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Globe-trotting - Page 22

  • En Crète avec l'UCPA - jour 3

    free music

    Ce matin, Dzé nous emmène en rando VTT. J'hérite du n° 14, un superbe vélo gris métallisé, très léger, au guidon en corne de vache. Nous grimpons jusqu'au village de Plaka, à 1 km d'Almirida et longeons la côte. Près d'une base militaire grecque, nous croisons un vieux berger et ses biquettes. Bénies soient les jolies biquettes crétoises qui donnent la délicieuse féta !  Dzé nous propose une pause au bord de la falaise, parsemée de buissons de thym odorant. Je frotte des brindilles pour en imprégner mes doigts. En bas, à gauche, le village d'Almirida et sa plage.

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    La baie de Souda, et au premier plan, des bouquets de thym.
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    Nous abandonnons les vélos au bord de la route et descendons à pied vers une crique déserte. L'eau est très fraîche mais Mickaelle, Laurent, Stéphane et moi nous lançons. Après un effet saisissant et quelques mouvements vifs pour se réchauffer, elle est bonne. Le temps de sécher et Dzé annonce alors que nous allons rejoindre "le village de Zorba". Je crois avoir mal compris et lui fait répéter. "Ben, oui, le village où a été tourné le film "Zorba le Grec" avec Anthony Quinn."

    Waouuuuh ! Un de mes films cultes !!!    

    J'étais émue, vraiment, de me retrouver là. Nous avons bu un verre sur la jolie place de Kokkino Chorio qui signifie "village rouge" et j'ai vu l'église devant laquelle a lieu la scène la plus dure du film, ou les villageois lapident la veuve.

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    Saviez-vous que la danse du sirtaki, qui devint un succès mondial, fut créee pour le film ? A l'époque ou j'ai découvert "Zorba le Grec", il y a près de 15 ans, j'avais acheté la bande originale du film, de Mikis Theodorakis, CD qui a disparu dans un cambriolage et que je n'ai jamais retrouvé. J'ai fait découvrir ce film récemment à mon coloc' et maintenant, c'est décidé, je l'achète !

     

  • Fiso en Crète

    Vous saviez bien que je ne vous laisserais pas sans nouvelles ....

    Après une nuit blanche et un départ lundi à 6h55 de Roissy, je suis depuis hier dans le joli village d Almirida. L'hôtel est magnifique, avec vue sur les montagnes, une belle piscine alimentée en eau de montagne (donc glacée parait-il). Le groupe avec lequel je suis est très sympa, une majorité de parisiens, un marseillais, un lyonnais et un couple de belges adorables (oups, un pléonasme). Je partage ma chambre avec une chtimi exilée à Agen et une Biélorusse déjantée. Hier, après un diaporama de bienvenue à 18h, nous présentant les activités et excursions de la semaine à venir, nous avons passé la soirée avec les moniteurs dans une taverne du village? Ce matin, nous somms partis en kayak de mer nous balader dans la baie de Souda. Il fait un peu frais, mais le soleil est bien là et la mer d'un bleu profond.

    Tout va bien ! 

  • En Crète avec l'UCPA - jour 2

    Sortie en kayak dans la baie de Souda. On a le choix entre kayaks individuels ou doubles. Pas sûre d’assurer en solo, je fais un coup de charme au pompier du groupe et réussit à l’embarquer dans mon kayak. L’eau est fraîche. Nous prenons vite la tête du groupe. Le courant est fort et les vagues aussi, on rame dur. L’objectif est une petite île face à Almirida au sommet de laquelle nous grimpons. Rien de particulier à voir, si ce n’est une chapelle orthodoxe. Jérôme – alias Zérôme ou Dzé pour les Crétois qui n’arrive pas à prononcer le « j »- nous montre la base de l’OTAN au large de la baie de Souda. En effet, la Crète est un point stratégique, à 200 kms de la Libye.

    Re-kayak jusqu’à une plage où nous nous baignons dans nos combinaisons. Une des filles du groupe, à la traîne sur le trajet aller, me pique mon pompier. Je pagaie en solo et le retour, vent dans le dos, est bien plus rapide pour tout le monde.

    Nous déjeunons dans la taverne face au beach office. C’est là que Dzé nous montre comment déguster l’huile d’olive en attendant les plats et que je découvre une saveur fruitée inomparable. Sur la table, l'incontournable salade grecque, du tzatziki et tarama, des cubes de féta frite, des calamars grillés, des croutons de pain aux tomates.

