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2yeux2oreilles - Page 151

  • Roger se dénude

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    Qu’est ce que c’est ? Un chapiteau de cirque ?

    Nan, c’est la piscine Roger le Gall. Elle avait des allures de fête foraine avant-hier soir.

    Plus de chapiteau, on nageait à l’air libre (pur ? ça c’est une autre histoire)

    Des fanions Arena, des cordages, la bâche ramassée tout en haut d’un mât.

    Faisait un peu frisquet en sortant des douches mais une fois dans l’eau, c’était bien agréable. Surtout quand mon lutin préféré s’y est pointé. 8 jours sans se voir, tss, tss ! Son attention a quand même été vite détournée par un beau black qui nageait dans sa ligne (un nouveau, à mon avis).

    C'est agréable de nager à l'air libre, le seul truc chiant, c’est que je n’ai pas pu faire mes longueurs de dos crawlé puisque je n’avais plus le repère des lignes au plafond, et pou cause.

    Et puis, je me suis fait la remarque que sous le ciel étoilé, les soirées naturistes doivent être bien plus agréables …

    A la sortie, avant de retrouver Oh! pour papoter un brin avant que chacun regagne son chez soi, j’ai failli latter un mec qui s’était aventuré dans la douche des femmes. Ou plutôt sa copine qui a eu la bonne idée de le ramener là parce que « chouchou » avait oublié son gel douche et qui n'a pas eu l'air d'apprécier que je m'énerve. C’est pas que je sois pudique mais y’a un minimum de respect. Y’a vraiment des claques qui se perdent des fois …

    Le retour sur mon vélo, dans le joli ciel parisien mâtiné de rose et de jaune fut d'un zen ! … J'adore le moment où j'arrive à la porte de Charenton et que je dévale les Maréchaux. Ca me fait du vent dans les couettes, comme dirait l'autre.

    Bon, faudra qu’à l’occasion, j’essaie la piscine Keller qui découvre aussi son bassin l’été.

  • World Wide Festivals

    La ville natale de Georges Brassens [lien] accueille le WorldWide Festival [lien] de Gilles Peterson cet été ! Ce sera du 3 au 5 juillet. Et comme Fiso a :

     1) la bougeotte

    2) de récents amis en Provence

    3) la vague impression que l'été parisien sera ... à chier !

    Alors, Sète, vous connaissez ? C'est comment ? (Ca me fait penser qu'il faudra que je vous raconte bientôt le quartier de Paris ou j'ai passé mon adolescence, et qui fut aussi celui de Georges ...)

    La ville de coeur de Fiso - enfin, juste à côté - accueille aussi ze Festival of World Cultures. Quand on connaît le sens de la fête des Irlandais, ça promet d'être animé ! Ca se passe dans une ville huppée de la côte sud de Dublin, Dun Laoghaire. Ah, qu'est ce que je donnerais pour vous entendre prononcer Dun Laoghaire, à cet instant...;) Allez, pour le plaisir, une p'tite photo :

    kellymacvane2.jpg
    Un peu plus loin, sur la côte, on aperçoit furtivement la magnifique maison de Bono (U2). Et encore plus au sud, il y a les montagnes de Wicklow ou l'on peut jouer au pitch & putt. Je m'égare ... Bref.

    Le festival of World Cultures, ce sera donc le dernier week-end d'août. Le programme 2008 sera communiqué le 16 juin. Ma première et dernière session était en 2005 et le soleil cognait fort ce jour-là, au bord de la mer. J'avais le coeur léger, et après 3 ans en France plutôt moroses, je décidai ce jour-là de revenir vivre en Irlande. Cela ne fut pas. Mais cette journée reste un grand moment de bonheur au cours duquel j'avais retrouvé ma copine allemande, Franka, et son mari.

  • Festival Climats

    983395281.jpgVous ne savez pas quoi faire ce week-end ? A Paris, la 2ème édition du festival Climats met le Liban en vedette, à la Cité Universitaire.

    Du théâtre, des concerts, une expo, un film (Bosta), de la danse et un brunch libanais dimanche (ce sera top après mon jogging).

    Le programme complet, c'est .

  • Elle chuche pas qu'des glaçons !

    Bon, le traducteur ne sait pas écrire "dollars" mais c'est marrant quand même ...

      

  • Carca - Port la Nlle - Collioure

    Un train de nuit, une dame qui ronfle en-dessous de moi. Le bruit de la pluie qui bat les fenêtres et le doux ronronnement du train. Sur le qui-vive, je réussis tout de même à dormir ... 4 heures.

    Carcassonne ? Un hasard. 

