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  • Du bon reggae roots qui réchauffe, c'est Fundé !

    Depuis que les Starloozes se sont séparés (à mon plus grand regret, snif!) je n’ai plus de petits concerts festifs aux accents afro reggae à me mettre sous la dent pour réchauffer ma jungle urbaine. Alors, hier soir, je suis allée pour la deuxième fois danser sur le son de Fundé, un group français de reggae roots.

    Faut pas le répéter, mais l’un des zikos est le fils d’un ami. En plus, il porte le même prénom que le fils de mon prof de français que je smackais quand j’étais en 6ème, à l'époque où je kiffais les petits blonds aux yeux bleus.  

    C’était sur une jonque chinoise amarrée face à la Bibliothèque F. Mitterrand, l’ancienne Guinguette Pirate rebaptisée La Dame de Canton. Dehors il faisait 4 degrés mais à l’intérieur quelle chaleur ! Et je ne parle pas seulement du charmant jeune homme qui ne m’a pas lâchée de la soirée …

    Fundé, donc, ce sont des rastas avec des dreads jusqu’aux fesses ou presque, c’est du bon reggae roots, enfin pour ceux qui aiment le reggae, comme moi. Fundé fait partie d'une compilation qui rassemble plusieurs groupes de reggae français, "Reggae d'ici : la relève". Et puis, ce que j'aime dans les concerts reggae, c’est qu'il y a toujours une bonne ambiance, et désormais sans effluves de techi. Enfin, c’est pas ce qui me gênait le plus, j’ai toujours aimé cette odeur.

    Hier soir, en chaloupant sur les cuivres de Fundé, j’ai pensé à un petit jeunot fan de reggae. Oui, toi le petit provençal, ramène ton cul à Paname vite fait, que je te sorte un peu. Tu vas voir qu’il n’y a pas que des bouches en cul de poule ici ;) Elle va t’en remontrer, la vieille !

    En attendant, vous pouvez écouter Fundé ici et puis aussi. Et consulter la programmation de la Dame de Canton, moi j’ai repéré d’autres concerts de reggae, mais aussi du jazz manouche, de l’afro-beat et du trip-hop.

    Qui a dit qu’on allait se les geler, cet hiver ?

  • Bilan de compétences (1)

    J’avais promis de faire quelques billets sur le bilan de compétences que j’ai réalisé en 2005. Ca en intéressait visiblement plusieurs d’entre vous et j'ai reçu, la semaine dernière encore, un mail d'une - discrète - lectrice qui évoquait le sien. Si vous avez un nombre conséquent d’années d’expérience pro derrière vous, et que vous vous interrogez sur la suite de votre carrière, je ne saurais trop vous conseiller d’entreprendre cette démarche très constructive et valorisante. C'est une formidable occasion de mener une réflexion sur le chemin parcouru et sur les possibilités qui s'offrent encore à vous.

    Comme je l’ai déjà précisé, Myriam, ma consultante, avait une approche assez psycho du bilan de compétences et c’est cette approche qui m’a séduite lors de notre premier entretien. Au même titre que notre personnalité se construit sur les bases de l’enfance, nos rêves d’enfants, réalisés ou pas, sont rarement le fruit du hasard. Je me souviens par exemple d’une amie dont les grands-parents avaient été déportés. Leurs trois petits-enfants exerçaient tous un métier qui valorisaient le beau : elle était passionnée de couleurs et conseillaient les gens pour améliorer leur image, son frère était musicien et sa sœur peintre. Comme s’ils avaient voulu gommer la noirceur et la laideur de ces années-là. Je pense aussi à ma mère qui aurait voulu se consacrer aux enfants. A ceux qui après avoir assisté, impuissants, à la souffrance d’un proche embrassent la vocation de médecin. Peut-être avez-vous dans votre entourage des exemples d’évènements ayant conditionné, consciemment ou non, une vie.

    Myriam a d’abord voulu se faire une idée de ce qui me motivait et me démotivait, de mes valeurs et de ma sensibilité. J’ai donc dans ce but rempli une page intitulée « Motivations » et répondu à quelques interrogations. Vous jouez ?

    1)      Ce que je rêvais, enfant, de faire plus tard et pourquoi :

    2) Ce que je regrette de ne pas avoir fait :

     

  • Ne pas laisser l'autre pénétrer son périmètre de sécurité

    Ce matin, petit déj’ autour de mon nouveau PDG pour fêter les 20 ans de ma nouvelle boîte.

