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Globe-trotting - Page 25

  • Mexico - jour 1

    Réveil vers 10h, après un thé dans la cuisine, nous sortons manger un Tlacoyo au coin de la rue. Il s’agit d’une galette de mais bleu fourrée de riqueson (fromage) et agrémentée de guacamole et lamelles de nopal (cactus). La couleur est bizarre mais c’est très bon. Ensuite, Fred nous emmène boire un café chez Maya, une franco-mexicaine ex-parisienne. En discutant de la vie sur place et de la société mexicaine, elle nous apprend que la deuxième source de revenus du pays, après le pétrole, est l'argent envoyé par les émigrés mexicains. Nous prenons le métro, qui ressemble étrangement à notre métro parisien, jusqu'à Zocalo ou se trouve le centre historique. Les stations de métro sont aussi représentées par des symboles pour les nombreux usagers qui ne savent pas lire (1 sur 5). Nous sortons devant la cathédrale de Mexico. Il fait frisquet - nous sommes à 2400 m d'altitude - et nos pulls ne sont pas de trop. Mexico est une ville très polluée mais je ne le sens pas. Tous les pouvoirs sont sur la place de Mexico. Le palais présidentiel ou se trouvent de superbes fresques de Diego Riviera, le gouvernement de la ville de Mexico. Au centre de la place a été installée une patinoire gratuite. Il y a une foule impressionnante. Nous retrouvons Julio, un ami franco-mexicain de Fred, ex-parisien lui aussi puis Tanya qui profite de sa pause déjeuner pour nous accompagner dans una fonda, "Costillas el sitio", un restaurant bon marché. A l'entrée, une jeune femme presse des tortillas. Sur les conseils de Julio, nous commandons des costillas avec tortillas et frijoles (haricots noirs), que je mange en buvant une agua de melon et en écoutant un guitariste nous chanter des chansons d'amour.

    Après ce repas, nous avons tous un petit coup de barre. Fred nous emmène boire une bière au Nivel, supposée être la "cantina" la plus vieille d'Amérique Latine. Une "cantina" est un bar traditionnellement réservé aux hommes. Un marchand ambulant entre et nous propose diverses babioles. Fred nous montre 2 tubes en métal qu'il tient dans ses mains et nous explique que ceux qui veulent jouer les kékés peuvent se faire envoyer de l'électricité et tenir le plus longtemps possible en augmentant l'intensité.

    Dans le métro, au retour, 2 hommes scotchent sur nous, sans doute nos yeux clairs. J'ai fait une petite sieste et là, on sort manger des tacos. Demain, nous irons visiter le musée anthropologique et Tehotihuacan, un site archéologique.

  • De Paris à Mexico

    Après une nuit blanche à faire la fête, mon frère et moi prenons le RER à 8h30 pour Roissy. A l’aéroport, je retrouve à l’enregistrement Juana, une collègue d’Orly. Nous embarquons sans problème sur le vol pour Dallas. A bord, nous papotons avec les hôtesses et Alain P., un employé, ex-collègue de Limsy, qui bosse aujourd’hui avec tous mes ex-collègues du fret.

    Arrivés à Dallas, nous sommes obligés de récupérer nos bagagaes et les ré-enregistrer. Du coup, nous ratons notre vol. Quelle galère la sécurité américaine ! Le personnel de la douane est super sympa et nous balance des "bonjour" et "merci" à gogo, ça nous change d'il y a 4 ans quand les Français avaient moins la cote à cause de leur position contre la guerre en Irak. La campagne de séduction de notre président actuel a porté ses fruits, semble-t-il.

    Je m'endors en attendant l'embarquement (je n'ai dormi que 4h sur les 11h de vol du Paris-Dallas). Le vol est bien plein mais nous embarquons, ouf ! A Mexico, nous retrouvons Fred et rejoignons en voiture le quartier de La Condesa, près du bois Chapultepec. Il vit là depuis 1an et demi, avec sa femme mexicaine, Tanya. Leur appartement est superbe. Nous mangeons un morceau (fromage et vin rouge mexicain) avant de dormir.

