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2yeux2oreilles - Page 118

  • A la flotte !

    affiche_visuel_nubd_jpg_16616.jpgEt voici venue l'heure du rendez-vous avec le festival préféré de nos 2 Val-de-Marnais émérites, Nicolas et Tonnegrande,  : le festival de l'Oh !

    " Avec l’été, le festival de l’Oh ! revient enchanter nos berges et nos cours d’eau. Rendez-vous le long de la Seine et de la Marne, les 27 et 28 juin prochains." (ce week-end, quoi ...)

    Cette année, les couleurs et les rythmes de l’Afrique feront vibrer les escales. Le fleuve Niger en est l’invité d’honneur. La région qu’il traverse, exsangue, en proie à des dérèglements climatiques sans précédent et à des problèmes d’accès à l’eau, est pourtant riche d’une grande effervescence artistique. C’est la vitalité de cette culture africaine qui fera vibrer les escales. Cette invitation sera aussi l’occasion de découvrir la Communauté urbaine de Zinder, au Niger, qui entretient des relations de coopération avec le Département du Val-de-Marne, et les dizaines d’associations qui, riches des cultures africaines dont sont porteurs nombre de nos concitoyens, se sont mobilisées.

    Recentré cette année sur dix escales en Val-de-Marne, une à Paris et quatre en Seine-Saint-Denis, le festival de l’Oh ! a trouvé les moyens d’embellir encore malgré les mesures d’économie qu’il nous a fallu prendre pour tenir compte du désengagement de l’état et de la crise économique.

    Que vous soyez Val-de-marnais, Franciliens, ou que vous veniez de plus loin profiter de cette fête unique qui fait notre fierté, inaugurez l’été au bord de l’eau, dans la beauté, la découverte et le débat."

    Le programme, c'est ici

  • Les Franciliens aboient, la caravane passe

    Mon chauffeur avait un accent charmant. Il disait « jé suis vénu ».

    Quand je lui ai indiqué ma destination, il a haussé les sourcils : « Le périphérique sud est fermé, l’A6 aussi, tout est bloqué ». Je m’étonne : « Ah bon, qu’est ce qui se passe ? » «  Et oui, maintenant quand un officiel arrive en France, ils bloquent tout. Avec les autres présidents, les gyrophares suffisaient mais pas avec celui-là ».

    Je râle : « On se croirait revenus au temps de la royauté (que je n'ai pas connu, certes). Les nobles passent, les gueux doivent s’effacer. C’est quand même incroyable ce mépris du peuple. Paralyser tout Paris aux heures de pointe pour que les grands de ce monde circulent tranquille ! Comme si les gens n’avaient que ça à foutre de passer des heures dans leur voiture pour rentrer chez eux après le boulot ! »

    On a eu le temps de discuter, vu les bouchons. Ce fut un vrai périple pour rentrer chez moi mais j’ai surtout pensé aux copains qui eux, doivent rejoindre la grande banlieue.

    Sur radio Bleue, on donnait, en boucle, l’état catastrophique du traffic. « Ecoutez-bien, vous verrez, ils se contentent de dire que c’est bouché mais ils ne donnent pas la raison du bloquage. C’était encore pire l’autre jour avec Khadafi. C’est régulièrement comme ça, maintenant, un vrai bordel », fait remarquer mon chauffeur.

    Et ce matin, on apprenait que M. Sarkozy avait reçu, hier après-midi, M. Netanyaou …. 

  • Autour de ZORG

    Hier soir, au 1er étage du Chao Ba, découvert grâce à Orpheus et avec Lancelot, puis arrosé avec Sélène, Violaine et Chambre 419 (d’ailleurs, c’est quand la prochaine ?), 6 blogueurs trinquent au plaisir d’être ensemble. Et aussi à Bougrenette, à l’absence omniprésente.   

    On m’avait confié une mission délicate. Préférence de ZORG : un endroit « où on peut grignoter debout et s’il y a de la musique c’est encore mieux », requête du Papillon aux ailes pailletées de rouge : « vers le 8ème ou Clichy ». Dans notre groupe de blogueurs, j’étais la seule à avoir un blog à prédominance culinaire. La plupart se rencontraient pour la première fois et 2 d’entre eux ne connaissaient aucun de nous : Deftones75, le petit nouveau de la blogosphère (qui m'imaginait grande et sèche, ahum) et Caliste, que j’avais croisé ici et là mais jamais lu.

    On n’a pas grignoté debout et il n’y eut pas de musique ; j’avais pourtant une furieuse envie de danser. Que dire ? J’ai beaucoup ri, entre Deftones75 et VéroPapillon qui pense à se reconvertir en blog animalier. Des histoires de hérisson, de jogging sans soutif et de poitrine de veau, et des paillettes qui voyagent des chaussures aux joues sans qu’on comprenne bien comment (j’ai bien ma p’tite idée, moi….)

