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Pensée du jour - Page 5

  • La basse dans ta face

    Le week-end dernier, un jeune homme fait irruption dans la maison du bonheur, au milieu de notre brunch entre filles. Le frère de M., que je n'avais jusqu'ici vu qu'en photo.

    Très à l'aise, il s'installe sur un pouf et se lance dans des considérations pseudo-philosophiques sur les relations hommes-femmes. Ses propos m'interrogent, me font rire, parfois jaune, grincer des dents.
    Et il lance cette phrase :
    Les femmes se demandent où sont passés les hommes biens, elles oublient juste qu'elles les ont rangés dans la catégorie "Amis".

  • News d'Espagne

    Tout va bien. J'entame ma deuxième semaine à Lleida, une petite ville à 150 kms de Barcelone, accompagnée de Kique et Cesc, les 2 joyeux lurons avec lesquels je me suis mis une mine au Patxaran, en janvier dernier.

    Je précise à ceux qui auraient des doutes : je suis en Espagne pour le travail, car j'ai reçu hier un sms de Oh!91 qui me demandait si j'étais toujours en vacances, ce à quoi j'ai répondu "Ça commence à devenir un tout petit peu vexant qu'à chaque fois que je travaille hors de France, on me croit en vacances !"

    Nan mais c'est vrai ! Meeeeerde, quoi ! Former en espagnol équivaut à 2 journées en une !

  • Vivement l'ouverture à la concurrence

    C’est fou ce qu’on peut entendre et lire comme inepties.

    En gare de Saint-Lazare, où les retards sont la norme, par exemple : « Prévoyez des retards jusqu’à 10 à 15 minutes environ ». C’est ce qu’on appelle de l’approximation approximative.

    Parfois on n’entend rien du tout, c’est plus simple. La SNCF commence à me rappeler mes voyages en Thalys, à l’époque où je fréquentais assidûment la Belgique. De plus en plus de retards et de moins en moins d’explications.

    Vendredi soir, je suis montée dans un train avec mon frère, qui avait eu la bonne idée de partir avec moi à la chasse aux œufs en chocolat. Le train est bondé, nous voyageons debout entre 2 wagons, avec d’autres. Il fait une chaleur à crever. 50 minutes après notre départ de la gare de Bercy, nous longeons une forêt. « C’est pas Fontainebleau ? » me demande-t-il. « Tu rigoles ? Et pourquoi pas le bois de Vincennes, pendant qu’on y est ? »

    Quelques minutes plus tard, notre train s’immobilise. Pendant 20 minutes. Et puis, nous repartons, au pas et dépassons un panneau bleu « Fontainebleau ». « On est bien censés arriver à 21h ? » lui demandé-je. « T’as raison, j’ai dû me tromper. C’est sûrement 9h du matin, demain » répond-il. Crise de rire dans le wagon, j’essuie mes larmes. Quand j’ai enfin du réseau pour écrire à Pap’s de rester à la maison, il est trop tard. Il nous aura attendus 1h à la gare et m’apprendra, lui, la raison de notre retard : une panne du train précédent.  

  • Retour en pays catalan

    [A l'intention de "Troti" : oui, je continue d'antidater mes billets, madame !]

    Barcelone, il y a exactement 2 semaines moins quelques heures (c'est que je n'arrête pas depuis 2 semaines, moi !), à l'aéroport, celui que j'appellerai désormais Cesc (attention aux langues qui fourchent) et qui nous avait fichu une belle trouille à Pampelune m'attend au niveau Arrivées de l'aéroport de Barcelone. Nous nous arrêtons en route dans l'habituelle station service pour boire un café et manger un morceau. La formation commence, journée de paramétrage, concentration requise.
    Le soir, en sortant du bâtiment, Kique, un de nos commerciaux espagnol (c'est son ptit surnom, c'est mignon, non ?) me glisse "J'ai pris mes baskets car je savais que tu allais courir. On y va ce soir ?"
    J'ai envie de décliner car j'ai déjà couru la veille pour tenter d'éliminer le pâté de Paques de mère Mi et j'ai dormi au maximum 4h la nuit précédente (je suis toujours un peu angoissée la veille d'une formation en espagnol). Mais je n'ose pas me dégonfler, et puis, j'ai souvent plus d'énergie quand je suis fatiguée, vas comprendre.
    A 18h30, nous nous retrouvons à la réception. Sexy, le Kique, dans son fuseau moulant ... S'il court devant moi, ça devrait me donner des ailes ...
    Nous traversons le Segre et nous élançons doucement sur la berge. Après 10 minutes, Kique, qui est par ailleurs entraîneur d'une équipe féminine de foot, propose que nous nous étirions. Après l'interdiction par Zarxas de m'étirer avant de commencer, voilà que Kique me conseille de le faire après un petit temps d'échauffement. Et c'est vrai que mes muscles tirent moins lorsque nous reprenons notre foulée. Nous courons environ 45 minutes jusqu'à ce que de fortes bourrasques nous balancent sable et poussière dans les yeux. Nous rebroussons chemin et à 21h, retrouvons Cesc et nous perdons dans une petite rue où nous dénichons un bar sympathique qui diffuse du foot. Car oui, ce soir c'est match, et je ne peux rien refuser à mes gentils collègues, surtout si je peux manger et boire en faisant semblant de m'enthousiasmer pour le jeu.
    Je vous mets quelques photos pour la route, dont les yeux de Kique (qui tournent le dos à l'écran parce qu'on a chacun le notre) et des petits piments frits absolumetnt divins, mais sachez que le meilleur est à venir ...

    enfin, pensée d'il y a 15 jours ..., espagne

  • J'suis pas sortie de l'auberge

    Je feuillette le catalogue. Tiens, un dénommé "Labrador". Labrador qui pose et qui ne ressemble à rien, bras écartés, sur une piste de danse carrelée, digne des pires cauchemars du regretté Arno du St Kant. Labrador qui lèche un couteau badigeonné de Nutella. Labrador qui se la joue plein de haine "C'est à moi que tu parles, enculé ?", toisant l'objectif en contre-plongée. Labrador assis dans un resto digne de mes pires cauchemars de déplacement, avec cotillons rouges épinglés au mur. Heureusement, je suis de bonne humeur car j'ai passé la soirée à rigoler avec Boug' qui est venue me rendre visite.

    3 fois non et 1 fois oui. Allez hop ! A la niche, Labrador !