Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ca m'intéresse - Page 13

  • Le couple - une invention récente ?

    Qu'est-ce que l'amour ? C'est ce que l'on devrait se demander avant de faire couple." [Philippe Brenot]

    Polygamie tribale ou occidentale, polygynie, polyandrie, fusion androgyne, monogamie judéo-chrétienne... Ces formes d'union, qu'elles relèvent de l'anthropologie, de la sociologie ou de l'éthologie, appartiennent à l'histoire de l'humanité. A l'origine, chez nos parents les primates, il n'y a pas de couple et l'humanité a longtemps été polygyne. Puis courtoisie et libertinage, bien que fondamentalement éloignés, ont posé les fondements de l'amour romantique et de l'idéal moderne de l'amour dans la relation. Le couple, tel que nous le concevons, a été inventé en Occident dans les années 1970.

    Philippe Brenot l'affirme : "Le fantasme occidental contemporain consiste à vivre un couple passionnel de longue durée. Or, trop de forces s'y opposent". Prolongation de l'adolescence, immaturité affective, augmentation de la longévité, naissance du sujet et de son identité, méconnaissance des différences, autant de causes susceptibles de l'expliquer.

    Lundi, au Café de l'Amour, entre saynettes et interactivité, Philippe Brenot torpillera nos croyances. Ses commentaires subversifs titilleront nos "prêt à penser" sur le sexe, l'amour et la relation décrite dans les magazines, miroirs de l'idéalisme amoureux d'aujourd'hui.

    Philippe Brenot est anthropologue et psychiatre. Il dirige l'enseignement de sexologie à l'université Paris-V-René Descartes. Auteur de nombreux ouvrages, il préside l'Observatoire international du couple.


    Le Café de l'amour a lieu tous les lundi de 20 H à 22 H15

    Entrée : 10 euros à l'unité + accès salle : 5 euros, consommation comprise
    Abonnement : 35 euros les 5 sessions + accès salle : 5 euros consommation comprise
    Moins de 30 ans : 6 euros + accès salle : 5 euros consommation comprise


    Au Don Camilo
    (à l'étage)

    79, rue la Boétie

    75008 Paris

    Métro Saint-Philippe du Roule ou Franklin Roosevelt.

  • Les Français vus par un Américain

    Dans le cadre de mes fonctions, je reçois régulièrement la revue « En contact » qui traite de la relation client. C’est une mine d’informations pour moi.

    Il y a quelques mois j’y ai lu une interview de Ted Stanger, journaliste et écrivain américain auquel on doit « Sacrés français ! », « Sacrés Américains ! » et enfin « Sacrés fonctionnaires ! ». Le regard qu’on porte de l’extérieur sur mon pays m’a toujours intéressée.

    Voici donc quelques-unes des observations de M. Stanger avec lesquelles je suis plutôt d’accord :

    Sur l’enseignement :

    « En France, l’enseignement est assuré par des fonctionnaires qui, le plus souvent, n’ont jamais travaillé dans une entreprise. Enseigner la philosophie, la littérature, c’est important mais ça ne prépare pas du tout à gagner sa vie. (…) Le gros problème du système scolaire français est le divorce total entre l’école et le monde du travail ».

    Sur l’argent

    «  En France, il est honteux de parler d’argent et celui qui en gagne beaucoup est souvent considéré comme un voleur ».

    Sur les entreprises françaises :

    La France est un pays merveilleux pour dépenser son argent, moins pour en gagner. (…)

    Les patrons ont rarement pour motivation principale d’améliorer le sort de ses salariés. (…)

    On laisse peu de chance aux jeunes qui se trompent de voie ou qui rencontrent des difficultés scolaires. Celui qui ne prend pas le bon chemin aura beaucoup de difficultés à rebondir car la promotion au mérite ne fait pas partie de la culture française. Aux USA si on travaille dur, on est récompensé ».

    Sur les Français râleurs et contestataires :

    Le monde du travail en France a une très mauvaise image. Tous les Français rêvent d’avoir un CDI. Ils sont attachés à la sécurité de l’emploi. D’ailleurs, 75 % des jeunes Français rêvent de devenir fonctionnaires.

    Sur la solidarité :

    L’Etat providence viendra à leur aide. Cette confiance en la capacité de l’Etat à se sortir des situations difficiles n’est pas propice aux initiatives personnelles.

    Sur les relations des français avec le téléphone :

    A l’école la priorité est de savoir écrire, pas de savoir parler.

    Sur les Français et le service client :

    A partir du moment où l’on considère que celui qui pose une question est un imbécile et un emmerdeur, comment peut-on le satisfaire, lui rendre service ?

