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Pensée du jour - Page 14

  • Ma boss est blogueuse

    Angelina.jpgVendredi, je fronce les sourcils devant mon ordi quand j’entends ma boss parler de son blog. Damned ! Je tends l’oreille. J’allais demander « Ah bon, tu as un blog ? » mais je me suis abstenue, ne voulant pas éveiller les soupçons. Elle donne un indice, un seul. En moi-même, je pensais :

    1)      Il faut que je le trouve, son blog !

    2)      Et si elle tombait sur le mien, par hasard, me démasquerait-elle ? 

    J’ai trouvé son blog en un clic, ce matin, en buvant mon café. Je voulais surtout vérifier si nous fréquentions les mêmes réseaux. Y’a aucun risque qu’on se croise, à priori. Elle tient un blog de bouffe, pourtant, mais ce sont des trucs immangeables, pour moi (comprenez cassoulet allégé et sablés sans beurre). Et son autre blog n’est pas un blog érotique, malheureusement, mais un blog de régime !

    Tout va bien, je peux continuer à saliver à l’idée du Mont-Blanc (meringue recouverte de crème fouettée et crème de marron) et chocolat l’Africain de chez Angelina que je vais me taper cet après-midi (si j’arrive à y entrer mais sinon, j'ai un plan B). 

    PS : Tiens, pendant que j’y pense, vous connaissez des endroits à Paris où on peut boire un chocolat chaud digne de ce nom ? Je n’ai jamais rien bu de meilleur que l’Africain de chez Angelina, mais c’est souvent bondé. Plus récemment, Oh!91 m’a fait découvrir "les Marronniers" dans le Marais où l’on vous sert un pot de chocolat pur et épais, ainsi qu’un autre de lait, et on fait soi-même son mélange. Et puis, je me suis noté dans mes tablettes « La Jacobine » à Odéon dont les critiques sont fort élogieuses. Des adresses à partager ?

  • Blogs et intimité

    Les blogs ne sont rien d’autre que le reflet de la vraie vie. Avec ses dérapages, ses saloperies

    Les blogueurs ont fait le choix de s’exposer avec plus ou moins de transparence, sur la toile. Pas leurs proches.

    Les secrets échangés sont répétés avec la même rapidité, sauf que là, c’est écrit et lisible par n’importe qui. Si un blogueur parle de vous, en n’ayant pas la délicatesse d’éviter les détails qui pourraient vous identifier, n’importe qui tapant les mots-clés appropriés sur un moteur de recherche peut découvrir, malgré vous, des pans de votre vie.


    Dés l’ouverture de mon blog, je m’étais fixé une ligne de conduite. Pas question de donner les vrais prénoms de mes proches, ni leur lieu d’habitation, ni même des détails sur leurs activités professionnelles. Pourtant, mon blog est loin d’être sulfureux. Mais ce faisant, j’empêchais aussi que les proches de mes proches ne lisent mon blog. D’ailleurs, et c’est sans doute paradoxal, je n’aime pas que mes proches donnent l’adresse de mon blog, sans mon accord, à des gens que je connais, même de vue. Parce qu’alors je ne suis plus Fiso la blogueuse, mais un visage.

    Bref. Le but de ce billet était de pousser un coup de gueule. Ce sera le premier de l’année, et sans doute pas le dernier vu le nombre de choses que je lis et qui m’énerve, ces derniers temps.


    Le pire, ce sont les blogs dits « intimes » où l’auteur raconte ses histoires en mettant en scène d’autres personnes, donnant non seulement le vrai prénom de la personne, mais aussi des détails sur son histoire, sa vie, quand ce ne sont pas des détails très intimes. Et là, j’entre dans une rage folle parce que bien sûr, la personne qui se retrouve là, exposée, n’en sait rien. Parfois, quelqu’un proteste dans les commentaires et l’auteur corrige, à contrecœur, parce que ça dénature sa belle histoire, pour recommencer avec un autre, sur le billet suivant. Si vous voulez vous exposer, n'exposez pas les autres !

     

  • Communautés et blogs

    Brassens disait « A plus de 4, on est une bande de cons ».

    Je me méfie des groupes, des clans et des communautés. Déjà, adolescente, je détestais ce besoin très féminin de marcher par deux, notamment au lycée. L’amour sur le mode fusionnel ne me fait pas du tout rêver, la possessivité et l’exclusivité me font fuir. 


