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Globe-trotting - Page 28

  • Istanbul - Aéroport Sabiha Gokcen

    Quelle galère cet aéroport ! Situé à 50 km d'istanbul, il est très mal desservi.

    C'est pourtant là que nous avons atterri avec la compagnie Corendon (1 heure de retard à l'aller, 4 heures au retour).

    L'office du tourisme nous a indiqué 1h à 1h30 de trajet, nous avions heureusement vu large car ça nous a pris 3 heures pour y arriver. Les navettes à partir des hôtels chargent 20 € et les taxis 25 €, nous ça ne nous a coûté que 5 € mais quel périple.

    Ferry d'Eminonu à Haydarpasa, puis train jusqu'à Pendik, puis bus jusqu'à 1,5 km de l'aéroport puis taxi. On a ensuite appris qu'il y avait des bus Havas qui partaient toutes les heures de la station de métro Levent ainsi que du bureau Turkish Airlines à Taksim (6 €). Ce sera pour la prochaine fois mais j'essaierai d'atterir à Ataturk, c'est beaucoup plus simple.

  • Mes bonnes adresses en Turquie

    A Istanbul

    Hotel & pension Side

    Auberges de jeunesse : Big Apple / Orient / Istanbul Hostel à Sultanahmet

    Restaurant Sabahattin

    Mimar Mehmet Aga Caddesi, Sultanahmet

    Pastanesi Irem

    Mollafenari Mah. Vezirhan Caddesi No. 18, Cemberlitas

    Doy-Doy Restaurant

    Crêperie Cennet (Gözleme - Manti)

    Divanyolu Caddesi No.90, Cemberlitas

    A Avanos (Cappadoce)

    Pension Kirkit

    Restaurant Dayinin Yeri

    Restaurant Bizim Ev

    Orta Mah. Baklaci Sokak No.1

    Poterie Chez Galip

    Sur la côte lycienne (Patara et Marmaris)

    Pension Akay à Patara

    Sultan Apart à Marmaris

    I. Kamil Oner Caddesi Hatiprimi Mah. 204 Sk No. 2 (tél. 0252 417 7075)

    Restaurant Kervan à Marmaris

    K. Evren Bulvari Turban Kavsagi Siteler

    Compagnies de bus

    Ulusoy

    Varan

  • Turquie - Istanbul

    Le bus nous largue à la place Taksim, d'où nous prenons un "taksi" pour rejoindre notre cher quartier de Sultanahmet. Nous avons décidé d'essayer une autre pension que le Turkmen au confort bien sommaire. Je négocie une chambre à la pension Side, merveilleusement située à 2 pas du café Mesale. Rien à voir avec la Turkmen, propreté impeccable, décoration réussie, thé gratuit. Nous montons nous détendre sur la magnifique terrasse d'où on aperçoit la mer et les minarets de la mosquée Bleue.

    Le lendemain matin, petit-déj' sur ladite terrasse avant de prendre le tram jusqu'à Eminonu. Nous allons enfin faire cette fameuse croisière sur le Bosphore qui prévoit des arrêts sur les rives européennes et asiatiques du fleuve. Nous longeons la rive européenne et passons devant le palais de Dolmabahçe où mourut Ataturk. Premier arrêt, Besiktas, puis nous passons sous le pont du Bosphore, orné à sa gauche d'une magnifique mosquée blanche et à sa droite du palais de marbre blanc de Beylerbeyi. Nous passons ensuite sous le pont Fetih, flanqué sur chacune de ses rives d'une forteresse de l'Europe, très bien conservé, et d'une forteresse de l'Asie en ruines. Nous abordons à Kanlika, sur la rive asiatique. J'aimerais bien m'asseoir sur la jolie petite place ombragée et goûter aux fameux yaourts de Kanlika mais on ne peut pas descendre en cours de route. Ensuite, Yenikoy et Sariyer, bordés de magnifiques maisons ottomanes, palais d'été en bois et ports de plaisance, puis terminus à Anadolu Kavagi où après avoir erré dans les ruelles garnies de pruniers, figuiers et cerisiers, nous buvons un thé avant de reprendre le ferry. Vraiment une belle balade et l'occasion d'explorer le Bosphore. La prochaine fois, j'irai me balader dans un de ces faubourgs. On m'a conseillé l'île des Princes, où seuls promeneurs et cyclistes ont droit de cité.

