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2yeux2oreilles - Page 252

  • Minorités à la télé

    Mieux vaut tard que jamais ...

    Les mentalités de notre bon vieux pays évoluent, lentement certes, mais les signes d'une reconnaissance des "minorités" se font de plus en plus concrets. Après plusieurs campagnes de testing qui avaient mis en évidence des préjugés bien ancrés, j'avais remarqué plusieurs campagnes de pub : celle de Clarins, malheureusement restée sans suite, qui mettaient en scène des femmes de couleur, celle d'Adia qui nous interrogeaient sur nos préjugés. Depuis peu et sans doute accélérée par les émeutes en novembre dernier, la France commence une remise en question de son système basé sur l'égalité des chances. On débat sur l'adoption du CV anonyme, les médias s'interrogent sur leur neutralité dans le traitement de l'information, la télé multiplie les émissions dénoncant le racisme latent, à coups de caméras cachées, on crée la Halde pour lutter contre les discriminations. Ce matin, je lis dans 20 minutes "Un Noir au 20 heures de TF1". Je trouve désolant que ce fait soit assez exceptionnel pour en faire un gros titre, mais puisqu'il faut en passer par là ... Et même si la France, pays des droits de l'homme, est bien à la traîne de ses voisins anglo-saxons, je suis optimiste. Un jour sans doute, les français issus de l'immigration auront accès à des postes autres que le ménage, la sécurité, le sport et la musique. Et n'en déplaise aux bonnes âmes, il est nécessaire aujourdhui, de sanctionner les employeurs et autres décideurs qui ne respectent pas la loi. Les résultats de la répression mise en place par le gouvernement pour améliorer la sécurité routière a montré que la majorité des Français sont de grands enfants qui ne comprennent que les sanctions.

  • "Camille attaque"

    Vu hier à la Comédie des 3 Bornes (M° St Maur), le one-woman show de Camille Chamoux.

    "Camille a 27 ans 1/2, un mec, une mère, un chat, des souvenirs de la 4ème B, une tendance à l'hypocondrie et un furieux penchant pour les martini blancs. Ce soir, elle a décidé d'en parler avec vous."

    Elle est vraiment belle, Camille, avec ses longs cheveux dont elle joue beaucoup. Ses expressions "pas piquées des hannetons", son énergie et son jeu de scène capte l'auditoire. Le sketch du métro où elle commente les annonces, bien connues des usagers, de "problèmes techniques", est à mourir de rire mais le clou du spectacle, c'est la chanson finale pseudo-engagée où poing levé, Camille saute et chante "le monde tourne et le bourgeois s'en fout". L'hystérie gagne l'assemblée entre deux éclats de rire. Contagieux !

  • Suis-je la seule ???

    Au vu des résultats du sondage "Que regardez-vous chez un homme", je serais la seule à reluquer les fesses des hommes ???!!!!! Permettez moi d'en douter, vu les témoignages que j'ai recueillis au fil des années. Si je ne mets pas en doute l'honnêteté légendaire de ma mère, pour les autres, je suis dubitative .... hé hé hé ...  J'en ai parlé avec Estebandido qui m'a confirmé que les filles reluquaient les fesses des garçons et qu'il en avait déjà surpris plusieurs à regarder le sien. J'invite donc les hommes qui me lisent à faire part de leur vécu.

    Donc, à bon entendeur, salut ... et sachez que nous ne sommes pas dupes ... lol ... 

  • "Hell" de Bruno Chiche

    Une copine m'a proposé ce film hier. Adaptation du roman de Lola Pille, Hell raconte la descente aux enfers de la jeunesse dorée parisienne. Je viens de lire les critiques du film qui sont très dures côté presse et plutôt bonnes côté spectateurs. Le principal reproche fait au film serait son décalage avec le livre, apparemment beaucoup plus trash. Je n'ai pas lu le livre, j'ai donc trouvé que c'était un très bon film,et que les acteurs principaux, Sara Forestier et Nicolas Duvauchelle étaient très touchants et charismatiques. J'ai craint le pire au début du film car les problèmes existentiels de Hell qui passe le plus clair de son temps à se faire  des rails de coke dans les chiottes d'une boîte VIP est bien loin de mes préoccupations. Mais quand elle rencontre Andrea, la magie opère et il se passe vraiment quelque chose entre eux. Hell est très touchante car on sent qu'elle a une conscience et un réel mépris pour ce monde de la jet-set qui l'entoure. Elle s'abîme dans les bras d'hommes de passage mais lorsqu'elle rencontre Andrea, ils ne se quittent plus. La scène où elle insulte un flic pour se faire embarquer au poste est très drôle. J'ai vraiment aimé la poésie de "Hell" et surtout le jeu des acteurs.

  • Rencontre avec P.

    Qui porte le même prénom que le petit ami de ma soeur ...

