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Les malheurs de Sophie - Page 7

  • C'est déjà l'hiver ?

    J'ai les poils qui se hérissent, il vente, il pleuviote, les rares Parisiens ont retrouvé leur tronche en biais et mon bronzage disparaît à la vitesse grand V.

    Reviens-vite, bel astre solaire !

  • Fiso est bougon

    Ben oui, ça m'arrive pas souvent mais je suis de mauvais poil.

    Réveillée en pleine nuit et impossible de me rendormir, résultat quand le réveil a sonné, je suis restée dans les bras de Morphée pendant encore une 1/2 heure.

    Mon coloc m'avait pas laissé de pain pour le petit déj, le garde-boue de mon vélo était déglingué et a fait un bruit de ferraille pendant tout le trajet et arrivée dans le parking de ma boîte, un collègue a trouvé amusant de me klaxonner dans les oreilles. J'ai fait un bond de 10 mètres et l'ai fusillé du regard (au point qu'il est venu dans mon bureau s'excuser). En plus, il pèle, vivement qu'on passe les Seins de glace (l'erreur est volontaire). Ne les cherchez pas sur le calendrier, ils se sont fait "djarter" et remplacer par Estelle, Achille et Rolande. Ces saints étant les 11, 12 et 13 mai, pas de jardinage avant cette date ! 

    "Mamert, Pancrace, Boniface sont les trois saints de glace, mais saint Urbain les tient tous dans sa main."

    Y'a des jours comme ça où on devrait rester couché ... 

  • Sacrée soirée

    Pleuvait "comme vache qui pisse" hier quand j'ai enfourché mon vélo à la sortie du boulot

    Croisé dans l'ascenseur un gentil voisin tout roux avec une baguette qui m'a demandé si j'étais pas trop mouillée

    Comme il était gentil, lui ai pas fait remarquer que l'ascenseur ressemblait à une piscine et qu'il devrait changer de lunettes

    Me suis dit que j'avais vraiment pas de chance de toujours croiser des gentils voisins quand j'avais pris un seau d'eau sur la tête

    Enlevé mon pantalon à peine franchi la porte et l'ai suspendu à la tringle de douche qui tient pas

    Enfilé un peignoir pour éviter que mon frère qui devait rentrer d'un moment à l'autre se retrouve nez à nez avec mon string.

    Appelé mon père pour lui souhaiter bonne fête

    Qui m'a passé ma mère qui m'a parlé de son "con de chef le nul qui m'énerve, j'te jure !"

    Lui ai raconté mes dernières bêtises du week-end, elle a fait hou hou hou, hi hi hi (c'est comme ça qu'elle rit ma mère, et encore vous avez pas tout vu, quand elle éternue, c'est un festival)

    Et là mon frère est rentré et j'ai juste eu le temps de sauter dans mon jean parce qu'on était invités à manger

    Appelé la femme de mon meilleur ami pour son anniv qui m'a répondu que c'était le lendemain mais merci quand même

    Lui ai dit que c'était la faute de son mari qui m'avait donné la mauvaise date (non mais) et à demain alors !

    Mangé du saucisson en papotant avec Nobch qui me racontait ses amours et comment il est heureux et tout

    Vachement contente pour lui et pour elle parce qu'il fait super bien la bouffe et qu'il est très gentil

    Vu débarquer Rodrigue, le meilleur ami d'Esteban qui s'emmerde tout seul chez lui

    A 23h30, me suis dit qu'il était l'heure que j'aille me coucher mais apparemment j'étais la seule à piquer du nez

    A minuit, ai constaté avec horreur qu'ils sortaient la Playstation pour jouer au foot et qu'ils avaient une patate d'enfer

    A minuit et demi, Nobch m'a filé des oreillers pour me mettre à l'aise (mauvais signe)

    A 2h, Rodrigue a dit : Bon on va rentrer parce que Fiso s'endort (depuis 2 h, merci d'avoir remarqué les gars)

    A 2h10, au moment de monter dans la voiture, soudain déséquilibre sur ma bottine à talons (l'autre était levée pour monter dans la voiture) et basculement vers l'arrière

    A 2h11, mon p....n de talon se prend dans la doublure de mon p.... de manteau qui fait CRAC

    A 2h11 et 4 secondes, mon cul atterrit dans une flaque d'eau. Je me sens seule, très seule, parce que mon frère est au téléphone et ignore tout du drame qui se joue à 1 m sur sa droite.