    Une fois débarqués, je propose à Pierre d'aller faire un tour dans le quartier branché d'Istanbul, Beyoglu. Nous montons à pied jusqu'à la tour de Galata (ça grimpe) puis prenons la Galip Dede Caddesi où se succèdent les magasins d'instruments de musique avant de déboucher sur Istikal Caddesi où s'alignent les magasins de fringues. et les bars "à l'européenne". C'est là qu'est la jeunesse stambouliote, pas à Sultanahmet. Nous entrons dans l'église saint Antoine de Padoue puis après Galatasaray, nous bifurquons à gauche et traversons le marché aux poissons pour rejoindre Nevizade, la rue des restaurants. Ici, tout le monde est au coude à coude et l'ambiance est détendue.

    Plus tard, nous rejoignons Cemberlitas et allons nous attabler à la terrasse de la pâtisserie Irem, à côté du hamam, devant une belle assiette de mezze. Nous redescendons vers la pension et allons boire une bière dans un des joyeux cafés du quartier. Il semble qu'on se soit habitués à la Turquie car à mon grand regret, l'appel à la prière du muezzin ne me réveille même plus à l'aube !

    Le lendemain matin, départ pour le Grand Bazar, à deux pas de là. Je le trouve moins pittoresque que le marché aux épices et ça sent le piège à touristes à plein nez. Heureusement, on n'a plus de fric. Un jeune Afghan nous invite à rentrer dans sa boutique et autour d'un thé à la pomme, il nous pose des questions sur la France.A la sortie, un autre homme nous invite à venir admirer ses tapis. Nouvelle dégustation de thé, son fils répand de magnifiques tapis sur le sol et nous explique les différetes techniques de fabrication. Je craque littéralement pour les beaux tapis beiges et roses de la région de Van et pour le beau chat siamois de la maison qui ronronne sous mes caresses.

    Hélas, c'est l'heure du départ. Nous retournons chercher nos bagages à la pension où Ferhat, derrière son comptoir, semble se régaler d'un truc qui ressemble aux soupes Bolino. Vous vous rappelez de ces trucs dans des coupelles en plastque ? Je crois que ce n'est même plus en vente mais à l'époque, mon petit frère voulait absolument y goûter. Mes parents lui en ont acheté et il n'en a plus jamais redemandé. Je taquine Ferhat en lui demandant comment il fait pour manger un truc aussi dégueu et il me répond que pour sa part, il en a ras le bol des kebaps. Ferhat n'a pas 18 ans, il est jovial et gentil comme tout etl profite de ce job pour apprendre l'anglais (et le français). Il me donne son adresse e-mail et nous entamons un long périple pour rejoindre l'aéroport le plus mal desservi de la Terre, Sabiha Gokçen, du nom de la fille d'Ataturk, première femme pilote de ligne dans le monde (et ouais !)

