Panier en fibre de maïs et paille de papier.
Catalogue 3 Suisses, 29,90 €
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Michoko était au festival Banlieues Bleues ce week-end à Epinay-sur-Seine, pour le concert de Seun Anikulapo Kuti et son groupe Egypt 80 avec Tony Allen en guest star. Seun, 24 ans, est le fils prodige de Fela, inventeur de l'afro-beat disparu il y a presque 10 ans. Ce fût un choc de découvrir Seun sur scène car il est la photocopie de son père, même silhouette, même voix, même gestuelle et même énergie.
Fela Ransome Kuti est un chanteur, saxophoniste et homme politique nigérian né en 1938 et mort en 1997. Il fut l'inventeur de l'afro-beat, mélange de jazz, funk et musique traditionnelle. Ses chansons en pidgin qui dénoncent la dictature, la corruption et préconisent un retour aux sources africaines lui vaudra d'être plusieurs fois emprisonné et torturé. Sa résidence baptisée Kalakuta Republic est saccagée lors d' une opération menée par l'armée au cours de laquelle sa mère, âgée de 78 ans, ainsi que son frère sont défenestrés et ses partisan(e)s battus et violées. La mère de Fela succombera quelques mois plus tard des suites de ses blessures.
Fela s'était rebaptisé Fela Anikulapo — celui qui contrôle la mort — Kuti — qui ne peut être tué par la main de l'homme.
Pour sa bio complète, http://fr.wikipedia.org/wiki/Fela_Kuti
Michoko avait rendez-vous avec un inconnu hier soir, du côté de St Michel. Je vois déjà le regard inquiet de ma mère ... lol ...
Hé oui, il faut bien vivre avec son temps et je ne vais pas attendre le déluge pour rencontrer des gens sympas ... j'ai donc décidé de surfer en toute liberté sur la vague "internetique".
Il me reconnaît à mon look de schtroumpfette (toute en bleue) et m'aborde. Premier regard, le courant passe, un beau sourire, une petite barbe de quelques jours, beaucoup de charme, le genre d'homme sur lequel je me retourne. On s'installe dans un café, il est trop près de moi (et la distance de sécurité alors ?), plonge son regard dans le mien et je me sens aussi rassurée qu'une gazelle face à un guépard. C'est un homme, pas un "jeune homme", il est charismatique, parle facilement, je ne suis pas sauvage non plus, ça tombe bien. On commande à manger, on parle cuisine, recettes réunionnaises, il me demande comment je fais mon cari poulet, il m'explique comment faire des sushi, je me détend. On a des points communs, une prédilection pour les cuisines indiennes et japonaises, le VTT, des pères qui ont travaillé dans le même domaine. Il est corse, et moi, je viens d'où ? (ça c'est pas la question la plus simple). Evoque ses ex et ses amis avec beaucoup de tendresse, ça me touche car je sens qu'il a un profond amour des femmes (et des gens en général). Je le sens protecteur et rassurant. Il me pose des questions sur moi, me parle de mes yeux, je répond parfois par une pirouette ou change de sujet, ce qu'il ne manque pas de relever. Aïe ! Je suis tombée sur quelqu'un d' observateur, on ne la lui fait pas. Je lui dis que je suis quelqu'un d'assez transparent et il répond "oui, c'est vrai si son sait te regarder" .... (comment ça j'ai rougi ???) Je me dis que décidément, mes yeux "dans lesquels on lit tout" ne me rendent pas toujours service. Je le sens protecteur et rassurant (même si là à cet instant précis, je me sens très vulnérable). Quand ses questions se font plus perso, j'ai du mal à soutenir son regard et je perds un peu mes moyens, en espérant être la seule à m'en rendre compte. Je ne sais pas quoi faire de mes mains, j'ai les joues en feu (mais "pas du tout" m'assure-t-il gentiment), je m'enfonce nerveusement dans mon siège quand il me semble trop proche, me rapproche quand il s'éloigne, et quand je m'en aperçois, je m'en fiche, ça me fait rire. Il a la délicatesse de repartir sur un terrain plus neutre. Quand la soirée se termine (23h30 ??? déjà ???), il me dit qu'il a passé un très bon moment, moi aussi. On marche jusqu'à Odéon, sur le chemin il appelle un pote qui est dans un bar avec "un bus d'hôtesses de l'air", je me dis que ça ne doit pas être évident tous les jours d'être amoureuse d'un type qui sort autant et est aussi séduisant. On se fait la bise et on se dit qu'on se recontacte par mail.
Je reprend le métro avec le sourire, j 'ai les yeux qui pétillent, je me sens irrésistible. K-OS dans mes oreilles prolonge ce moment de félicité, je chante dans la rue "it's all around me" et me dis que la vie est vraiment belle.
"La dernière femme" de Jean-Paul ENTHOVEN
RÉSUMÉ DU LIVRE
C'est à travers une dizaine de femmes que l'auteur tente de se raconter, à sa façon, sa drôle de guerre, ou sa drôle de paix, avec l'autre sexe. Les héroïnes qu'il a choisies sont plus ou moins légendaires : Louise de Villmorin, alias "Marilyn Malraux" ; "Laure", l'égérie vénéneuse de Georges Bataille ; Nancy Cunard, la muse cruelle d'Aragon ; Louise Brooks, la vamp lubrique et nihiliste du cinéma muet ; Marie Bonaparte, l'Altesse Royale qui sauva la vie de Freud ; Françoise Dorléac, qui mourut à l'âge de James Dean ; Zelda Fitzgerald, l'amour fou et l'épouse folle de Francis Scott ; Françoise Sagan, la nonchalante, la romancière mythique et oubliée de son vivant ; une inconnue, enfin, dite "la dernière femme", qui traverse le dernier chapitre autofictif de cette galerie.
Je profite d'un message posté sur le forum de Nova pour évoquer un abus de langage devenu tellement courant que les gens auxquels j'en parle ont du mal à me croire. Merci d'ailleurs à mon ami S. d'avoir participé à ma culture général sur ce sujet. Mon coup de gueule du jour concerne donc le mot anti-sémite, utilisé à tort et à travers comme synonyme de "anti-juif". La langue française me semble assez riche pour qu'on évite d'utiliser un mot pour un autre, merci aux médias de réviser leur dico. Le lien ci-après vous donnera donc une définition détaillée du mot anti-sémite :