    Comme PrincessOnLine arborait une peau parfaitement hâlée, on a parlé d’autres voyages, aussi, le Maghreb, l’Asie, l’Europe du nord, la Suisse (tiens ?).

    Plus tard, autour d’un repas servi par un jeune homme attentionné (quand le service est bon, je le dis aussi, malheureusement je dois tenir secret le nom du restaurant car c’est le QG de P.O.L.), les conversations se firent à peine plus sérieuses.

    A ce que je sais, nous étions plusieurs, ce matin, à être encore sur un petit nuage. Le virtuel n'est savoureux que s'il rend possible le réel.

    Si Boug’ avait été là, on aurait eu un super montage photos avec des regards, des chaussures et des décolletés, velus ou non. Pour ma part, je crois que je vais organiser plus souvent ce genre de soirée.

  • Looking for Eric

    LOOKING FOR eRIC.jpgC'était il y a déjà 2 semaines mais j'ai été tellement emballée par ce dernier film de Ken Loach qu'il fallait que je vous invite à le découvrir, si ce n'est déjà fait.

    Je suis piètre critique cinématographique. Moyennement enthousiaste au départ car si j'aime Ken Loach, le football me laisse indifférente. Pourtant, je me suis passionnée pour cette émouvante histoire d'un postier anglais, fan d'Eric Cantona. Le genre de mec qu'on qualifierait de "looser". Entre drame et absurde, chaque apparition de "l'ange" Cantona est délicieusement drôle.

    On rit franchement et beaucoup. Quelques séquences des meilleurs moments de Cantona sur le terrain et je me suis fait avoir : j'avais envie d'applaudir !

    La scène finale est magnifique. Là encore, je résiste difficilement à l'envie d'exprimer ma joie.

    Ken Loach, une fois de plus, fait la part belle aux classes populaires et célèbre l'amitié, la solidarité et la sincérité.

  • Rouen la charmante

    maisons rouen.jpgMardi soir, fin de journée au siège d’une banque, dans les environs verdoyants de Rouen. Une de nos stagiaires, une jolie blonde à la bouille facétieuse, propose : Si vous voulez demain soir, je vous fais faire un tour du centre-ville ? ». C’est la première fois qu’une stagiaire se propose de me faire visiter sa ville.

    Elle passe nous chercher à l’hôtel et quelques minutes plus tard, nous émergeons sur la place de la Pucelle. Il est un peu plus de 19 heures, les terrasses sont bondées et je suis émerveillée par les maisons à colombages qui encadrent la place. E. nous entraîne jusqu’à celle du Vieux Marché. Au centre de la place, un édifice étrange qui m’évoque, bizarrement, un dragon noir. C’est une église, m’apprend E. Les pointes hérissées sont censées évoquer les flammes du bûcher car c’est à quelques mètres de là que fut brûlée Jeanne d’Arc. Un marché se tient encore là, sous des halles attenantes à l’église. La place est magnifique et très touristique. Nous en faisons le tour et nous engageons dans la rue du Gros Horloge (et pas de la Grosse Horloge, bande de touristes !), sous lequel nous passons.

    GRos Horloge.jpg

    Un peu plus loin, E. tourne à gauche et devant nous, un très beau bâtiment gothique : le Palais de Justice, criblé d’impacts d’obus datant de la 2ème guerre mondiale.

    Nous descendons maintenant vers la cathédrale, qui est mise en valeur chaque été dans un spectacle son et lumière intitulé « De Monet à Pixel », en hommage au peintre qui la peignit plusieurs fois. Nous nous engageons dans une rue entre elle et l’affreux Palais des Congrès, qui doit être démoli depuis des années. Nous descendons une autre rue très animée et dans la rue Martainville, E. marque une halte devant une porte cochère au-dessus de laquelle il est écrit « Aîtres Saint-Maclou ». « Oui, c’est ouvert, venez », dit-elle. Nous la suivons. « C’est l’école des Beaux-Arts, je ne vous dis pas ce que c’était auparavant, vous allez voir ». J’adore les mystères et cette impression, un court instant, de faire une chasse au trésor.  

    Nous débouchons sur une cour intérieure. « Regardez les poutres », dit E. J’examine les montants de bois, des têtes de mort y sont sculptées. « C’était un charnier au temps de la peste ». Mon collègue a la chair de poule.

    Nous rebroussons chemin et nous engageons dans la rue Damiette jusqu’à la place du Lt Auber où nous nous attablons au Garde-Robe, un bar à vins où je déguste un verre de « Chinon Soif de tendresse ». Retour vers la place du Vieux (comme on dit par ici) où nous nous attablons en terrasse du Maupassant. Crise de fou-rire quand mon collègue choisit le menu « Boule de Juif » qui s’avère être un menu Boule de Suif. Il est près de 22h30 quand notre charmant guide prend congé de nous.

    Elle avait les yeux un peu gonflés ce matin (t’as vu ta gueule, dirait l’autre … oui, oui, j’ai vu …)