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  • Veillées du Ramadan

    Veillées ramadan.jpgLa ville de Paris et la compagnie Graines de Soleil présentent, du 9 septembre au 20 octobre, la première édition des Veillées du Ramadan, dans le quartier de la Goutte d'Or.

    Contes, poèmes, expositions, lectures, projections, concerts (Sapho chantant Ferré, Orchestra Baobab, Souad Massi ...), ça se passe principalement au LMP et à l'Olympic Café. Le programme est !

  • Fête de l'Huma, t'y vas ?

    Huma.jpgSamedi, j’irai à ma première « fête de l’Huma ».

     

    L’année dernière déjà, j’avais hésité à y rejoindre Nicolas et Tonnegrande mais on ne se connaissait que depuis quelques mois. Depuis, il y a eu Olivier, Y., Fabien et d’autres inconditionnels et cette année, c’est décidé, j’y vais !

    Samedi dernier, lorsque j’ai rencontré Francouas à la braderie de Lille, il a émis l’hypothèse de venir à Paris et Olivier a dit : « Ben, y’aura peut-être Boug’ aussi, tu viens à la fête de l’Huma ? ».

    On a alors eu l’idée de filer rencart aux blogueurs qui passeraient par là, ou feraient le détour pour nous rencontrer, qu’on les connaisse déjà ou pas.

     

    Alors, samedi 13 à 14h, on sera au stand du Rhône, là où y’a des côtes qui se descendent toutes seules. Chacun fait sa vie, ramène qui tu veux !

     

    (Le programme complet est ici)

     

  • A la braderie, j'y étais !

    Moules-frites.jpgRetour aux origines, au moins une moitié, ce week-end, j'étais à la braderie de Lille avec ma clique habituelle. J'en ai profité pour lancer une invitation à Francouas, dont j'avais entendu le plus grand bien. Alors, après un petit déjeuner de cramique, direction la porte de Gand. On entre dans Lille par la rue du même nom, puis on arrive à la place Louise de Bettignies ou trône l'hospice Comtesse, on s'enfile la rue de la Monnaie. Il fait soleil et les terrasses sont prises d'assaut par des gens qui suçotent des coquilles noires, ça sent bon les frites. Même si ce n'est pas à la braderie qu'on mange les meilleurs moules (ni à la gare du Nord), j'en rêvais.

    Notre hôte nous emmène chez Benoît, au 77 de la rue de la Monnaie, "le meilleur chocolatier de Lille" (mais Francouas lui dispute Meert), je goûte un chocolat noir fourré à la framboise et choisit une patisserie à la nougatine.

    (Je note, au passage, qu'il faudra que je revienne goûter à la pizza aux fleurs de courgette de la Bottega)

    Allongée sur l'herbe tendre, j'envoie un sms à Francouas "Suis en plein péché au pied de l'église Notre Dame de la Treille", mon téléphone sonne, je lui dis "Je suis derrière toi", il ne sursaute pas, même pas peur, le Francouas. C'est le premier blogueur chti que je rencontre, enfin vraiment chti, je veux dire ...

    Tout en faisant connaissance, on continue à déambuler dans les rues, les yeux levés vers les façades incroyables, colorées, qui rutilent sous le soleil.

     

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    On boit une bière à l'ombre, puis une autre au soleil, je fais un concours de trompette avec la table voisine, et tombe en arrêt devant un stand qui propose des sandwichs éthiopiens, le patron est .... mmmm ! charmant ! Il est parisien en fait, chti d'origine comme en atteste ses yeux bleus et son sourire, sera à la fête de l'Huma, et sa boutique à Paris c'est l'Abyssine. On ira, Boug' ?

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    On rentre à la maison, une petite sieste et on repart pour la version nuit. Ca chante, moi aussi, il m'en faut pas beaucoup pour démarrer, faut dire.