  • Turquie - Marmaris

    Le lendemain matin, après avoir écrit un petit mot sur le livre d'or de la famille Akay et dit au revoir à Hulya, Kazim et toute la famille, nous prenons un bus sur la route principale en direction de Fethiye et en compagnie d'un couple de jeunes Américains avec lequel nous discuterons pendant tout le trajet, avant échange de coordonnées. Ils sont de New York, Harlem précisément, et je suis ravie de parler de cette ville magique que j'ai arpentée tant de fois, le nez en l'air. Claudia est prof d'histoire et Noah, qui parle français, a vécu 2 ans en Bulgarie; on parle donc de la Bulgarie, de la Turquie, de la France et de Bush. A Fethiye, on se sépare car eux partent vers la Cappadoce et nous prenons un bus pour Marmaris. La route vers cette station balnéaire est magnifique et serpente à travers les montagnes couvertes de pinèdes. Malheureusement, bien que nous suivions la côte, nous ne verrons pas la mer une seule fois sur la route. Nous avons choisi de nous poser à Marmaris et de faire des balades à partir de là, car l'hébergement est assez cher dans les villages côtiers. En arrivant à Marmaris, c'est le choc. Des Spice Girls en bikini plein les rues, rouges des 2 côtés, des bars qui diffusent de la mauvaise musique assourdissante, style ragga bien racoleur, des restaurants où le menu affiche "english breakfast", "roast beef" et "yorkshire pudding" .... on est où, là ? En Turquie ?

    Un rabatteur nous propose de nous réserver une chambre à l'hôtel Flash, ça a pas lair mal, la carte de l'hôtel montre une piscine immense et c'est seulement 30 lires avec petit-déj. On décide d'aller voir, c'est à perpète, j'en ai ras-le-bol de mon sac à dos, j'ai chaud et ça sent la friture. Arrivés à l'hôtel en question, la piscine est une baignoire améliorée de 2 mètres sur 2, la patronne, une anglaise édentée, binouse à la main, et les chambres sont dégueulasses. Après avoir un peu tourné, on finit au Sultan Apart, tenu par un Turc, ça se voit, l'hôtel est nickel, avec une vraie piscine et on réussit à négocier la chambre à 50 lires (environ 25 €). On file à la plage qui est à 10 minutes à pied, où on retrouve la même faune en train de vider des demis sur des transats. Pierre hallucine car il n'a jamais rencontré d'Anglais autres que Londoniens. A mon avis, des charters blindés de monde font la liaison directe entre le nord de l'Angleterre et Marmaris. Le soir, on se balade le long de la marina où se succèdent bateaux et yachts. Marmaris est pourtant une belle ville mais ce n'est plus la Turquie, j'imagine que ça ressemble plus à Ibiza. Ca danse sur les tables, il y a des karaokés partout, musique à fond, les Turcs s'y sont mis aussi et racolent le client en dansant le ragga et en nous apostrophant grossièrement. Je me réfugie dans un pub irlandais où je me tape un méga coup de blues sur "Dirty Ol' Town". Heureusement, une Anglaise complètement beurrée me distrait en s'évertuant à montrer à tout le bar sa maîtrise du step-dancing; elle saute à s'en décrocher les seins. Rien à voir avec les fées irlandaises que j'ai pu admirer dans les pubs dublinois ...

    La prochaine question est : "Mais où va-t-on manger?". Pas la moindre kebap shop à l'horizon, on demande à l'agence de voyages qui se trouve à côté de l'hôtel et l'un des jeunes, apparemment ravi que nous cherchions un vrai restaurant turc, nous dépose d'un coup de voiture au Kervan restaurant, tout de pierre et de bois à l'écart du tapage. En chemin, il nous dit qe les Anglais ne sont là que pour le sexe et les bières et que les Turcs aiment beaucoup les Français parce qu'is sont cultivés et s'intéressent à l'histoire de la Turquie et aux Turcs. Ce n'est pas la première fois que j'entend ça. J'ai mis la petite robe verte dos-nu que ma maman portait il y a plus de 30 ans en Nouvelle Calédonie, je rayonne.

