... Et j'ai regretté de devoir ignorer son invitation, lancée au public à la fin de son one woman show, de la rejoindre au bar pour un verre. J'étais claquée après ma séance dans la pataugeoire avec J. et le gueuleton, une heure auparavant, au restaurant la Bougnate.

    Quelques jours plus tôt, j'avais reçu d'une brune rousse pêchue et amatrice de concert, théâtre, restos, bref une bonne vivante comme j'aime, ce sms : "Ça te dit une soirée théâtre aux frais du CE?"

    Le spectacle se tenait aux théâtre de Dix Heures, à Pigalle. Pour rire, je lui avais filé rendez-vous devant le Moon City. Bloquée dans le métro "suite à un voyageur malade à gare de l'Est", j'avais envoyé un message d'excuse. Extrait :
    - Je ne sais pas toi, mais moi je suis un peu à la bourre. PS : C'est pas une raison pour rentrer te réchauffer au sauna !
    - Je préfère le bain bouillonnant ! Y'a un monsieur qui veut m'emmener sur la lune ! Mais il n'est pas dans mes âges !
    - Mdr ! Il veut voir la tienne, c'est ça ! Y'a meilleur endroit pour te faire poireauter, ceci dit. Si tu en as marre, vas t'installer au resto, j'ai réservé.
    - T'inquiètes, je t'attends, j'ai du shopping à faire en face ;)
    - En face ?? Au Sexodrome ?" :p

    En réponse, j'ai reçu une photo de ... non, non, no ! du Sexodrome.... Devant le Moon, elle était hilare. J'avais été chargée de trouver une adresse gourmande, et depuis le remplacement du Chao Ba par une chaîne que je boycotte, j'avais jeté mon dévolu, à l'occasion de cette balade avec M. et Mme Usclade, sur La Bougnate.

    La Bougnate, une adresse chaleureuse et généreuse, où on privilégie le fait maison, qui figure désormais sur ma liste de valeurs sûres. A mon entrée, Franck, le patron très attentionné, m'a reconnue, ce qui est toujours appréciable après seulement une visite il y a 2 semaines. Dans le décor disparate tapissé des peintures fleuries de la patronne mais aussi d'une fresque peuplée de cochons et de femmes plantureuses et de bustes de Coluche et Gainsbourg, nous nous sommes installées. La carte, alléchante, propose quantité de choix plus appétissants les uns que les autres : terrines et foie gras maison, rognon entier ou tête de veau, souris d'agneau, magret de canard, andouillette ou saucisse aligot, pommes sarladaises, il faut plusieurs visites pour faire le tour de la carte.


    Ma convive, auvergnate, se propose pour tester la saucisse d'Auvergne aligot, qu'elle valide. Moi je baillône un instant la gourmandise qui m'enjoint de savourer la soupe gratinée au cantal et opte pour un hachis parmentier aux trois viandes aux copeaux de foie gras, gratiné au cantal. Tout ça avec du Saint-Pourçain au compteur, dont il n'est resté qu'un fond. En dessert, déjà repues et un peu pompettes, nous optons pour un dessert à partager. Un sublime Paris-Brest, à la crème aérienne et délcieusemet parfumée, sapoudrée d'amandes caramélisées, une tuerie ! Du coup, on a pris un deuxième dessert, des profiteroles (les choux et tuiles géantes, faits maison, nous aguichent derrière la vitrine de la cuisine). Simone, toute pimpante sous son joli sourire rouge vif assorti à ses lunettes (ou l'inverse), a plongé une louche dans la bassine de chocolat apporté à notre table et  et nappé les choux d'un épais et brillant coulis noir.

    la bougnate,delphine mc carthy

    Ma compagne a validé; La Bougnate, c'est une tuerie, 10/10, et l'accueil est à hauteur de l'assiette. Il me reste encore plein de plats à tester, mon prochain invité est donc un grand amateur d'aligot, j'ai nommé Oh!91 (dis merci à tata Fiso!:p)

    La Bougnate au 2, rue Germain Pilon, Paris 18ème (01.42.62.74.39)