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J'fais ma gourmande - Page 17

  • Vin chaud aux épices

    En réponse à Eric, qui me demandait ce qu’il devait boire pour équilibrer son hyper yin, je me suis souvenue de ce breuvage revigorant que j’ai découvert en Irlande. Là-bas, on boit le « mulled wine » au moment de Noël. Je l’achetais tout prêt, en bouteilles chez Marks & Spencer. J’ai amélioré cette recette en m’inspirant d’autres trouvées sur le web anglophone. Pour éviter de boire du vin infusé aux pesticides, je vous conseille des pommes et oranges bio.

     

    Ca devrait te donner un sérieux coup de fouet, Eric !

     

    Préparation : 20 mn

    1 litre de vin rouge - 150g de sucre en poudre - 3 figues sèches - 6 amandes douces - 1 pomme - 1 orange - 10cl de rhum ou de cognac - 1 bâton de cannelle - 3 clous de girofle.

    Lavez les fruits. Coupez l'orange et la pomme en quartiers, sans les peler. Partagez les figues en deux. Mettez le sucre, les fruits, les amandes, la cannelle et les clous de girofle dans une casserole. Couvrez avec le vin et laissez mariner quelques heures (une nuit entière si possible). Faites réduire une dizaine de minutes sur feu vif (sans le faire bouillir). Retirez du feu; couvrez la casserole et laissez infuser 5 minutes. Ajoutez le rhum ou le cognac et servez brûlant dans des tasses, à travers une passoire.

  • Tajine de veau aux coings caramélisés et aux noix

    C'est la saison des coings. J'en ai ramené de ma dernière visite chez Pap's et Mère Mi. J'en ai donné quelques-uns à Esperanza au cours du dîner ou elle m'a régalée d'un tajine de poulet aux olives violettes et citron confit et lui ai promis cette recette (issue d'un livre qu'elle m'avait offert). Mercredi dernier, j'ai cuisiné ce plat à JM, ponctué d'un thé à la menthe; c'était un régal, même sans les noix qui me faisaient défaut. On peut aussi remplacer le veau par de l'épaule d'agneau, des souris d'agneau ou des côtelettes.

    Pour 6 à 8 personnes

    Préparation-cuisson : 2 heures.

    1,5 kg de jarret de veau - 2 kg de coings - 2 oignons - 1 bol plein de cerneaux de noix - 1 cuil à Kfé de poivre - 1 bonne pincée de safran - 1 pincée de gingembre - 2 cuil à Kfé de canelle - 1 bâton de canelle - 3 ou 4 cuil à soupe de miel - 1,5 cuil à soupe de sucre - 4 cuil à soupe d'huile d'olive ou 150 g de beurre - 1 pincée de sel.

    • Rincer la viande et la couper en morceaux de 120 à 130g chacun. Les faire revenir dans 1 cuil à soupe d'huile ou 1 noix de beurre, le poivre, le safran, le gingembre, les oignons râpés, le bâton de canelle, sur feu moyen, en remuant pendant 5 ou 6 minutes (sans faire roussir les oignons). Couvrir à moitié d'eau, porter à ébullition.
    • Ajouter le reste des matières grasses, la pincée de sel et laisser cuire à couvert à feu modéré. Remuer de temps en temps et ajouter de l'eau si besoin.
    • Avant la fin de la cuisson de la viande, ajouter la canelle en poudre et le sucre. Remuer.
    • Lorsque la viande est cuite, la retirer et la réserver, retirer le bâton de canelle, ajouter les coings coupés en 2 ou en 4 et épépinés. [qu'est ce que j'ai galéré pour couper les coings !! j'y suis allée au couteau de boucher, c'est du béton, ces trucs !]. Laisser cuire en surveillant bien la cuisson pour ne pas qu'ils se transforment en marmelade.
    • Une fois les coings cuits, les retirer de la marmite et les laisser égoutter.
    • Quelques instants avant de servir, faire chauffer dans une poêle 20g de beurre, y ajouter le miel et faire caraméliser les coings et les noix.
    • Réchauffer le viande dans sa sauce et la mettre dans un tajine ou un autre plat, arroser avec la sauce onctueuse et mielleuse, puis disposer les coings dessus et décorer avec les cerneaux de noix.
  • Picalilli

    Du plus loin que je me souvienne, le samedi midi, ma mère n’a jamais eu besoin de s’interroger sur le plat du jour. Si pour certains, « le lundi c’est ravioli », pour moi, jusqu’à ce que je vole de mes propres ailes, ce fut « le samedi, c’est steak frites ». Les frites, la chasse gardée de mon père, du choix des patates au produit fini, la marque de fabrique de ce gars du Ch’ Nord, en dehors de son physique de viking. Peu-être inconsciemment, un lien générationnel avec ses ancêtres flamands, des forains qui tenaient justement des baraques à frites. Aujourd’hui encore, quand j’ai la chance de déjeuner avec eux un samedi, et que mon père demande innocemment « Qu’est ce qu’on mange ? », ses moustaches frisent de plaisir en m’entendant répondre « Ben ! Steak frites bien sûr ! ». Pas question de manger autre chose quand je suis là.

