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2yeux2oreilles - Page 41

  • Mercredi 17 : la cathédrale et ses alentours à Grenade

    Bruno ne travaille pas ce matin, nous nous réveillons à 10h et paressons dans la cuisine autour d'un café. Nous descendons à travers l'Albayzin, gobons au passage un des délicieux piononos de la pâtisserie Pasteles puis entrons au bar Marivi pour un chocolate con churros. Le patron secoue la tête : trop tard pour des churros, il est 14h ! Je n'avais pas réalisé l'heure.

    Nous continuons notre descente jusqu'au rio Darro. Le bar Ras, où j'avais égayé ma solitude en février dernier, en discutant avec Fernando, le patron est ouvert, mais je n'y vois pas Fernando. "Il est occupé" répond, un peu sèchement, la jeune femme au comptoir. Fernando, en cuisine, passe la tête par une lucarne, ne me reconnaît d'abord pas, puis avec mon aide se souvient de la soirée avec "Ricardo corazon de leon". Nous nous installons au fond de la salle et déjeunons, elle de veau en sauce et moi d'un délicieux lapin grillé à l'ail.

    Sur la plaza Larga, nous faisons la queue sour le cagnard pendant 45 minutes pour acheter une carte touristique à 31€, valable 3 jours, et qui donne accès aux principaux sites touristiques de Grenade, ainsi qu'à 5 trajets en bus municipaux.
    Pour aujourd'hui, nous nous contenterons de la visite de la cathédrale et de la chapelle royale, une découverte pour moi aussi. La cathédrale de Grenade est un édifice incroyablement beau.

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    Une traversée rapide de l'ancien marché de la soie, un coup d'oeil au Corral del Carbon, à l'Ayuntamiento, puis la place Bib al Rambla, celle de Pescaderia, une bière sur la place de l'Université, un pichet de sangria et qq tapas dans une taverne où trône un superbe taureau fort bien monté.

    Retour au Corral del Carbon et son voisin, le restaurant La Corrala del Carbon où Bruno m'avait emmenée en février et où nous mangeons des tapas de thon cuit. Boug' se lance dans la dégustation d'un Maestrante, blanc semi-doux qu'elle apprécie grandement, moi je reste au Ribera. De quoi faire couler una tosta de pimientos del piquillo avec thon à l'huile, acompagnée d'une salade verte saupoudrée de grains de grenade. Puis grimpette à travers l'Albayzin, histoire de brûler tout ça.

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  • Mardi 16 : déjeuner à Montilla, goûter à Cordoue et dîner à Grenade

    Après Lucena et avant Cordoba, un arrêt en fin de matinée à Montilla, toujours sur les conseils de Bruno :
    " Puis, 40km avant Cordoue, Aguilar et à côté Montilla. Montilla et une des meilleures appelations contrôlées d´Espagne, "vinos finos", c´est à dire d´apéritifs, assez forts, blancs secs ou doux, très subtils, semblables au Xérès mais selon moi encore meilleurs. L´hospitalité locale aidant, je ne doute pas que dans les bodegas on se chargera de faire votre éducation oenologique. Et puis si vous devez y rester dormir pour cuver votre "Pedro Jiménez", vous serez vite à Cordoue le matin. En fait, c´est peut-être une bonne idée de profiter de la voiture pour découvrir les impressionantes merveilles architecturales, historiques, et humaines des villages andalous, que les touristes ne peuvent même pas s´imaginer dans des coins perdus et se cantonnent au fameux triangle Séville-Cordoue-Grenade sans se douter à côté de quoi ils passent. Si les trois grands monuments de ces villes sont certes uniques au monde, le reste de l´architecture (églises, maisons seigneuriales, quartiers anciens...) de ces villages n´absolument rien à leur envier."

    Nous ne dormirons pas à Montilla et n'aurons donc pas d'alibi pour s'y mettre une murge. J'y vise le centre-ville et me gare sur La Corredera. Au bout de la rue, nous débouchons sur la plaza de la Rosa, sur laquelle se trouve un gigantesque édifice décrépi. A un coin, un immeuble qu'on devine autrefois splendide derrière ses céramiques bleues. Nous cherchons l'office du tourisme et dans une boutique de café, une jeune femme nous invite à monter plus haut, à gauche. Là, en désespoir de cause, j'entre dans le musée archéologique de la ville.