    Le lendemain, il tombe des cordes, mon oncle vient me chercher et me montre des photos de famille, c'est dingue, j'ai toujours cru que mes ancêtres, forains, vendaient des frites et là, devant un Picon bière, la vérité tombe : "Non, y vendaient des nougats"

    [photos : Igor]

  • Errance Polonaise

    J'ai récemment retrouvé Cyril, rencontré lors d'une soirée blogueurs il y a un an. Il est parti à la rencontre de ses origines et en a fait une  expo qui se tient en ce moment au Sélect, du côté de Montparnasse. Et j'irai, bien sûr. 
    Errance polonaise.jpg

  • Dans la peau d'un homme (3)

    Je ne me lasse plus du défi lancé par Zoridae : "écrire dans la peau de l'autre sexe", qui a déjà suscité de belles contributions.

    Après les versions drôle et lacrymale, et ayant promis de redresser la barre, voici de quoi prolonger un peu l'été ...

     

    Titre alternatif : Alors, c'est qui le patron ?"

    Attablé à la terrasse d'une brasserie parisienne, je recommence pour la troisième fois la lecture de cet article passionnant sur le narco-terrorisme mexicain, sans pouvoir m’y concentrer plus de cinq secondes. Je lis quelques mots, par automatisme, sans même les lier entre eux, et mes yeux furètent par-dessus le magazine, s’immobilisant dès qu’une silhouette féminine susceptible d’être la sienne entre dans mon champ de vision.

    Tout à l’heure, mon téléphone a sonné, j’ai décroché, fébrile, mais très vite irrité d’entendre la voix d’un ami pourtant cher, venu aux nouvelles fraîches de ces dernières semaines. J’essayais d’écourter la conversation, craignant qu’elle ne surgisse brusquement et me prenne au dépourvu, ou que je rate un appel d’elle, me disant qu’elle est en retard ou … qu’elle ne vient pas ! Cette dernière option, je n'ose l’imaginer, d’abord parce que d’après ce que j’ai lu d’elle, c’est une fille de parole, ensuite, parce que je serais amèrement déçu.

    Je n’en reviens toujours pas qu’elle ait accepté de me rencontrer. Pourtant, sur son blog, elle déclinait systématiquement  - en tout cas en public -, et avec courtoisie, toute tentative de rencontre visiblement motivée par des desseins autres qu’amicaux. Après quelques mails, elle avait pourtant accepté ce rendez-vous avec moi, queutard patenté, sans la moindre hésitation.

    Je n’avais qu’une vague idée de ce à quoi elle pouvait ressembler. Une paire d’yeux qui pouvaient très bien ne pas être la sienne. Un regard troublant, incisif, qui semblait fouiller au plus profond de ton âme.

    Ses écrits et les commentaires de ses lecteurs renvoyaient l’image d’une bonne vivante, gourmande et coquine. Et dans les nombreux mails que nous avions échangés, elle avait conforté cette impression.

    Soudain, un sourire fend la foule et s’avance vers moi. Mes yeux sont rivés à sa bouche, et les commissures de mes lèvres se redressent bêtement, sans pouvoir me détacher de ce sourire éblouissant, qui me capte et m’hypnotise. Quelle aura ! Cette créature doit être pour quelque chose dans la fonte des glaces !

    Elle se plante devant moi et m’apostrophe d’un « Jérôme, c’est bien toi ? ». Pendant qu’elle s’installe et commande une pinte - je l'aurais parié - en plaisantant avec le serveur, je la détaille discrètement. Elle paraît beaucoup plus jeune que son âge. Ses cheveux mi-longs ont la couleur chaude du miel. Sous la frange ébouriffée, les yeux verts sont auréolés de taches de rousseur. Elle porte un long pull moulant à manches courtes, gris et noir, qui pourrait être strict sans ce généreux décolleté carré qui offre une plongée magnifique sur ses seins dorés. Dernière touche de fantaisie, un gros bouton en plastique noir est posé à l’endroit où son cœur bat. Une infinie douceur et quelque chose d'enfantin se dégagent d'elle.

    Elle boit une gorgée de bière, se lèche lentement les lèvres - la garce - et plante son regard dans le mien. Sa moue s'est faite boudeuse, ses yeux arrogants, elle me toise et dit lentement "Tu n'as pas oublié notre deal ?"

