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En mode vénèr' - Page 5

  • Blogs et intimité

    Les blogs ne sont rien d’autre que le reflet de la vraie vie. Avec ses dérapages, ses saloperies

    Les blogueurs ont fait le choix de s’exposer avec plus ou moins de transparence, sur la toile. Pas leurs proches.

    Les secrets échangés sont répétés avec la même rapidité, sauf que là, c’est écrit et lisible par n’importe qui. Si un blogueur parle de vous, en n’ayant pas la délicatesse d’éviter les détails qui pourraient vous identifier, n’importe qui tapant les mots-clés appropriés sur un moteur de recherche peut découvrir, malgré vous, des pans de votre vie.


    Dés l’ouverture de mon blog, je m’étais fixé une ligne de conduite. Pas question de donner les vrais prénoms de mes proches, ni leur lieu d’habitation, ni même des détails sur leurs activités professionnelles. Pourtant, mon blog est loin d’être sulfureux. Mais ce faisant, j’empêchais aussi que les proches de mes proches ne lisent mon blog. D’ailleurs, et c’est sans doute paradoxal, je n’aime pas que mes proches donnent l’adresse de mon blog, sans mon accord, à des gens que je connais, même de vue. Parce qu’alors je ne suis plus Fiso la blogueuse, mais un visage.

    Bref. Le but de ce billet était de pousser un coup de gueule. Ce sera le premier de l’année, et sans doute pas le dernier vu le nombre de choses que je lis et qui m’énerve, ces derniers temps.


    Le pire, ce sont les blogs dits « intimes » où l’auteur raconte ses histoires en mettant en scène d’autres personnes, donnant non seulement le vrai prénom de la personne, mais aussi des détails sur son histoire, sa vie, quand ce ne sont pas des détails très intimes. Et là, j’entre dans une rage folle parce que bien sûr, la personne qui se retrouve là, exposée, n’en sait rien. Parfois, quelqu’un proteste dans les commentaires et l’auteur corrige, à contrecœur, parce que ça dénature sa belle histoire, pour recommencer avec un autre, sur le billet suivant. Si vous voulez vous exposer, n'exposez pas les autres !

     

  • A sec

    Redresser la barre, j'y travaille toujours, pour info (C'est qu'on est plus toute jeune, ma p'tite dame !  ...)

    En attendant, mon copain Olivier a poussé un coup de gueule qu'on a partagé tous les 2 lundi, soir ou je constatais que la piscine de mon quartier n'était toujours pas ouverte.

    Décidément, j'en reste au jogging, qu'on peut pratiquer partout et à toute heure. D'ailleurs, le joli rayon de soleil qui a caressé Paris en fin de soirée m'a donné une furieuse envie de faire quelques enjambées avant de retrouver ma fratrie. C'était bien, même si j'ai failli perdre mon podomètre.

  • Miroir, mon beau miroir ...

    Dis-moi que je suis la plus belle !

    C’est drôle la façon dont les blogueurs & blogueuses parlent d’eux-même sur leurs blogs. Ca dépend assez du type de blog, en fait. Mais sur les blogs érotiques, parfois on se marre, moi, le plus souvent, je baille. C’est d’un convenu !

    Celui-là se vante de faire jouir toutes les femmes, a évidemment un sexe énorme et des muscles puissants. Lesquelles femelles sont toutes entières dévouées à son bon plaisir. A quand un blogueur érotique qui va écrire qu’il a des boutons sur le cul ?

    Chez les femmes, c’est pire. Il y a celles qui racolent à grands coups de photos – souvent de mauvaise qualité, à supposer que ce soit les leurs –

    Et pour celles qui écrivent, on croirait lire du Harlequin (je lisais Harlequin quand j’avais 14 ans, chez ma grand-mère, et je vous assure que c’est la même chose). Les antagonistes sont toujours jeunes, beaux et raffinés. Généralement, l’homme n’est qu’un faire-valoir de la femme magnifique qui a daigné lever les yeux sur lui.

    Ca donne à peu près ça :

    « Elle sentit son souffle haletant de désir contre sa nuque gracieuse, elle leva ses grands yeux insolents vers lui et ses prunelles de jais lançaient des éclairs. Il emprisonna sa taille fine et déliée, caressa sa poitrine ferme et coulant un regard vers ses longues jambes fuselées et bronzées, lui dit « Tu es belle et je suis fou de toi et aucune femme ne m’a jamais fait cet effet-là ».

    Moi, j’dis : MORTEL !

