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  • Boycottons l'huile de palme !

    Boycottons l’huile de palme lorsqu’elle est produite de manière non durable.

    Elle est responsable de la déforestation massive des forêts tropicales au Honduras, en Colombie -quatrième pays producteur mondial après la Malaisie, le Nigeria et l’Indonésie-, au Cameroun, en République Démocratique du Congo au profit de monocultures de palmiers à huile.

    On trouve l’huile de palme dans de nombreux cosmétiques (savons et crèmes) et aliments (biscuits, huile de friture, sauces, mayonnaise, chips, chocolat et barres chocolatées, etc.). 

    Le Cameroun a lancé, depuis 2001, un projet de palmiers à huile avec l'aide active de la France, du FMI et de la Banque mondiale. 1 % de forêt est perdu chaque année. De graves conflits fonciers opposent exploitants et populations locales auxquelles les terres sont confisquées sans compensation.

    En Colombie, les déplacements de populations ont généré des problèmes similaires. L’Indonésie a déjà perdu 72 % de ses forêts.

    En République Démocratique du Congo –pays qui contient 63 % des forêts d’Afrique Centrale-, le ministre d'Etat de l'Agriculture, Pêche et Elevage a signé, au nom de la RDC, un protocole d'accord avec la société chinoise de télécommunication ZTE International qui vise un projet de production et d'exploitation de l'huile de palme. 30 % des forêts de ce pays –soit 15 millions d’hectares-  sont légalement sous contrat avec des compagnies forestières. [source la Conscience]

     

  • J'pars en vrille !

    Aujourd'hui c'est comme ça que je me sens !

     

    free music
  • Ras la crête

    Ça y est, j’ai enfin décidé de la destination de mes vacances (qui, je vous le rappelle, commencent demain soir à 17h30 si j’arrive à me tirer à l’heure ce qui n’est pas gagné vu que demain j’enchaîne les réunions).

    Je garde Istanbul sous le coude car Esperanza (la bienheureuse, à cette heure sous le soleil d’Abu Dhabi) a émis, il y a quelques semaines, le souhait de s’offrir quelques jours de villégiature avec sa vieille copine Fiso. Cette perspective me remplit de joie, d’abord parce que nos dernières vacances ensemble (Vancouver, quand même) remontent à 1994, ensuite parce qu’après les mois difficiles qu’elle a traversé, ça va nous faire du bien d’être entre filles et pour finir, parce qu’il caille un peu à Istanbul en ce moment.

    « En mai, fais ce qu’il te plaît » dit-on. Ça ne me changera pas beaucoup de d’habitude. On va donc se faire 3-4 jours à Istanbul ou Lisbonne, au choix. J’ai une petite préférence pour Lisbonne avec elle, comme ça on la découvrira ensemble. Istanbul, c’est vraiment une ville à faire en amoureux, pour moi …

    Donc … je disais … mes vacances !

    Jusqu’à ce matin, je partais pour un circuit de 8 jours au Sénégal. Une petite folie, si je tiens compte de mes projets à venir et des frais qu’ils vont engendrer, mais j’ai tellement besoin de soleil. Sophie la sage a gagné –cette fois - contre Fiso la barjo. Ce matin, j’ai choisi un séjour multisports en Crète avec un organisme spécialisé dans les séjours sportifs. J’hésite encore entre un combiné kayak-VTC ou trimaran-planche à voile- beach kayak.

    Certes, une randonnée équestre en Jordanie ou du kayak de mer au Vietnam aurait davantage comblé ma soif d’aventure, mais au moins, je reste dans le budget initial. J’espère que le groupe sera sympa et les garçons agréables à regarder. Et que l’eau ne sera pas trop froide …

    PS : Et sinon, pour une pause détente entre deux cannelés, lisez ce billet de Jid

     
  • Si je ne t'aime plus, alors je te hais

    Au début d’une relation, qu’elle soit amicale ou amoureuse, je suis attentive aux détails.  Parmi ceux qui me permettent assez vite de me faire une opinion de la personne qui me fait face, il y a la façon dont ils (elles) parlent de leurs ex. Ex ami(e) s, ex amant(e) s. Salir la mémoire d’un amour ou d’une amitié passée équivaut, pour moi, à se renier soi-même. Le désaveu éraille instantanément l’estime naissante que j’avais pour l’autre.