    Dans un bureau, derrière une porte vitrée, un homme est assis. Il vient vers moi et nous entamons la conversation. Juan a de lointaines origines françaises, un ancêtre de Pau. Sur une carte de la ville, il entoure les - nombreux - sites intéressants, églises, mirador, bodega. Boug', ne me voyant pas revenir, pointe le nez dans le musée et me trouve en grande discussion.
    Sur ses conseils, nous montons jusqu'au château dont il ne reste pas grand-chose, puis jusqu'à un mirador, tout au bout de Escuchuela.

    Nous devons encore visiter la mezquita de Cordoue avant de rejoindre Grenade, et Juan m'a recommandé la visite de la bodega Alvear, plus ancienne bodega d'Andalousie (?) fondée en 1729. Hélas en basse saison, les visites n'ont lieu qu'à 12h et 16h30, nous achetons donc quelques bouteilles et déjeunons dans le jadrin de la bodega pour le prix record de 5€ (plat-dessert et verre de vin).

    A Cordoue, nous galérons longtemps avant de nous garer près de la plaza de Colon. Nous n'avons que très peu de temps et fonçons droit vers la Mezquita. Le lieu est saisissant et mis en valeur par un superbe jeu de lumières. A la sortie, nous nous promenons un peu dans l'ancienne Juderia (quartier juif), puis je me perds complètement et nous finissons par un café sur la plaza de Las Tendillas.

    Il est exactement 22h quand je me gare dans le parking La Caleta avant de rejoindre la plaza de toros et le classieux bar Tendido 1 où Bruno nous rejoint peu après. Plus tard, je peste contre ma Fiesta qui grimpe poussivement les rues de l'Albayzin.

    Tarkan me reconnaît et me fait la fête. La maison a bien changé depuis ma dernière visite, il y a 6 mois. La cuisine est équipée de neuf et dipose maintenant d'un superbe ilôt central. Je dors dans une nouvelle chambre au joli couvre-lit et Boug' dans un décor de coursives. Avant d'aller dormir, nous admirons la vue sur Grenade assoupie, de la terrasse.

  • Lundi 15 : De Torremolinos à Lucena

    Bruno et M. Villages m'ont tout deux conseillé de prendre la nouvelle autoroute, que mon GPS ne m'indiquerait sûrement pas, pour monter vers Cordoba. J'ignore donc ses recommandations et me perds un peu dans Torremolinos.

    Notre première étape est la ville d'Antequera. Avant notre départ, Bruno m'avait envoyé un long mail, magnifiquement écrit, dans lequel il vantait les charmes du centre de l'Andalousie :

    " Sur la route, vous pouvez également faire des haltes touristico-gastronomiques. Un chapelet de villages et gros bourgs mignons tout pleins qui sont le coeur géographique de l´Andalousie, et de son âme. Les gens y sont particulièrement adorables, ce sont les meilleures personnes parmi mes clients. Une suggestion parmi d'autres, Antequera, à 40km de Málaga. La petite ville andalouse parfaite perchée sur son rocher, avec ses ruines romaines, son château arabe, ses ruelles qui en serpentent avec une vue spectaculaire."

    L'ascension de la côte de San Judas, jusqu'à l'Arche des Géants, et derrière elle, l'Alcazaba (forteresse) nous dérouille les articulations. De là-haut, la vue est magnifique. En redescendant vers la voiture, nous buvons, au café La Guagua, notre premier chocolat espagnol bien épais, un régal.

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    A Paris, naviguant sur les sites de réservations d'hôtels, j'avais eu un coup de coeur pour le superbe cloître de l'hôtel AN Santo Domingo (63€ la chambre, petit-déjeuner inclus), sis dans un ancien couvent de la ville de Lucena, à mi-chemin entre Malaga et Cordoba. La ville ne semblant par ailleurs pas dénuée d'intérêt, je l'avais choisi pour notre première nuit en Andalousie.