    J'avale ma salive. Et bande magnifiquement.  Elle continue, avec un sourire désarmant d'innocence : "J'ai accepté qu'on se rencontre à la condition que tu fasses tout ce que je te dis, on est bien d'accord?".

    Je répond oui d'une voix soudain moins assurée.

    Elle ajoute "Si tu ne respectes pas notre accord, je te plante sur place". Et ajoute avec un sourire en coin, carnassier "J'en serais désolée, crois-moi, parce que tu es tout à fait mon type d'homme et que je suis sûre qu'on va bien s'amuser".

    Dans mon caleçon, ça s'agite furieusement. Elle se lève, et propose, mais c'est un ordre : "On y va ?"

    Nous sortons du restaurant, elle est toujours aussi détendue et salue chaleureusement le serveur qui la gratifie d'un "A bientôt princesse !" songeur.

    Tandis que nous marchons, elle ne dit pas un mot et regarde droit devant elle. Elle se tient très droite et marche d'un pas décidé, presque militaire. Ses talons claquent sur le sol et ses bras se balancent gracieusement le long de son corps. Elle est grande, mais je suis plus grand qu'elle, et mon regard glisse dans le creux profond entre ses seins généreux. Qu'il doit être bon de se presser dans cette chaude douceur ! Mes yeux descendent le long du dos, admirent sa croupe ferme et rebondie. J'imagine déjà mes mains impatientes effleurant à peine les bottes, remontant sa jupe courte et saisissant les globes charnus à pleine poignées avant de me perdre dans la chaleur de ses cuisses ouvertes.

    Elle s'arrête devant une entrée luxueuse, dans une rue calme, me précède et ouvre des portes. 

    Dans l'ascenseur à peine refermé, elle s'approche de moi et effleure mes lèvres du doigt, puis s'écarte, comme si elle hésitait. En souriant, comme rêveuse, elle fixe ma bouche, y glisse un index, l'explore doucement avant de coller ses lèvres aux miennes et de sucer doucement ma langue, pendant quelques secondes. L'ascenseur s'immobilise brutalement, elle soupire et s'écarte, j'ai le souffle coupé. 

    Arrivés chez elle, elle m'entraîne directement dans la chambre.

    Dans l'obscurité, une guirlande orangée est allumée, créant une pénombre sensuelle et parfaite. Je la prends dans mes bras mais elle se refuse et souffle : "Allonge-toi sur le lit".

    Je m'exécute. Le matelas est ferme, confortable. Elle se place à ma tête et relève mon pull, le faisant passer au-dessus de ma tête. J'en profite pour effleurer, l'air de rien, ses seins qui sont penchés sur moi. A travers la douceur de la laine angora, je sens ses tétons dressés. Le constat de son excitation redouble la mienne.

    Elle est maintenant agenouillée entre mes jambes et m'aide à me débarrasser de mon pantalon en tirant dessus. Nous rions. Elle glisse ses doigts entre le caleçon et ma peau, le baisse lentement, libérant ma queue qui se dresse vers elle. Appuyée sur ses bras tendus, elle se penche vers moi, caresse ma joue et m'embrasse goulûment en laissant échapper un gémissement de plaisir.

    Son souffle chaud remplit ma bouche, sa langue me fouille lentement, avec délectation, elle suce et mordille légèrement mes lèvres. Elle baisse la tête vers mon sexe et le fixe quelques instants, en silence. Elle sourit toujours. J'ai l'impression qu'elle n'a pas cessé de sourire un instant depuis notre rencontre. Je glisse ma main dans ses cheveux, incroyablement doux et fins, dans un geste qui se veut tendre. "Allonge toi", dit-elle, "j'ai envie de te prendre dans ma bouche tout de suite et que tu regardes le plaisir que j'y prend".

    Je m'appuie sur mes coudes, ne voulant pas perdre une miette de ce spectacle inespéré.