    P. n'est pas souvent connecté sur le site "Je suis seul et j'veux pas le rester.fr", nous nous sommes donc envoyés 2 ou 3 mails récemment. Une grande impression de douceur se dégage de la photo qu'il a mise sur le site. La semaine dernière, il me propose de se retrouver samedi pour boire un verre et me laisse son n° de téléphone pour convenir du rendez-vous. Je l'appelle jeudi et laisse un message sur son répondeur qui diffuse une belle voix. Vendredi je le rappelle et nous passons une dizaine de minutes au téléphone. J'apprend qu'il est sapeur-pompier, je lui dis qu'il y en a dans ma famille. Je précise que comme il semble que la photo que j'ai mise sur le site ne me ressemble pas (la photo est sombre, ce qui fait que je parais brune), j 'aurai un manteau et un chapeau bleus -vous vous rappelez, la schtroumpfette - . Il me répond "c'est peut-être pas nécessaire de se déguiser pour se reconnaître ?" ce à quoi j'éclate de rire en lui disant qu'on va pas être copains s'il insinue que mettre des chapeaux c'est se déguiser, parce que j'adore les chapeaux et que j'en porte beaucoup. Il rit aussi, conscient d'avoir gaffé. A l'heure convenue, je monte au 1er étage du café et la première chose que je vois, ce sont ses yeux. Le premier contact passe bien. Coco Chanel disait " Vous n'aurez jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression". Je ne sais pas ce qu'il a déduit de mon entrée en matière car surprise par la profondeur et la bassesse du fauteuil, je m'écroule lamentablement dedans en évitant de peu de me retrouver les 4 fers en l'air. Comme il boit un thé, je me retiens de commander une mousse et opte pour un milk-shake à la mangue. Il est vêtu d'un jean et veste en jean qu' il enlève (la veste bien sûr, bande de coquines !). Les pompiers ont la réputation d'être bien gaulés athlétiques et je vérifie : jean bien moulé sur des cuisses très musclées, épaules carrées, biceps dessinés ... un régal pour les yeux. On discute, j'apprend qu'il aura bientôt 40 ans, est arrivé d' Auvergne il y a 15 ans pour être pompier sur Paris, habite dans les Yvelines et fait beaucoup de sport. Il est calme, posé et ce sont des qualités que j'apprécie chez un homme. Le menu du café n'étant pas très alléchant, il m'emmène dans un resto africain à quelques rues de là. On commande un rhum-gingembre qui nous pique la gorge et des plats sénégalais. Le patron me fait des oeillades et m'appelle "princesse". P. m'apprend qu'il est ougandais, je lui dis que je n'en ai jamais rencontré auparavant et que je connais mal son pays, il m'explique que l'Ouganda est une ancienne colonie anglaise et que les ougandais ont émigré vers l'Angleterre, il n'y en a pratiquement pas en France. Je lui parle de mon enfance en Forêt-Noire et de ma famille. Je lui propose de venir avec moi ensuite à la soirée d'anniversaire de Rodrigue, à 2 pas de là. Il me dit ok mais ne restera pas longtemps car le lendemain il travaille et se lève très tôt. On arrive chez Rodrigue, mon frère est là aux platines, je présente P. comme un ami. Andrea, la petite amie et future femme de Rodrigue me prend à part pour me dire d'un air complice "heyyyy il est mignon dis donc !", je proteste "non, non, c'est juste un ami" et lorsqu' elle me dit "c'est ton rencart du site machinchose, le pompier, c'est ça ? ", je réalise qu'elle est au courant par Rodrigue et je glousse bêtement. Je retourne près de P. qui ne semble pas très à l'aise, il ne connaît personne, on discute peinture et Andrea lui montre les tableaux qu'elle a ramenés du Mexique. Je l'emmène au bar, on se boit de la sangria - elle est super bonne -, je danse un peu avec mon frère sur "Groove is in the heart". P. me dit qu'il ne va pas tarder et comme je n'ai plus trop le goût des nuits blanches et pas envie de rentrer en taxi au milieu de la nuit, je lui dis que si ça ne le dérange pas de me déposer, je repartirai avec lui. Une heure après, je dis au revoir à tout le monde, ce qui me vaut des clins d'oeil lourds de sens de toute la clique de potes de mon frère et Andrea qui me taquine "ben dis donc, tu as l'air contente de partir !". C'est faux, je serais bien restée mais j'ai déjà mal aux yeux à cause de la fumée de cigarette. On monte dans la voiture, P. conduit très bien et me dépose pas loin de chez moi. Il me demande si je vais le rappeler vu qu'il n'a pas mon numéro. J'acquiese et le lendemain, je lui envoie un texto pour lui souhaiter bon courage pour la journée. Il me répond que s'il n'avait pas travaillé, il m'aurait proposé une ballade en vélo. Je trouve ça sympa et bon esprit. Je l'appelerai sûrement demain soir.