    Il faut dire que les frites de mon père, c’est un repas de fête, pour moi. Des frites dorées, moelleuses et grossières, taillées au couteau et assez épaisses pour sentir tout le goût de la patate, cuites à la Végétaline et abondamment saupoudrées de sel. A chaque fois qu’il pose négligemment le plat en pyrex au centre de la table, tout en guettant ma réaction du coin de l'oeil, je redeviens la fille de mon père. La petite fille blonde qui, devant des frites "étrangères" refusait (et refuse encore souvent) poliment mais fermement toute infidélité par un « Merci, mais je mange que les frites de mon père ». Aujourd' hui encore, mon visage s’éclaire à chaque fois d’un sourire enfantin. J’ai compté. J’ai dû commencer à manger les frites de Pap's vers l’âge de 6 ans et chaque semaine jusqu’à 22 ans. Sans compter les vacances d'été où faute de friteuse, notre régime était chamboulé, ça fait que j’ai connu ce moment de grâce au moins 700 fois (16 années x 45 semaines). Et je ne m’en suis jamais lassée.  

    Il est cependant un ingrédient particulier qui fait du steak frites de mon père un plat à nul autre pareil. Un bocal jaune orangé qui, s’il venait à manquer sur la table –ce qui fut rare - lui gâchait presque le goût de ses frites. C'est le Picalilli. 

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    Si vous n’êtes pas chti'mi, belge, hollandais ou anglais, vous écarquillez sûrement les yeux en vous demandant ce qu'est le Picalilli. Laissez-vous guider par le descriptif de la maison mère, Heinz :

    « Picalilli Extra met en avant vos sens : la couleur pour les yeux, l'onctuosité et le croquant des légumes pour le toucher, la saveur pour le palais ... et même le petit bruit lors de l'ouverture du couvercle.»

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    Pour ma part, j'ignorais, jusqu'à samedi dernier, que ce condiment eût un quelconque lien avec la région d'origine de mon père. D'après mes recherches, il est surtout consommé ailleurs avec des viandes froides ou tartiné sur les tranches de pain qui composent un sandwich. Je pensais que le Picalilli était une fantaisie de mon père car je n'ai jamais vu personne d'autre que lui en manger avec ses frites. Je n'ai même pas le souvenir de l'avoir vu à la table de mes grands-parents paternels, ni de ses frères et soeurs. Mais samedi dernier, lorsque mon Pap's posa son plat de frites et le fameux bocal jaune sous le nez de ma copine S., moitié chti elle aussi, celle-ci s'écria "Oh du Picalilli, mon père en mange aussi avec ses frites!". Je réalisai alors que Pap's, en quittant son Nord natal, avait emporté dans ses bagages, à travers tous les pays dans lesquels il avait vécu, un petit bocal jaune comme le soleil qu'il a dans le coeur. 

    [crédit photos : Pap's qui a bien voulu immortaliser son bocal]

  • Bonbon à la rhubarbe et son parfait glacé à l'anis

    41bba5fd7011ee9d4a2734ec52ea5683.jpgRhubarbe, anis et pâte d'amande, tout ce que j'aime et en ce moment, j’ai envie de bonbons !

    Pour 6 personnes / Préparation : 20 minutes.

    Parfait :

    • 5 jaunes d'oeufs
    • 3 oeufs
    • 150 g de sucre
    • 1/2 litre de crème
    • 500 g de rhubarbe
    • 50 g de framboises
    • quelques gouttes de pastis

    Bonbon :

    •  6 feuilles de brick
    • 1 kg de rhubarbe
    • 200 g de sucre
    • 1 c. à café de cannelle
    • 200 g de pâte d'amande
    • 30 g de beurre
    • sucre glace

    Parfait :
    Mélangez les jaunes, les oeufs et le sucre, jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la crème fouettée.
    Epluchez les tiges et coupez la rhubarbe en petits dés, faites-en une purée, ajoutez-y les framboises écrasées, en coulis.
    Faites bien réduire, laissez refroidir avant de mélanger avec le reste. Ajoutez quelques gouttes de pastis et mélangez.
    Mettez au freezer.

    Bonbon :
    Epluchez les tiges de rhubarbe, puis coupez-les en dés de 1,5 cm de côté.
    Sautez-les au beurre, dans une poêle bien chaude, avec le sucre et la cannelle. Attention de ne pas trop les cuire, il faut juste les "casser". Egouttez-les dans une passoire et réservez.
    Découpez les feuilles de brick en 2, en coupant les bords, pour avoir des rectangles.
    Etalez la pâte d'amande sur 2 mm d'épaisseur, puis découpez des rectangles plus petits que ceux des feuilles de brick. Déposez-les sur cette pâte, couchez dessus un boudin de rhubarbe sautée, refermez en roulant, puis attachez les 2 extrémités avec de la ficelle à rôti, pour obtenir un bonbon.
    Passez ensuite à la poêle bien chaude dans du beurre clarifié.
    Colorez-les bien, puis déposez-les sur une grille.
    Saupoudrez-les de sucre glace et glissez-les au four à 220 degrés pour les glacer, pendant 3 ou 4 mn.
    Coupez les ficelles et dressez, en les accompagnant du parfait glacé ou d'une glace vanille.

    (recette de Etienne Krebs – l’Ermitage)

     

  • 2 paires pour le prix d'1 !

    Après le "bonbon à la rhubarbe sur parfait glacé à l'anis", la recette de Fiso :

     

    "Bonbons qui ne laissent pas de marbre sur parfaits et brûlants Adonis"

    (attention aux caries)

     

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