    « Si je ne t’aime plus, alors je te déteste ».

    J’en parlais justement il y a quelques jours avec K., un lecteur sorti de l’ombre.

    Cette attitude me remplit de tristesse. Sans doute parce qu’il m’est insupportable d’imaginer que les hommes et femmes que j’ai aimés puissent n’avoir plus que des mots insultants à mon égard. Et surtout parce que l’auto victimisation systématique me met mal à l’aise. Comment peut-on mépriser celui ou celle qui fut un jour notre principale raison de vivre ? Comment des années de plaisir, de caresses, d’amitié, de confidences, de rires et de repas partagés se retrouvent-ils balayés d’un revers de la main ?

    Avant de continuer, je dois préciser une chose essentielle : je ne prône pas le pardon. Bien au contraire. Je suis une rancunière qui s'assume. Certaines blessures cicatrisent difficilement, voire jamais. Le temps ne se rattrape pas. Je pense notamment aux pères privés de leurs enfants et soumis à un chantage abject. Ou aux femmes qui découvrent que l’homme qu’elles aiment mène une double vie. J’ai moi-même quelques principes indéfectibles qui ont pu m’amener à rompre sans états d’âme une amitié naissante. Mais vraiment, entendre parler de "mon connard d'ex" ou de "cette connasse", surtout conjugué au pluriel, ça en dit beaucoup sur la notion de respect. 

    Hier soir encore, j’y ai eu droit. Je dînais face à un homme que je venais de rencontrer. Ses yeux bleus étaient tendres, son sourire lumineux, il avait quelque chose d’un enfant. Il a parlé de son ex, « la mère de ses enfants », comme il l’appelle, avec laquelle il a vécu 9 ans, en termes peu flatteurs. Et puis, il lâche, un peu gêné : « C’est pas de sa faute, mais elle est bête. »

    Et là, je me retiens de demander « Mais, si tu as aimé une femme bête pendant 9 ans, c’est que tu dois aussi être un peu con, non ? »

    Je pense à B., rencontré il y a 2 semaines. Largué par sa compagne, après 8 ans de vie commune, pour un de ses potes, il a raconté les 15 kilos perdus en 2 semaines, les nuits sans sommeil, les yeux rivés sur le portable tout neuf qu’elle lui avait offert quelques jours avant de le quitter. Mais ses mots furent différents : « La rupture a été sale et violente, mais c’était inévitable. Elle m’avait connu trop jeune.»

    Je pense aussi à mon amie Isabelle que j’ai vue pleurer souvent parce que ses filles avaient attendu, un week-end de plus, un père qui n’avait pas tenu parole et ne viendrait pas. Des années après la rupture, il continuait de se venger à travers les enfants, sans doute pour l’empêcher de s’offrir, éventuellement, un week-end en amoureux. Elle n’a jamais eu un mot dur envers lui, ni devant ses filles, ni devant moi. Elle était triste, tout simplement.

    Aujourd’hui, je ne suis plus l’amie d’Isabelle. Pourquoi, je n’en sais rien. Elle n’a pas répondu à mes questions. Mais dans mon cœur, elle reste mon amie et si demain, elle me rappelle, je serai là.

    Les êtres que j’ai aimés vraiment, je les aime à jamais, je crois. Même ceux qui m’ont abandonnée, trahie, qui ont été injustes ou lâches. Ça ne veut pas dire que je pardonne. Après la colère ou la tristesse, j’essaie de comprendre. Je trouve et j’accorde facilement des circonstances atténuantes. Trop parfois, jusqu’à nier ma propre souffrance.

    Mais ces amis ou amours, je les ai choisis, à un moment ou un autre, et je suis persuadée qu’on ne fait que de bons choix, dans la vie.  