    Le lendemain, nous partons pour une nouvelle croisière, la "Super Dalyan" que j'ai négociée à 35 lires tout compris. Je commence à prendre goût au marchandage et le manque de touristes facilite les choses. Départ du lac de Koycegiz où nous embarquons sur un bateau au confort sommaire (bancs et tables). Cette fois, nous sommes les seuls Français à bord, il y a des Anglais bien sûr mais aussi des Slaves et des Hollandais. A peine partis, l'équipage nous balance du Eminem à fond dans les oreilles. J'ai beau aimer le rap, je bouillonne et il ne faut pas longtemps avant que je chope le capitaine et lui demande si ce sont les autres passagers qui lui ont demandé de leur balancer du rap dans les oreilles à 10h du mat'. J'ai gagné, il baisse le son et je peux enfin me laisser aller à la rêverie. Un petit plongeon dans le lac, l'eau est délicieuse, Pierre aide une Russe maquillée et en boucles d'oreille, mais aux jambes velues comme un ours, à se hisser sur le bateau. De là, nous nous engouffrons dans l'estuaire de Dalyan, semé d'îles et de roseaux et qui comme nous le fait remarquer le capitaine, rappelle le film "African Queen". Nous apercevons 2 tortues qui se prélassent au soleil, puis nous découvrons les fameux tombeaux lyciens creusés à flanc de montagne. On rejoint ensuite la plage d'Istuzu, autre sanctuaire des tortues où nous faisons une pause d'un peu plus d'une heure sur la plage de Dalyan. Il y a des rouleaux et je m'éclate dans les vagues jusqu'au moment du départ. Ensuite, nous montons en bus jusqu'à une cascade où on peut encore barboter (je passe mon tour) et nous rentrons à Marmaris. Epuisés par cette journée, nous mangeons un kebap au "Mudurnu Chicken" qui ressemble à un fast-food mais n'en est pas un (dixit nos amis Billy et Serhan de l'agence). Nous avions prévu de passer encore une journée à Marmaris avant de reprendre un bus de nuit pour Istabul mais finalement, nous décidons de partir le lendemain matin et de profiter d'un trajet de jour pour admirer un peu le paysage. En plus, je préfère largement Istanbul à Marmaris ... Le lendemain, nous nous pointons au pif à 9h30 à l'otogar de Marmaris et montons 15 minutes plus tard à bord d'un beau bus de la compagnie Metro. Serhan nous avait conseillé les compagnies Ulusoy et Varan pour leur service mais elles sont 20 lires plus chères que les autres et c'est la fin des vacances, donc budget réduit. Temps de trajet prévu : 12/13 heures, 50 lires (25 €). Le service est royal comme d'hab, thé et gâteaux à volonté et on nous passe même le fim "Fast and furious" ... en turc, c'est très drôle ... Notre voyage nous fait passer par Mugla, Izmir, Balikesir, Bursa puis nous traversons la mer de Marmara à bord d'un ferry (dommage, la nuit est tombée) et arrivons à Istanbul. Durée du voyage : 14 heures et même pas mal aux fesses ! 

  • Turquie - Croisière à Kalkan

    Un bus vient nous chercher vers 10 h  à la pension pour nous emmener à Kalkan où nous attend un beau bateau avec matelas pour se dorer la pilule. Nous passons la journée à naviguer et lorsque le capitaine jette l'ancre, nous plongeons et barbotons dans les eaux bleues. Sur le bateau, nous sommes tous français, à l'exception d'un couple anglais. A l'occasion du déjeuner qui se compose d'énormes darnes de thon frais grillé, de salade de tomates et de riz, je papote avec Delphine, originaire de la Réunion et qui est en vacances avec son mari, son fils et la mamie. Après de nombreuses années dans l'Océan Indien, ils vont s'installer à Toulouse. Après le repas, tout le monde pique un petit roupillon en se laissant bercer par les vaguelettes. Une journée farniente comme on les aime. A un moment, on accoste sur une plage remplie de drôles de personnages verts, on dirait des martiens, qu'est ce qu'ils ont l'air cons en bikini et couverts de boue ! Le capitaine m'invite à aller me badigeonner de boue comme les autres, paraît que c'est bon pour la peau mais non merci, l'air con, je l'ai au naturel ...