    La pièce est sombre mais je distingue son visage, bouleversé de désir, qui se penche vers mon ventre. Le coeur battant à tout rompre, je sens son souffle chaud contre ma queue, on dirait qu'elle la respire, bientôt quelque chose de chaud se presse sur la peau fine, elle dépose des baisers tout le long de ma verge, elle l'embrasse avec ferveur, la cajole, frotte son visage et sa joue veloutée contre le fourreau soyeux. Je meurs d'envie qu'elle la glisse entre ses lèvres mais elle fait durer l'attente, goûte sa douceur, d'abord du bout de sa langue pointue, puis la lèche avec gourmandise, m'arrachant des soupirs d'extase. Quand enfin, elle la gobe tout entière, l'enfonçant au plus profond de sa gorge, je lâche un cri de surprise tant le plaisir est fort.

    Elle me suce divinement pendant de longues minutes, alterne douceur et fermeté, la faisant sortir de sa bouche lentement avant de l'enfourner de nouveau, d'un coup. Visiblement, elle adore ça et, toute à son ressenti, les yeux fermés, y prend beaucoup de plaisir.

    Lorsqu'elle se redresse, je suis sans forces, vidé. Tandis que je reprends mes esprits, elle se lève et fouille un tiroir.

    "J'ai envie de te sentir contre moi, de te caresser", lui dis-je.

    "Pas encore", répond-elle. "C'est toi mon invité, laisse-moi le plaisir de t'en donner".

    Tandis qu'elle m'embrasse, elle déroule un foulard, qu'elle noue sur mes yeux. Je frissonne d'excitation et de peur mélangées. Et dire que je pensais avoir affaire à une femme friande d'être dominée !

    "Tu as froid?" demande-t-elle.

    "Un peu".

    "Allonge-toi sur le ventre", dit-elle.

    Dans mon dos, je sens quelque chose de doux et chaud, elle plaque ses seins contre moi, je sens sa chaleur brûlante et sa bouche sur ma nuque, qui mord le haut de mon dos et la rondeur des épaules, et je n'ai plus froid du tout. Elle est tendre et autoritaire à la fois, ça me bouleverse.

    Ma délicieuse amante laisse maintenant glisser sa bouche le long de ma colonne vertébrale, ses pouces pressent chaque vertèbre alternativement dans un massage relaxant. Maintenant, ses seins caressent mes fesses, sa bouche prend le relais, mordille et lèche les globes musclés, caresse le pli du sillon lentement, et l'imaginer à quatre pattes derrière moi redouble mon excitation.

    Quelque chose de mouillé glisse dans mon sillon et sur mon scrotum. C'est une sensation saisissante et troublante que cette fraîcheur soudaine sur mon corps brûlant de désir. Mes couilles se contractent dans un soubresaut avant que mon corps, comme libéré, se détende plus encore. Ma compagne de jeux caresse maintenant doucement, du doigt, la raie de mes fesses qui s'entrouvre sans résistance. Abasourdi, bandant comme un taureau, je la laisse explorer mon intimité, me décontractant lentement, toute volonté annihilée par les ondes de plaisir coupable qui se propagent dans mes reins.

    L'espace d'un instant, je réalise avec quelle facilité je l'ai laissée me soumettre. Ce n'était pas le scénario que j'avais imaginé, et dans mon plaisir, je souris en pensant que la vie est décidément pleine de surprises. Bandé, à sa merci, je n'ai pour tout repère que ses mains et sa bouche expertes sur mon corps, ses soupirs de plaisir et son souffle haletant, faisant écho aux miens. Comment aurais-je pu rêver un moment aussi délicieux ?

    Lorsqu'elle me sent vaincu, abandonné, désormais incapable de réfléchir, elle glisse de nouveau à mes pieds. Son doigt s'est retiré de moi et je sens maintenant quelque chose de dur se poser au creux de mes fesses. Quelque chose de dur et ... d'étrangement tiède. Ce n'est que lorsque je sens une peau fine et chaude coulisser contre moi que je panique, me retourne d'un bon, arrache le foulard et découvre, incrédule, planté sur ce corps si féminin, un sexe d'homme dressé !

    Je bafouille : "Mais, mais, qu'est ce que c'est que ça ???"

    "Oui, je suis transsexuelle, c'est un problème pour toi ?"

    [alors, les gars, je l'ai pas redressé la barre, même quelques minutes ?]