  • Marais de Bourges

    Ce week-end, j’ai emmené une copine du côté de Sancerre. On a loué une voiture et vu qu’elle n’a pas le permis, ça a été le kif pour moi de conduire tout le week-end. Ca fait 4 ans que je n’ai plus de voiture donc conduire est devenu un plaisir rare.

    Samedi, après avoir bu l’apéro chez les B., des amis de mes parents que j’apprécie particulièrement, et mangé le traditionnel steack-frites de Pap’s, nous sommes parties à Bourges. Peu de gens connaissent ou situent même cette ville, en dehors de son printemps musical. Le vieux Bourges, avec ses maisons à colombages des XVème et XVIème siècles, est fort plaisant, la cathédrale Saint Etienne est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et surtout, Bourges abrite un trésor méconnu : ses marais, que j’ai découverts à mon retour d’Irlande. Un peu d’histoire :

    « Les terrains marécageux qui entouraient Bourges ont longtemps assuré la défense de la ville. Au XVIIe siècle, les jésuites achètent une partie de ces "marais" et les louent à des particuliers qui les transforment en parcelles cultivables..

    Avec la Révolution et la vente des biens nationaux, cette mise en culture s'intensifie : les maraîchers ou "maretiers" alimentent la ville en fruits et légumes pendant trois siècles.

    Au milieu du XXe siècle, avec le changement des modes de production et de distribution, la profession décline pour disparaître dans les années 1970.

    Aujourd'hui exploités en jardins familiaux, les Marais de l'Yèvre et de la Voiselle ont été classés en 2003 sur la liste des Monuments Naturels et des Sites. »

    Pluie et nuit commençaient à tomber quand nous avons pris le chemin qui s’enfonçait au cœur des marais. Dans ce silence qui aurait pu sembler inquiétant si je ne l’avais trouvé merveilleusement reposant, nous n’avons croisé que peu d’humains. La surface de l’eau était toute frissonnante de gouttes de pluie,  et la brume montait peu à peu, enveloppant les barques abandonnés le long des rives. Dans ce décor vert et moite, le silence n'était troublé que par les piaillements d'une multitude d'oiseaux cachés dans la végétation dense et les coin coin affolés de placides canards qui s'éloignaient à notre approche. Au détour d'un buisson, une paire d' yeux luisants dans l'ombre : des chats. 

  • Festival du Qatar

    0546f41b7ee27b0040c4578fcae05308.gifLa première édition du festival du Qatar et du cheval arabe a commencé aujourd’hui !

    "Initiée par le Cheikh Mohamed Bin Faleh AL-Thani, Vice-président du Qatar Racing and Equestrian Club, cette manifestation dédiée à la culture et aux traditions qataries se tiendra sur l’hippodrome de Longchamp les 7 et 9 septembre."

    "Dès l’ouverture de l’hippodrome à midi, 26 musiciens et danseurs à l’épée, encadrés par les chevaux du désert, accueilleront les visiteurs."

    Un "Village qatari" exposera des photos de la destination, des tapis et tissus, des créations de couture féminine. L’animation sera assurée par des démonstrations de tisserands, sculpteurs d’encadrement de portes en gypse, tatoueurs au henné…

    Le dimanche aura lieu une démonstration de chevaux arabes "de show". (Ca tombe bien, c'est dimanche que j'y vais)

    Entrée, animations et navettes gratuites  pour une balade au cœur de l’Orient !

    * A partir de 12h30 jusqu’à 15h30 : navettes au départ de la Porte d’Auteuil ou de la place de la Porte Maillot
    * A partir de 16h30 jusqu’à 18h00 : navettes au départ de Longchamp vers la Porte Maillot (à l’entrée de Suresnes) ou vers la Porte d’Auteuil

    Je vais en avoir des choses à vous raconter lundi !

     

  • A la Charité sur Loire

    1d99011487c5d63e86d1c1e804c3d774.jpgCe week-end du côté de Sancerre avait un goût de vacances bien agréable. J'en suis revenue ragaillardie, reposée, constellée de taches de rousseur (et avec une nouvelle coupe de cheveux). 

