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Pensée du jour - Page 10

  • Free Spirit, toujours, tu chériras la mer !

    Photo271.jpgJ'avais prévenu ma collègue : "J'ai ma robe de plage et mes tongs" (spéciale dédicace à CUI).Le midi, nous déjeunons "chez Eric", route de la flotte, un restaurant sans prétention mais où tout est fait maison, à commencer par le sourire du patron. En salle sont exposés les peintures, lampes sur bois flotté et miroirs réalisés par sa femme.

    19h, j'entre dans ma chambre d'hôtel sur le port de Saint Martin de Ré, je jette ordinateur, jupe et escarpins et respire : transformation de la business woman en vacancière éphémère.

    15 minutes plus tard, J. me rejoint sur le port. Juchée sur des talons haut, elle découvre, amusée, ma tenue légère et rebrousse les talons pour se mettre les orteils au frais. Nous nous promenons parmi les vacanciers hâlés avant de nous attabler au Bélem. Brochette de langoustines en tempura, filet de bar sauvage rôti, crème brûlée au pineau sur verre de rosé.

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    Un mâle alléché par mes odeurs marines me fait de l'oeil, je crois même qu'il louche sur moi ...non ?

     

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    A 21h30, la fatigue se fait cruellement sentir car nous avons pris le train ce matin à 6h. Tant pis pour les glaces aux étranges arômes, "cornes de gazelle", "schtroumpf", "lait d'amande praline", "pomme de terre de l'île" ou encore "huître de l'île et caviar" (???), je m'enfonce dans les oreillers moelleux de mon lit et surfe sur les blogs amis.

    7h le lendemain, mon réveil sonne, j'ai une tête de chouette mais je ne résiste pas à la lumière du matin sur le sable blond.

    Je saute dans mon short et mes baskets et traversant le port désert, je rejoins les remparts où sur quelques foulées, surplombant l'océan, je respire l'air du large à pleins poumons. Étirements, douche, je remets ma tenue de travail et m'offre un petit déj en terrasse au milieu de tablées d'anglais. Qu'il est étrange de marcher en tailleur et escarpins parmi les cyclistes dénudés alors que nous rêvons de flâner à vélo.

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    Le soir, sur un quai de la gare de la Rochelle, nous hésitons. Et si nous posions notre vendredi et allions trouver refuge chez mamie Coco, au milieu des vignes ?

    Hélas, la raison l'emporte et notre train aussi, dispersant nos rêves de liberté. Et dire que je n'ai même pas eu le temps de choper une bouteille de pineau de l'île de Ré et une galette charentaise !

    Chez Eric, venelle de la Cristallerie, Saint Martin de Ré (05.46.09.08.60)

    Le Bélem, 29 quai de la Poithevinière, Saint Martin de Ré (05.46.09.56.56)

    On m'a égalément conseillé, pour un séjour prochain :

    L'hôtel le Peu Breton à La Noue.

    La crêperie-pizzeria-couscous Les Tilleuls, à La Noue aussi, et le restaurant gastronomique la Baleine Bleue, sur l'îlot de Saint Martin de Ré.

    * titre de note librement inspiré d'un poème des Fleurs du Mal.

  • On rigole tous les jours

    Y'a deux choses qui me font rire -jaune- sur le site de la SPH :

    -les photos  - très élégamment redimensionnées - d'hommes, la joue posée contre une mèche de cheveux blonds, bruns, roux, en tout cas, longs et féminins. Je trouve ça d'un mauvais goût ! 

    - les annonces "papa de deux adorables bambins / angelots / ptits bouts / lumières de ma vie même que sans eux il fait noir" (rayer la mention inutile). J'attends celui qui écrira "papa de deux casse-couilles qui m'ont abonné à vie à la capote"

  • Fiso et Gigi à Lyon

    Vu hôtel Lyon.JPGPremière chose : débarquer dans le centre de Lyon un samedi à 15h n'était pas l'idée la plus judicieuse que nous ayons eue. Michel, réceptionniste très affable, déplie sous nos yeux un plan de la ville et nous conseille des itinéraires et restaurants.  

    Pour l'heure nous avons envie de marcher un peu dans les rues de Lyon. Nous traversons la Saône et remontons la rue Saint-Jean jusqu'à la place Saint-Paul. Là, nous prenons à droite et décidons d'une petite pause sur le quai de Bondy, dans la librairie Culture Café de Philippe Le Roy. Un endroit clair et sympathique sur plusieurs étages, où l'on peut boire un café et qui n'est pas sans me rappeler l'ancien Winding Stair de Dublin - désormais transformé en restaurant branché - face au Ha'Penny bridge.

    Après avoir emprunté le pont de la Feuillée, nous entreprenons une escalade jusqu'au quartier de la Croix-Rousse (et les 6 compagnons, souvenirs la collection Bibliothèque Verte). Le quartier me plaît, les boutiques fouillis, les jeunes gens aux cheveux longs et la vue sur la ville très belle.

    Montée Croix Rousse.JPG
    Théâtre Croix Rousse.JPG

    Nous filons droit au théâtre retirer nos places pour le spectacle du soir « Embrassons-nous Folville » de Labiche avec Romane Bohringer. Le guichetier nous conseille un restaurant « fabuleux » à deux pas : « Le canut et les gônes ». Celui-ci n'ouvre malheureusement ses portes qu'à 20h, heure à laquelle notre pièce commence ; nous ne pouvons donc que saliver devant le menu et les vitres closes derrière lesquelles on distingue quantité d'horloges et filer nous venger sur l'assiette de grattons d'un restaurant voisin.

    Nous voici confortablement installées dans la salle du théâtre de la Croix-Rousse. Après « 29 degrés à l'ombre » au rythme poussif, nous rions de bon cœur à la mise en scène déjantée de Pierre Pradinas dans « Embrassons-nous Folville ! ».

    Dimanche matin, petit déjeuner très copieux puis sortie dans les rues encore désertes de la ville. Nous poussons les portes du Musée des Tissus, lui aussi désert. pour découvrir l'exposition "Dans la peau du gant"  

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    Tout en tripotant des peaux (on a le droit, c'est écrit sur l'affiche !), j'en apprends de belles sur cet accessoire fascinant dont je pare mes mains en hiver. Millau compte le plus grand nombre de peausseries de France, devant Grenoble. Nous rêvons devant les très belles pièces de la maison Hermès, assemblage raffiné de pierres, broderies et tissus sensuels et regrettons, à notre sortie, que les magasins soient fermés car nous y aurions, c'est certain, grillé quelques euros.

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    Après nous être perdues dans les dédales de la gare Perrache, nous réfléchissons au moyen d'occuper notre dernière après-midi ensemble.Nous prenons la direction du parc de la Tête d'Or à proximité duquel, dans les murs du MAC, se tient l'exposition de Ben. Perplexité devant ses œuvres auxquelles, à l'exception de quelques phrases joliment tournées, je ne suis pas sensible.

    C'est l'heure du retour, chacune de son côté mais avec des projets d'autres week-ends ailleurs, bientôt ...