    Et le plus drôle, c’est qu’on pourrait espérer que ces messieurs soient un peu moins vagissants que leurs aînés mais non. Quoique … il y en a bien quelques-uns qui font de l’ironie et quand j’en croise un, je me dis « ouf ! tout n’est pas perdu, ils n’ont pas tous une bite à la place du cerveau ! » mais la plupart sont semblables au loup de Tex Avery, vous voyez ce que je veux dire ?

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     Il y a ceux – mes préférés – qui pratiquent l’autodérision. Plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, cette capacité à ne pas se prendre au sérieux me charme particulièrement. J’aime l’humilité, la vraie, j’aime les gens simples et et je sais reconnaître quand elle masque mal une vanité insupportable.

  • Autosuffisance

    Bien sûr, dimanche avec Bougrenette, on a parlé - un peu - des blogs et des blogueurs. Ceux qu'on aime, ceux qu'on connaît "en vrai", ceux qu'on aimerait connaître et ceux qui nous irritent. Fermer les commentaires, ça c'est vraiment une démarche que je ne comprend pas et qui m'agace prodigieusement. Pourquoi écrire sur un support de partage en empêchant les lecteurs de s'exprimer ? Dans ce cas, autant créer un blog "caché", un vrai journal intime virtuel !

    Et là, j'ai pensé à un blogueur dont je raffole particulièrement - enfin, de ses écrits -. Non, Tonnegrande, ce n'est pas toi. Celui auquel je fais référence, je le lis depuis des mois déjà. Chacun de ses billets est délicieusement acide, ses mots sont cruels et son humour, cynique comme j'aime. Extraits choisis :

    "Au fond des femmes. Pour ceux qui y vont :"

    "Je crois que je l'ai baisée en 2002, à l'arrière d'une Twingo. Elle avait le cul un peu bas mais j'avais senti un truc en elle. Pas le col de son utérus, non. Elle avait simplement le caractère et l'originalité nécessaire pour être une fille intéressante."

    "Baiser une gamine de dix huit ans c’est comme aller en week-end chez maman. On est détendu, confiant, confort, on retombe un peu en enfance, on se surprend même à jouer un peu avec les peluches."

    "Tous nos poissons sont mort parce qu’un fils de pute s’est amusé à mettre de la coke dans l’eau. Ce matin, je descends les escaliers, pénètre dans la cuisine et constate que toute la population de l’aquarium fait la planche. Seul le petit vert est posé au fond sur son flanc droit. Mon coloc a invité quelques amis et voilà le travail."

    Un de ses billets porte même mon prénom ! Il ne s'agit pas de moi, cependant, car si j'ai en effet quelques taches de rousseur qui éclosent comme des fleurs sous la caresse du soleil, elles s'arrêtent à mon visage. Bougrenette le connaît. Elle le trouve "dur" si je me souviens bien. Moi, il me fait mourir de rire et je pense qu'il plairait énormément à Arno. Bougrenette ne m'a d'abord pas crue quand je lui ai dit que ses commentaires étaient fermés. "Mais non, ce sont les gens qui n'osent pas laisser de coms". "Si, si je t'assure, moi j'ai essayé à plusieurs reprises et c'est porte close!" Même pas une adresse mail. Que dalle, nada, walou.

    Son nom lui va comme un gant, à ce Divin Connard.

  • Où est mon gun ?

    Toi qui as dit "A force de fuir le problème, fallait bien que je m'y colle" : je t'y ai collé. Et je ne vais pas te lâcher.

    Toi qui essaies de de m'attendrir en parlant du passé, qui n'as pas de parole : chacun pour sa gueule. Tu ne m'as pas crue, tu as eu tort.

    Toi qui disposes de ma liberté, qui me prives et me fais serrer les dents : faux frère. Attends que je te chope, tu vas t'en rappeler ...

    Toi qui as eu le culot de me recontacter et de souhaiter que tout aille pour le mieux dans ma vie, "malgré tout". As-tu vraiment cru que je te répondrais ? Je n'oublie rien, JAMAIS. Tu es la personne que je méprise le plus au monde.

    Toi qui crois que je vais participer au simulacre: tu rêves. Ma copie sera blanche. Je ne te donnerai pas ce plaisir deux fois.

    Toi qui as fait l'erreur de piquer mon orgueil : tu as vu. J'aime les défis. Et je n'aime pas perdre.

    Toi qui viens, qui repars, qui n'avance que jusque là où tu as pied : je vais te faire boire la tasse.

    7 hommes à abattre : mon chiffre