    Je ne partage pas l’avis de Nicolas. Les amis de mes amis ne sont pas mes amis, et les ennemis de mes amis ne sont pas mes ennemis non plus. Mes amis peuvent même se révéler être mes meilleurs ennemis.

    Par conséquent, je développe une résistance assez forte quand je sens qu’on veut m’accaparer.


    Il y a quelques mois, j’avais cette discussion avec une amie blogueuse. J’avais remarqué, avec amusement, que certains blogueurs pratiquent la réciprocité. C'est-à-dire, tu me mets dans tes liens, je te mets dans les miens, tu me visites, je te visite. Et au bout de quelques semaines, au détour d’une phrase ou d’un billet, un reproche à peine déguisé : « Ben oui, si tu avais lu mon dernier billet, tu le saurais ». Tu l’as peut-être lu, d’ailleurs, ce billet, mais tu ne l’as pas prouvé par un commentaire, aussi inintéressant soit-il.  

    D’abord, je trouve ça un peu con de communiquer sur les blogs avec des gens que je connais en vrai. Je préfère continuer la conversation en buvant un coup avec eux ou en leu passant un coup de fil. Quand je pars en vacances, je n’envoie pas de carte postale à ma mère ou mes amis qui lisent mon blog.


    Par ailleurs, il y a des blogueurs que j’aime bien et dont je n’aime pas le blog, et des blogueurs que je n’aime pas à priori et qui écrivent des choses très intéressantes. Et puis, comme on lit généralement des blogs qu’on aime bien, qui nous ressemblent, les commentaires qu'on pourait faire perdent de leur sincérité. Quand on aime bien quelqu’un, on a du mal à le désavouer publiquement. C'est que c'est susceptible, un blogueur !


    Je n’aime pas les contraintes, de manière générale. Et j’ai décidé que j’en avais assez dans la vie de tous les jours pour m’en coller dans ma vie personnelle.  

     

  • La rage (aux dents)

    Y’a des moments dans la vie où on doit se rendre à l’évidence : on est une pauvre petite chose fragile face à la douleur.

    J’ai de la chance, la douleur physique me frappe rarement. Alors du coup, je suis réfractaire aux médicaments (et aux docteurs de façon générale), persuadée que je suis de pouvoir surmonter la douleur toute seule comme une grande. Faut vraiment que je sois sur le flanc pour pousser la porte d’un cabinet médical.

    Il y a quelques semaines, je me suis décidé à prendre rendez-vous chez le dentiste. J’y suis abonnée depuis l’âge de 6 ans, je m’en souviens vaguement de cette première fois dans le fin fond de la Beauce où nous vivions alors. Mes parents m’avaient emmenée en urgence dans un immeuble chez un dentiste asiatique. Les années suivantes, j'étais le cobaye attiré des bidasses apprentis dentistes de la garnison de Munsingen.

    Quand je prends rendez-vous chez un dentiste pour une visite de routine, comme tout le monde, j’en prends pour au moins 3 mois de rendez-vous hebdomadaires. Alors je traîne la patte.

    Ma dentiste est très sympa. Son premier avantage c’est que son cabinet est quasiment en-dessous de chez moi, ça me permet de bloguer peinarde en pyjama jusqu’à l’heure du rdv.

    Elle est sexy, ma dentiste, une belle brune longiligne en mini-jupe, et elle est très bavarde. Je connais beaucoup de sa vie et comme elle est curieuse, elle en connaît un peu de la mienne aussi. On a des discussions vachement intéressantes. 

    C’est d’ailleurs frustrant parce qu'ayant la bouche pleine de ses doigts, je ne peux qu’ émettre des sons indistincts.

    La dernière fois, elle m'a dévitalisé une dent qui m'emmerde depuis des années et elle m'a prescrit du Di antalvic à prendre en cas de douleur. "Surtout, n'attendez pas si vous avez mal, la douleur ne va jamais en s'atténuant".

    Je suis sortie de chez elle, j'ai attendu, pas mal le jour même, ni le lendemain, tout va bien me suis-je dit, et je n'ai pas acheté le médoc. La Sécu ne pourra pas m'accuser de lui creuser le trou.

    J'ai bien senti que la gêne passagère durait un peu plus longtemps que les deux jours prévus mais je n'ai pas réagi. Ma dent, elle, oui.