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    Dans l’après-midi, je pars en balade jusqu’à Aspro (qui veut dire « blanc » en grec) avec Stéphane, Claudine, Anne et Constance. Stéphane est prof en région parisienne. Claudine, droguée de sport et taillée au laser, est d'origine arménienne. Avec elle, je discute Turquie. Anne, une douce et rieuse antillaise, me raconte ses différents séjours avec l'UCPA, ainsi que Constance qui est partie 9 fois déjà avec eux, et me fait rêver de Pérou, Thaïlande et Birmanie. Sur la route bordée de lauriers roses, je m'arrête devant un arbre étrange d'où tombe de longues gousses brunes semblables à des gousses de tamarin plates. Il me faudra attendre le lendemain pour en connaître l'espèce. Le village d'Aspro est sans grand interêt et nous redescendons vers l'hôtel retrouver les autres pour le dîner.

     

  • Ras la crête

    Ça y est, j’ai enfin décidé de la destination de mes vacances (qui, je vous le rappelle, commencent demain soir à 17h30 si j’arrive à me tirer à l’heure ce qui n’est pas gagné vu que demain j’enchaîne les réunions).

    Je garde Istanbul sous le coude car Esperanza (la bienheureuse, à cette heure sous le soleil d’Abu Dhabi) a émis, il y a quelques semaines, le souhait de s’offrir quelques jours de villégiature avec sa vieille copine Fiso. Cette perspective me remplit de joie, d’abord parce que nos dernières vacances ensemble (Vancouver, quand même) remontent à 1994, ensuite parce qu’après les mois difficiles qu’elle a traversé, ça va nous faire du bien d’être entre filles et pour finir, parce qu’il caille un peu à Istanbul en ce moment.

    « En mai, fais ce qu’il te plaît » dit-on. Ça ne me changera pas beaucoup de d’habitude. On va donc se faire 3-4 jours à Istanbul ou Lisbonne, au choix. J’ai une petite préférence pour Lisbonne avec elle, comme ça on la découvrira ensemble. Istanbul, c’est vraiment une ville à faire en amoureux, pour moi …

    Donc … je disais … mes vacances !

    Jusqu’à ce matin, je partais pour un circuit de 8 jours au Sénégal. Une petite folie, si je tiens compte de mes projets à venir et des frais qu’ils vont engendrer, mais j’ai tellement besoin de soleil. Sophie la sage a gagné –cette fois - contre Fiso la barjo. Ce matin, j’ai choisi un séjour multisports en Crète avec un organisme spécialisé dans les séjours sportifs. J’hésite encore entre un combiné kayak-VTC ou trimaran-planche à voile- beach kayak.

    Certes, une randonnée équestre en Jordanie ou du kayak de mer au Vietnam aurait davantage comblé ma soif d’aventure, mais au moins, je reste dans le budget initial. J’espère que le groupe sera sympa et les garçons agréables à regarder. Et que l’eau ne sera pas trop froide …

    PS : Et sinon, pour une pause détente entre deux cannelés, lisez ce billet de Jid

     
  • En Arles (1)

    Le week-end promettait d'être riche en émotions. Après une visite rapide de l’expo érotico-pornographique « L’Enfer de la Bibliothèque » - prolongée jusqu’au 30 mars-, je rejoignis mon ami O. à la gare de Lyon. Stress extrême jusqu’au moment du départ pour cause d’impossibilité de retirer nos billets aux bornes automatiques.

    Nous voilà donc condamnés à voyager debout dans le wagon bar avec la cohorte des resquilleurs. Heureusement un festin libanais que j’avais attrapé au vol nous réconforta grandement et nous permit d’engager la conversation avec nos compagnons d’infortune. Nous avons beaucoup ri et une demi-heure avant l’arrivée, entamé une course poursuite des plus cocasses avec les contrôleurs, qui nous a tenus en haleine jusqu’au moment où les portes se sont ouvertes sur le quai de la gare d’Avignon.

    Dans la foule, derrière notre solide gaillard landais que je n'appellerai plus désormais que Bi-O-Bi-Ouaille, tout rieur de nous retrouver après notre rencontre parisienne, deux yeux bleus magnifiques dans un écrin de cheveux noirs qui sautille de joie en nous apercevant. Ma luciole ! Embrassades, étreintes, éclats de voix et rires avant une mauresque bien méritée sur une place d'Avignon, celle là même que ma luciole évoque si souvent. Notre joie d’être ensemble résonne sur les pavés déserts de la place du Palais et nous regagnons Arles.