    Dans l’après-midi, c’était la paperasse habituelle du vendredi, seul jour où nous sommes au bureau. C’est un moment sympa où on se retrouve tous et on se raconte notre semaine. J’ai retrouvé la jeune femme avec laquelle j’étais la première semaine (celle des restos à thème "je prépare ma deuxième couche pour l'hiver").

    Jules, le mec qui a été embauché le même jour que moi s’est installé à ma gauche. L’assistante de ma boss s’est assise entre lui et moi. Je vous replace le contexte.

    Cette fille, que j’appellerai Daniela, est une copine à lui mais ça, personne ne le sait. A ce titre, elle répète à mon collègue tout ce que ma boss peut dire de lui et dans la mesure où il s’est loupé plusieurs fois, c’est plutôt négatif. Pas très pro comme attitude, je trouve, du coup Jules s’est braqué et veut déjà quitter la boîte. La semaine dernière, il me glisse que l’assistante lui aurait dit, dès mon deuxième jour, qu’elle ne pouvait pas me saquer. J’aurais bien répondu « Ca m’en touche une sans faire bouger l’autre » mais j’ai juste répliqué : « Si ça lui fait du bien, ça me fait pas de mal ». C’est marrant parce que c'est la même qui me fait un compliment à chaque fois que je viens au bureau. Mercredi, c’était « Ca te va bien aussi le vert ». Inutile de préciser que je ne lui ai pas dit merci.

    Je déteste qu'à peine débarquée dans une boîte, on me fasse un topo sur les uns et les autres. Déjà, au troisième jour, un des formateurs me prédit que je ne vais pas m’entendre avec « Sabine, la grande gueule de la boîte ». Je l’ai rencontrée aujourd’hui, la Sabine en question, non seulement elle est très jolie mais en plus elle a l’air pro et constructive, elle. Mais quand même, malgré que j’essaie de rester neutre, j’ai pris mes distances avec Daniela l’assistante. Trop gentille pour être honnête. Les compliments en cascade, venant d’une inconnue, je m’en méfie comme de la peste.   

    Jules, quand à lui, m’a l’air d’être un sacré fouteur de merde, et un tantinet chouineur, c’est le moins qu’on puisse dire. Il a passé toute la semaine dernière à m’envoyer des sms de commère « J’ai encore appris des choses ». Y’en a qu’on vraiment rien à foutre de leurs soirées, moi je dis.

    Cet après-midi, il désigne un type et me chuchote « Ce mec est allé balancer à Noémie (ma boss) qu’il me trouvait distant ». Il tenait ça bien sûr de sa copine l’assistante. A croire qu’elle a envie qu’il se casse, sa copine. Je lui réponds « Ben, pourquoi tu parles de balance, on lui demande son avis, il le donne, c’est normal ». Il n’avait pas l’air d’accord.  « Je marche trop à l’affect », me dit-il. « Ben mon pote, t’es mal barré, faut oublier l’affect au boulot, tu mélanges tout, là. On est nouveaux, c’est normal qu’un manager demande à ses collab’ ce qu’ils pensent des nouveaux, j’en ferais autant ».

    J’étais en train d’essayer de me démerder avec ma paperasse et je demande à l’assistante à quel endroit, sur le réseau, je peux trouver la procédure à suivre. Elle me dit d’une voix doucereuse « Dans tel et tel dossier, mais pose tes questions, je suis là pour ça ». Je pense « Tu rêves, ma vieille, je ne suis pas prêt de te solliciter » et je réponds « Non, c’est bon, je vais trouver ».

    « Ouh, toi tu es timide ! » dit-elle. Je me marre intérieurement mais je lui lance un regard un peu noir, disons. « Moi timide ?? Ah non, pas du tout ». « Ben si, t’oses pas me demander, c’est ça ? » « Non, pas du tout, c’est juste que s’il y a une procédure écrite quelque part, je la lis d’abord, et c’est seulement si je ne comprends pas que je pose des questions ». Elle a insisté « Je vais le faire avec toi, si tu veux ». Là j’ai été plus sèche « Non, c’est bon, je le fais seule, comme ça j’apprends ».