    Dans la nuit de jeudi à vendredi, la douleur est arrivée, d'un coup, lancinante, torturante, et m'a fait passer une nuit blanche, à me taper la tête contre les murs. Les pauvres cachets de paracétamol que j'avais dans mes placards me laissaient une ou deux heures de répit au cours desquelles je m'endormais, avec la sensation d'avoir le coeur qui battait dans la dent, et je me réveillais en sursaut.

    Le vendredi matin, je suis arrivée ventre à terre à la pharmacie. Devant ma mine défaite et mes traits tirés, la pharmacienne m'a donné un verre d'eau pour que j'avale illico presto le cachet qui atténuerait ma douleur.

    Au boulot, j'ai prévenu que je risquais de n'être pas très joviale ce jour-là.

    Le midi, c'était notre repas de Noël, j'ai mangé mes sushis comme une pauvre petite vieille, le moindre contact avec ma dent m'arrachait des bonds.

    Heureusement que les brownies étaient assez fondants, eux. Dans la matinée, j'ai appelé ma dentiste, elle pouvait essayer de me prendre à 19h.

    Pour couronner le tout, quand les collègues ont branché le vidéoprojecteur sur mon ordinateur pour la réunion, il s'est éteint et n'a plus voulu redémarrer, même en mode sans échec. On l'a emmené aux urgences lui aussi, verdict : Windows grillé. J'aurais vraiment dû rester chez moi.

    Le soir, ma boss me libère à 16h vu que je tenais à peine debout, je reprends les transports avec un vieil ordi de dépannage qu'on m'a prêté pour pouvoir bloguer bosser ce week-end.

    Arrivée dans ma rue, j'appelle ma dentiste qui m'annonce qu'elle peut me prendre tout de suite entre 2 rdv. Elle ouvre la porte, je lui dis que je n'ai jamais été aussi heureuse de la voir (je changerai d'avis une fois allongé sous le néon). Elle m'a fait un mal de chien, je vous passe les détails, j'en aurais chialé.

    Arrivée chez moi, Boug' m'appelle toute guillerette "Ca va ma poule ?" , je peux à peine lui parler tellement j'a mal, j'appelle ma mère (ben oui, je fais toujours ça quand j'ai envie de me faire plaindre), lui ai laissé un message tellement lugubre qu'elle a cru que quelqu'un était mort. Quand elle a rappelé chez moi, j'étais partie, elle s'est dit "bon, si elle est déjà repartie en vadrouille, c'est que ça va mieux".

    En fait, ça n'allait pas tellement mieux mais j'avais un rendez-vous que je ne pouvais rater sous aucun prétexte, avec un frisé rondouillard pour lequel j'ai beaucoup d'affection (t'as vu, je n'ai pas écrit "gros") à la Comète, célèbre bistrot du KB. Arrivée là, une agréable surprise m'attendait : Tonnegrande (qui répond désormais au surnom d'Obama). Toujours aussi élégant et agréablement parfumé, il était en bien meilleure forme que la dernière fois que je l'ai vu. 

    Le truc chiant avec mon nouveau boulot, c'est que le bureau est à l'exact opposé de la Comète. Ça fait que j'avais pas vu mes deux chouchous depuis près de 2 mois.

    Divyne, mon pote rencontré sur Meetic et KBzeur lui aussi , nous a rejoint. Il a la même coupe de cheveux que Nicolas -si on peut appeler ça une coupe- et ça lui va super bien.  On dirait vraiment 2 frangins, ils sont tous les deux bretons en plus, sauf que Nicolas a les cheveux gris et que Divyne a une tonsure. 

    J'ai carburé au jus d'abricot, antibiotiques obligent, pris des nouvelles des uns et des autres. Notre conversation passionnante m'a donné de belles idées de billets que j'espère exploiter ici même prochainement.

    Ils ont même réussi à me faire rire et oublier que j'avais mal aux dents.

    Merci les copains !

     

  • La phrase du jour

    De Philippe Petit, funambule :

    "Les vrais artistes ne se conforment pas aux règles. Moi je ne respecte pas les lois de la pesanteur, je n'allais pas respecter celles des hommes."

    Et une interview de lui. Il me fascine, "l'inverseur d'émotions" ! Pas vous ?