    A 2h20, déprimée, je vais me coucher avec mon bleu aux fesses et la cheville douloureuse.

    Ce matin, réveil difficile .... la seule bonne nouvelle c'est qu'aujourd'hui semble un jour sans pluie.

     

     

     

  • Vol plané

    M'énerve quand j'arrive à fond les pédales sur un carrefour et qu'au dernier moment, un enfoiré de sa mère petit malin me coupe la route parce que ça le fait ch... de laisser passer un vélo. Et que du coup je l'insulte copieusement au risque de gober une mouche (quoique en ce moment les mouches se font rares). 

  • Los Roques

    Vu il y a quelques jours sur Thalassa un reportage sur cet archipel de 50 îlots, à 300 km au large des côtes du Venezuela.
    J'y ai passé quelques jours en 2004, avec mon frère.
    La compagnie Aerotuy(prononcez Aerotouille) dessert Los Roques au départ de Caracas.


    Après avoir franchi la montagne Avila qui borde la mer, on survole 30 minutes les eaux turquoise de la mer des Caraïbes et on atterrit sur la piste de Gran Roque, l'île principale, dépourvue d’automobiles, où l’on trouve les posadas (auberges).
    Comme des glandus, nous n'avions pas été foutus d'acheter des maillots de bain avant de décoller de Paris, ni même à Caracas; notre première mission après l'atterrissage fut donc de trouver des maillots de bain avant d'embarquer sur notre catamaran.

    Nous entrons dans la seule boutique de l'île. Et là, en découvrant, d'abord incrédule puis franchement paniquée, les cache-tétons et triangles minuscules tenant plus du string que de la culotte, je réalise que :

    1) les Vénézuéliennes ont de petits seins, contrairement à moi.

    2) Elles aiment montrer leurs fesses, qu'elles ont généreuses. Ça nous fait au moins un point commun. Je vais donc devoir apprendre à montrer les miennes.

    J'ai le choix entre les ficelles (au Vénez, le string se dit hilo dental, soit fil dentaire, c'est drôle, non ?) ou nager habillée. Faut quand même pas déconner. Je me résous  à tenter d’empaqueter mes formes généreuses dans un enchevêtrement de ficelles et me console : je bénéficierai d’un bronzage maximal …

    En montant à bord du catamaran, petit moment de solitude. Je me sens aussi nue qu’un ver.


    A proximité de l'île de Francisqui, notre catamaran a largué les amarres et nous avons endossé masques, palmes et tubas pour une partie de snorkeling dans ces eaux cristallines.

    Notre guide Patricia, alias "mi amor", nous montra des tortues, barracudas et autres poissons tropicaux dont je n'ai pas compris le nom (pas facile de converser avec un tuba dans la bouche).
    Estebandido crut même apercevoir une baleine blanche mais ce n’était que moi, ce qui nous valut des photos classées secret défense et un fou-rire sous-marin au cours duquel nous avalâmes quelques tasses d'eau de mer.


    Le soir, nous nous sommes baladés sur la plage de Gran Roque où les pélicans s'en donnent à cœur joie et dans les rues calmes et colorées du village où nous avons bu quelques Pilar Ice avec Andrea, une jeune zurichoise nous avons revu à Paris depuis et Kim, une canadienne de Vancouver (d'origine irlandaise, sont partout ces irish !).
    Le lendemain, journée farniente autour de l'île de Crasqui, avant de reprendre notre coucou direction Caracas.


    Le reportage Thalassa m'a appris que Los Roques avait été qualifié de paradis sur terre par Christophe Colomb et classé parc national en 1974.
    Les fonds marins de l'archipel regorgent de langoustes que les habitants de  Margarita, une autre île, viennent pêcher pendant les 6 mois autorisés dans l'année.
    Les Margaritenos obtiennent la majorité des permis de pêche délirés ce qui entraînent une grande jalousie des Roquenos et quelques tensions.
    60000 touristes débarquent chaque année sur Gran Roque, dont 90 % d'italiens. Ce sont d'ailleurs eux qui tiennent la majorité des posadas.
    Nous n'avons pas vu beaucoup d'italiens, encore moins de français mais plutôt des américains lors de ce court séjour.
    J'ai bien aimé Los Roques mais j'ai largement préféré l'ambiance festive de Choroni, un autre village de pêcheurs qui fera l'objet d'un prochain article.
    Aux paysages idylliques, je préfère du bruit, des couleurs et des odeurs.