    Vendredi, Pap’s m’a récupérée à la gare ; à 17h30, j’étais dans le jardin en train de manger des noisettes. Quand Mère Mi m’a appelée pour l’apéro, à 19h30, je dormais comme un bébé dans ma chaise longue, avec Spok qui ronronnait à mes pieds. 

    Samedi, petit-déj dans le jardin puis j’ai proposé à Mère Mi qu’on aille se balader à la Charité sur Loire. Surnommée « la ville du livre », cette étape sur la route du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle a pour moi un charme particulier. J'aime flâner dans les rues anciennes de cette ville blottie sur les bords de la Loire, autour de l'église Notre Dame, classée au patrimoine historique de l'Unesco. La Charité est surnommée « la ville du livre » depuis 2000; elle doit son surnom à un libraire parisien qui s'y installa et organisa en 1996 la première foire aux livres anciens. Il invita ses amis à se lancer dans l'aventure et aujourd'hui, la ville compte une quinzaine de libraires qui vendent livres neufs, rares et d'occasion. Désormais la Charité sur Loire abrite aussi des ateliers des arts et métiers du livre (enluminure, calligraphie, reliure) et accueille de nombreux évènements liés au livre, tout au long de l'année (notamment la "nuit du livre" et deux grands marchés annuels). C'est dans la librairie "Là ou dort le chat" que je dégotai il y a 2 ans le roman que je recherchai depuis si longtemps : "Entre chiens et loups" de Gilbert Cesbron. Il y a des coïncidences amusantes, parfois. 

    Je grimpai jusqu'aux remparts afin de jouir d'une vue imprenable  sur la Loire et les toits de la Charité.

    Guidées par une voix chaude et des accords de guitare qui emplissaient l'air, nous arrivâmes dans le jardin des Bénédictins ou une foule était massée en plein cagnard, au pied de l'église. La ville accueillait le 5ème festival "Blues en Loire". Tout en regrettant que Pap's, qui aime le blues, ne soit pas là, nous sommes restées quelques minutes à savourer l'énergie de Nico Backton & the Wizards of blues. Nous sommes ensuite redescendues vers les bords de Loire tout en découvrant avec amusement les nombreuses citations peintes sur les murs de la ville.  

    La Charité est aussi le point de départ de notre descente annuelle de la Loire en canoë, lorsque nous entreprenons de rallier Saint Satur, à 20 kms de là. Une journée de rigolade, baignade et retournement de canoës qui se termine généralement par un barbecue chez Didier. Je me baigne mais j'ai toujours un peu la trouille que les silures m'attrapent un orteil.

    Au retour, après avoir longé le canal de la Loire, nous avons tourné dans un chemin pour rejoindre la ferme des Barreaux. Je n'y suis encore jamais allée mais cet endroit isolé doit son originalité au fait qu'il propose des produits faits maison à base de canard. Outre le classique foie gras, on peut déguster ce sympathique palmipède en entrecôte au crottin de Chavignol, en fondue ou en carpaccio. Tout cela dans une oasis de verdure paisible, peuplée d'animaux amusants que la patronne parisienne élève : vache africaine, petites autruches etc. L'addition est un peu salée (compter 25 € pour un plat)

    Hier, nous sommes allés pique-niquer et jouer au golf au lac des Settons, un des trois lacs artificiels de la Seine. Et ce matin, sur la route de la gare, je me suis arrêtée à la chèvrerie de Voisy puis à la cave de M. Ducroux ou j'ai chargé ma valise de quelques crottins acidulés et de bouteilles de Sancerre rosé.

    Mes adresses sur la route :

    La ferme des Barreaux, 18140 Herry (entre La Charité et Pouilly sur Loire)

    Tél : 02.48.79.57.80

    Chèvrerie de Voisy(1,10 € le crottin), 18300 Veaugues

    Tél : 02.48.54.28.35

    Cave Daniel Ducroux(moins de 6 € la bouteille de Sancerre), 18300 Crézancy en Sancerre

    Tél : 02.48.79.04.47

    Loire-Nature-Découverte, quai de Loire, 18300 Saint-Satur

    Tél : 02.48.78.00.34