    Faut pas qu’elle me colle de trop près, celle-là, parce que je vais pas tarder lui mettre un coup de sabot …

     

  • Une étoile m'est tombée sur la tronche

    Il est minuit, je viens de récupérer ma connexion internet pour découvrir que j’ai un nouvel ami sur myspace.

    Tout en surfant sur quelques blogs, j’écoute distraitement d'abord. Mais pas longtemps. 

    Il paraît que c’est une musique qui s’écoute à l’arrière d’une voiture, non pas version CUImais en laissant défiler devant ses yeux les lumières de la ville.

    Et là, tout de suite, mes pieds tapent le sol au rythme de la musique et j’ai une envie folle de m’évader en voiture, d'ignorer que le périph’ est limité à 80 km/h et d’en faire le tour jusqu’au bout de la nuit.

     "As the stars fall", merci,

    elles ont brillé dans mes yeux ce soir.

     

  • Aigues-Mortes, mais pas de faim !

    A l’approche de la Camargue, mercredi soir, j’ai eu une pensée émue en voyant les directions d’Avignon et Arles. Il est presque 22h quand nous partons à la recherche d’un restaurant encore ouvert dans Aigues-Mortes. Le patron de l’hôtel nous a dit « Dépêchez-vous ». Pas le temps de réfléchir donc, j’avise sous les arcades (d’où son nom), un restaurant ouvert, saute de la voiture pour vérifier qu’ils servent encore, mmm, il fait chaud à l’intérieur, un feu flambe dans la cheminée de pierre, je vérifie quand même l’éventail des prix sur la carte qui est prometteuse, me gare et nous entrons. A l’intérieur, 2 couples.

    Je n’ai pas précisé. Ce soir-là, nous avions décidé de manger léger. J’opte pour le menu, oubliant mes bonnes résolutions. Hé, merde quoi, en Camargue, on bouffe pas de la salade verte !!!

    J’opte pour une soupe de poissons maison. Servie à la soupière, s’iou plaît, avec croutons et rouille.

    Mais avant ça, un jeune serveur nous apporte une mise-en-bouche : une verrine de mousse de betteraves à l’huile d’olive avec filet d’anchois sur toast, posé sur la verrine. Une pensée pour Oh ! et Lancelot qui m’auraient sans aucun doute filé leur part.

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    La soupe est divine et la serveuse nous en propose une nouvelle louchée. Ma collègue s’arrêtera là. Moi je continue avec la suite du menu, bien sûr. Je renonce à la côte de taureau rôtie (miam) et choisis une galette de ris d’agneau aux légumes, sauce crémeuse aux champignons, parfaite. Raisonnable, quand même, non ?

    Et puis, en dessert, une brochette d’ananas sur une  mousse de noix de coco, sauce pain d’épice. Là, E. ne résiste pas et picore dans mon assiette. L’ananas est juste caramélisé, la mousse de coco très parfumée.

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    Quand c’est fini, ça continue, le charmant serveur pose devant nous une dernière douceur : une verrine étroite (heureusement !) contenant une crème au chocolat accompagnée d’un physalis façon pomme d’amour.

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    Le restaurant s’est vidé, je bavarde avec la serveuse, fort sympathique. Le service était chaleureux, parfait, la grande classe avec ramassage des miettes avant le dessert, et la cuisine d’une fraîcheur exquise.

    Les Arcades,c’est 23 boulevard Gambetta à Aigues-Mortes, donc (y’a même une recette sur leur site)

    Le lendemain, au petit-déjeuner, le patron de l’hôtel me demande où nous avons dîné. « Ah, les Arcades, ah oui, c’est une très bonne table ».

    Nos stagiaires ne nous accompagnent pas pour le déjeuner, nous choisissons l’auberge des 4 vents (ça y est, CUI va encore faire un jeu de mots foireux) et en souvenir de Bi-O-Bi-Ouaille, je déguste une gardianne de taureau. Je te rassure, elle était bonne mais la tienne est meilleure, Boby. Le soir, après avoir appris pourquoi on appelle les Aigues-Mortais les « ventres bleus », je chope au vol, avant d’attraper le mien, des fougasses d’Aigues-Mortes. Arrivée tardive, départ précipité, je n’ai quasi rien vu d’Aigues-Mortes, même pas les salants, aperçus ensuite sur la route vers Montpellier, sous un soleil couchant de toute beauté. Heureusement que j’ai des copains dans la région …