    Répondre au téléphone n’est pas considéré comme un vrai métier, ce n’est pas très valorisant.

    Contrairement aux Japonais, les occidentaux – Français comme Américains – ne se mettent pas suffisamment à la place de l’autre. Le client n’est pas roi, loin de là.

     

    Et vous, vous en pensez quoi des constats de M. Stanger ? D'accord ou pas d'accord ?

     

  • Puppets masters

    Un article d' Eric, sur les relations obscures entre la classe politique française et les grandes dictatures africaines, me donne l'occasion de revoir un extrait de l'excellent film "Mobutu, roi du Zaire" que j'avais découvert dans le non moins excellent cinéma "Images d'Ailleurs". Certains se demandent ou passe l'aide internationale. Elle est redistribuée, en partie, pour financer les campagnes électorales de nos hommes politiques. L'argent achète bien des silences.

    Le plus triste, c'est que j'ai entendu à plusieurs reprises des aînés qui ont connu la colonisation puis l'indépendance, regretter les dictatures, voire les colons. Et récemment, un ami congolais, que je sais être des plus anticolonialistes, m'a suffoquée en avouant qu'il souhaitait désormais que son pays soit mis sous tutelle occidentale. Pas de retour en arrière. Le salut doit venir de la diaspora africaine.

    http://seneweb.com/videos/video/74.php

  • Lequel ?

    Le Schtroumpf bovin ? 
    medium_schtroumpf_bove.2.jpg
    Le Schtroumpf béarnais ?
    medium_schtroumpf_bayrou.3.jpg
    La Schrtroumpfettitude ?
    medium_schtroumpf_segolene.2.jpg
    Le Schtroumpf qui a changé ?
    medium_schtroumpf_sarko.2.jpg
    Le Schtroumpf "n'est-ce-pas" ?
    medium_schtroumpf_lepen.2.jpg
    Le Schtroumpf facteur ?
    medium_schtroumpf_besancenot.2.jpg
    La Schtroumpverte ? 
    medium_schtroumpf_voynet.3.jpg
    Le Schtroumpf vendéen ?
    medium_schtroumpf-devilliers.2.jpg
    Si seulement on pouvait arrêter de marcher dans la semoule !!!
    medium_Marcher_dans_la_semoule.2.jpg

  • Les 25 entreprises où il fait bon travailler

    Paru le 8 mars dernier, le classement 2007 établi par l'institut Great Place to Work :

    L’ Express nous apprend ainsi que "ce n'est ni la taille ni le secteur qui rendent les hommes et les femmes heureux dans leur travail. Les ressources humaines, première richesse des entreprises ? Longtemps, la formule est restée cantonnée dans le discours des dirigeants et ne passait pas toujours dans les faits. Mais parce que le sentiment d'appartenance, la fidélité à tout crin à son employeur ne sont plus aussi évidents que par le passé, les entreprises ont compris que la situation avait réellement évolué. Il faut pouvoir s'attacher les services de cadres et employés jugés indispensables. Or, la rémunération ne fait pas tout. La perspective d'augmentations régulières est certes motivante, mais toutes les études montrent qu'elle ne répond pas à toutes les attentes."

    Pour Veronica de Voss, directrice France de Great Place to Work, "les salariés français sont avant tout à la recherche de reconnaissance professionnelle. Les valeurs traditionnellement importantes pour les salariés français, comme la stabilité de l'emploi, sont de moins en moins citées par les salariés aujourd'hui. Ce sont les possibilités d'évolution offertes par l'entreprise, l'autonomie dans le poste, la qualité des formations, etc. qui motivent les jeunes d'aujourd'hui, quel que soit le secteur. De manière plus large, les salariés français recherchent davantage la reconnaissance qui peut prendre toutes les formes : formation, promotion, bonus ou simplement un «merci» de temps en temps !

    A voir le classement, la part belle est faite aux groupes anglo-saxons. Ceci s’explique par la surreprésentation des entreprises multinationales parmi celles qui collaborent à l’opération."

    Au total, 58 questions fermées et une question ouverte sont posées aux sondés. L'échantillon est de 250 personnes ou la totalité des salariés pour les plus petites entreprises. Les questions doivent permettre d'évaluer cinq thèmes : crédibilité, respect, équité, fierté et convivialité. Les réponses des salariés comptent pour les deux tiers de la note finale. Le tiers restant s'appuie sur un audit réalisé avec la direction à travers 150 questions concernant la culture et les pratiques de l'entreprise ».

    A lire aussi les « paroles de salariés », .