    Un accueil particulièrement sympathique à l'hôtel "Le Terminus". Dans la rue, les filles sont brunes et mates. Les viennoiseries énormes. Les abricots du marché mouchetés de taches de rousseur. Au hasard de nos flâneries, nous entrons dans un ancien couvent ou sont exposés des peintures. Une femme blonde, un ruban dans les cheveux, nous raconte avec passion chacun de ses tableaux. Ici, une scène de corrida qui me rappelle mon week-end pascal en Arles, là des portraits de femmes dont Scarlett, et puis des intérieurs, des cafés parisiens, des paysages, l'atelier de Chantal Thomass. C'est varié, coloré, imparfait. J'aime. Jany est astygmate, du coup, certaines lignes sont bancales. Elle donne bénévolement des cours de peinture. Pour les portraits, il faut laisser la place d'un 3ème oeil, conseille-t-elle.

    Le lendemain, montée à "la cité". Devant un monument, il m'attend. M. ne me connaît pas encore mais moi, je reconnais la bouche, le sourire. Seule la tignasse est bien plus fournie que les cheveux ras de son frère. M. nous entraîne dans les lisses et nous conte la construction de la forteresse. Au loin, la Montagne Noire, ainsi nommée à cause de sa richesse en minerais. Une mine d'or l'a fortement polluée. J'aime visiter les villes avec des gens qui les aiment. Comme avec Boby, en Arles. Il propose de nous emmener le lendemain aux châteaux de Lastours, un des plus beaux site de châteaux cathares. Un passage dans une boutique de gâteaux, une glace à la figue et au calisson, quelques longueurs dans la piscine - froide - de l'hôtel.

    9h10, notre guide nous attend. Le long de la route, des pancartes. "Assez de cancers dans la vallée, non à Lassac". M. explique qu'un centre d'enfouissement des ordures va être installé dans cette vallée qui a déjà souffert de la pollution causée par la mine d'or. Le paysage est pourtant verdoyant et bucolique à souhait. En bas, une rivière, l'Orbiel. Avec les géraniums, ça me rappelle les villages de Forêt-Noire. La grimpette jusqu'aux châteaux est ardue. La vue de là-haut magnifique. Je m'amuse de la silhouette si familière de M. Même sveltesse et même démarche que son frère. Des figuiers sur le chemin et à flanc de montagne, des gradins pour les spectacles son & lumière de l'été.

    Vers 11h, nous prenons l'autoroute des deux mers. Sur la route qui mène à la plage, je reconnais un square. Le restaurant de ses parents a changé de nom, forcément. Sur le parking de la plage de Port la Nouvelle, elle m'attend, avec son petit garçon. Mêmes yeux incroyablement bleus, même sourire timide. Ma plus vieille copine, connue en Allemagne. Souvenir de dînettes à base de fourmis et de boue. De bastons aussi. D'après-midi entiers à jouer dans la neige. On déjeune de crustacés et de poissons grillés au restaurant "La Palmeraie". Un beau moment. Simple et vrai.

    Sur la route qui file vers les Pyrénées, j'avise au dernier moment la sortie vers Canet. Hésitation un quart de seconde à m'engouffrer entre les camions. Je rate la sortie. Tant pis. Esperanza qui s'est endormie ne s'en est pas rendue compte.

    Des boutiques d'anchois. J'adore ça ! Nous descendons vers le village de Collioure, sur les conseils de M. 

    Des couleurs chaudes comme j'aime. Un beau soleil. Des galeries de peinture. Je prend chaque rue en photo. Aborde une  dame aux cheveux blancs avec laquelle je papote quelques instants. Je ne peux pas m'empêcher de parler aux gens. Elle fait mine de s'étonner que je trouve le village magnifique et dit "Pourtant, je ne suis pas chauvine, je ne suis pas originaire de Collioure. Je suis bretonne. C'est mon mari qui était catalan". Elle vit dans une maison étroite, en face d'un oranger. Des bougainvillés, des figuiers, encore, de jolies balustrades ciselées, des vêtements qui sèchent aux fenêtres. Sur la plage, en terrasse, je renverse un peu mon Perrier-menthe. Envie les baigneurs, dommage que je n'aie pas mon maillot, j'aurais nagé. Ecoute d'une oreille distraite des bribes de conversation saisies ça et là. Somnole. C'est beau, paisible, je suis bien.

    Au péage de Carcassonne, nous appelons M. qui nous emmène dîner chez lui. Je rencontre 2 jeunes filles que je connaissais déjà, par leur oncle. Elle s'amusent que je sache tant de choses d'elles. Sous le sourire timide, les joues rosissent, flattées.

    La pluie commence à tomber. Il faut croire que le soleil repart avec nous. A 23h30, le train pour Paris est là. Je dors pratiquement tout le long du trajet. Mord dans un croissant au beurre tout frais sur le chemin vers la maison.