     

  • Une soirée à l'Amaryllis

    J’ai pris du retard. J’avais promis à ma petite sœur un billet croustillant sur notre soirée de jeudi dernier, et puis, toute au plaisir de savourer des moments rares et simples avec ceux que j’aime, j’ai passé moins de temps devant l’écran et plus de temps les yeux dans les yeux. C’est bien, non ?

    Mais quand même, cette soirée mérite un billet. D’abord, parce que je la passais avec ma petite sœur, dont je parle rarement ici, et parce qu’elle m’a emmenée dans un endroit fort sympathique, haut en couleurs et en rires. Ceux qui ne me connaissent pas vont peut-être s’interroger, pour les autres, ils savent déjà …

    Ca fait un bail qu’elle me répète « Fofa, faut que je t’emmène dans le resto homo sur ma tournée, ils sont super sympas ».

    Jeudi dernier, je la récupère au salon de massage traditionnel chinois où elle s’est fait papouiller son petit corps malmené par les charges quotidiennes, et on file sur le boulevard Pasteur. Arrivées devant le resto, Sébastien, un des deux tauliers, est sur le trottoir en train de s’en griller une. Mon p’tit Bounia m’a présentée comme étant sa grande sœur, ce qu’elle a failli regretter ensuite, vu le bin's que j’ai mis dans le resto.

    Le Bistrot de l’Amaryllis est très joliment décoré, ambiance cave et rideaux de velours, à haute influence cinéma.

    Après le kir framboise, j’ai félicité Sébastien sur sa jolie houppette et lui ai dit qu’on avait envie de tirer dessus. « Même pas en rêve », m’a-t-il répondu d’un air offusqué.

    A partir de là, le ton était donné et on a passé la soirée à se charrier. Vu qu’ensuite, 2 tables d’amis de la maison se sont ramenés, et qu’ils s’en sont donné à cœur joie, j’ai vite plus fait le poids mais je les ai bien fait rire quand même. Pour préserver un peu l’image sans doute hautement angélique que certains ont de moi, je vous épargnerai le détail de nos propos, qui étaient dignes de certaines soirées à la Comète et relativement cruels, notamment quand on m’a fait remarquer que le remplissage de mon assiette était inversement proportionnel à celui de ma vie sexuelle. .

    Bref, on a accroché au point que Sébastien et ses amis nous ont invitées à venir à leur soirée cabaret du 17 avril (jeudi). Quand j’ai appelé Oh !91 pour lui demander si ça le branchait, ils ont tous scandé « Olivier, Olivier ! » et même ma petite sœur s’est lâchée (classé X). Ensuite, j’ai eu ma mère au téléphone qui a eu droit au même accueil, c’est là qu’on a appris :

    1° que Sébastien était castelroussin (pour ceux qui ne savent pas d’où que ça vient, ces bestiaux là, demandez à Ellie)

    2° que mon illustre oncle Nanard d’Issoudun avait vraisemblablement été le prof d’un des joyeux oiseaux présents ce soir-là (et passablement dissipé, je dois dire).

    L’Amaryllis propose une formule kir + panier-plat-café à 16 € d’un très bon rapport qualité prix. En entrée, un panier de crudités – coleslaw, taboulé, carottes râpées, salade de thon – et terrine maison. J’ai ensuite choisi un curry de fruits de mer fort goûteux tandis que ma convive optait pour un filet de canette rôti au citron.

    Parmi les évènements ponctuels, une heure 30 de spectacle autour de 4 artistes (menu cabaret à 35 € avec entrée-plat-dessert) ainsi qu’en 2006, un curieux concours « Miss Bulots ».

    Un dernier conseil : n’y emmenez pas votre vieille tante au sortir de la messe, elle avalerait son chapelet …

    Le Bistrot de l'Amaryllis

    13 bd Garibaldi - 75015 PARIS (M° Cambronne)

    Tél : 01.47.34.05.98

    www.bistrotdelamaryllis.com