    Lucena, aujourd'hui célèbre pour son artisanat du bois et jadis appelée la "ville des Juifs",  connut son heure de gloire aux 11ème et 13ème siècles, âge d'or du judaïsme espagnol. Elle fut alors fréquentée par d'éminents intellectuels, et plus particulièrement des philosophes et poètes, comme Ishaq ibn Levi dont on peut voir plusieurs statues. Lucena accueillit même une académie d'études talmudiques.

    Le soir venu, la demoiselle de la réception nous indique la rue Jaime et les abords de la plaza Nueva pour dîner. Nous nous installons sur la terrasse de la maison Espuela, face à une pena et buvons notre première sangria en dégustant quelques tapas, dont les mystérieux flamenquines.

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    Le lendemain, nous nous réveillons à 8h pour visiter, avant de partir, les monuments fermés la veille. La Casa de los Condes de Santa Ana, superbe maison seigneuriale, nous est ouverte par une charmante femme. lI eût été dommage de rater un si bel endroit.

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    Il abrite, de plus, une émouvante exposition de photos "Gritos de libertad" (cris de liberté), illustrée de propos de Cicéron, Robespierre, Lacordaire, Federico Garcia Lorca ou encore Platon.


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    lucena, gritos de libertad

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    "Cuando podemos besar a quien queremos, cada beso es un beso a la libertad" (quand on peut embrasser qui on veut, chaque baiser est un baiser à la liberté).

    [Je découvrirai, à mon retour en France, que nous y sommes allées le jour de l'inauguration. On a raté les tapas du cocktail à 20h30, Boug' ! ]

    La belle église de San Martin est toujours fermée mais la paroisse de San Mateo, sur la plaza Nueva, est belle. A côté, il y a le Castillo del Moral, où Boabdil, le roi maure déchu de Grenade, a été emprisonné. L'endroit est aujourd'hui le musée archéologique et ethnologique de Lucena.

    En redescendant vers l'hôtel, nous entrons dans une boutique où j'ai le coup de coeur pour un sac à main multicolore qui remplacera tous ceux, abîmés, que je traîne. Dans la boutique, une femme brune entend mon accent et nous apostrophe "Francesas de Espana o francesas de Francia ?"
    La jolie brune bouclée s'appelle Carmen. Originaire de Lucena, elle a vécu 20 ans en France, à Gonesse, et est revenue ici il y a 8 ans, avec son mari, espérant couler des jours heureux en attendant la retraite. Hélas, Lucena, comme le reste de l'Espagne, est frappée par la crise et Carmen et son mari, patron d'une entreprise de 40 employés, sont pris à la gorge. La maison est aujourd'hui invendable, et l'entreprise, une chaîne à la patte avec potentiellement 40 personnes sur le carreau. Carmen a les larmes aux yeux. Elle raconte son arrivée à Gonesse, ses premiers pas dans la ville, son angoisse de ne pas connaître un mot de français, sa sensation de se sentir en prison. Aujourd'hui, c'est ici, dans sa ville natale, que Carmen se sent prisonnière. Elle n'a même plus d'argent pour s'offrir une esacapade dans les rues de Paris, comme elle en rêve.
    Nous restons un long momentà bavarder avec elle, dans cette boutique qui liquide son stock avant de fermer, elle aussi, comme tant d'autres.

  • Lundi 15 : de Paris à Torremolinos

    Le premier jour de mes vacances, le réveil sonne à 4h. Une demie-heure plus tard, je reçois un sms : "Je suis devant chez vous". Pour être à Roissy avant la mise en route des transports en commun et sans laisser une partie du budget vacances dans un taxi, j'ai choisi l'option covoiturage. 15 euros et notre charmant conducteur vient nous chercher à domicile et nous fait la causette jusqu'à notre terminal (si ce très bon plan vous intéresse, envoyez moi un mail).

    C'est qu'aujourd'hui, Boug' et moi on s'envole pour l'Andalousie. Point de départ et d'arrivée : Malaga où, vers 9h30, nous prenons une voiture de location. Je râle, je déteste la Ford Fiesta, c'est un veau.

    J'appelle M. Villages et branche mon GPS. Dans sa maison sur la colline, il y a foule, 3 couples de Suisses, très sympas, qui nous mettent vite à l'aise. Je bois un délicieux café erythréen aux épices et vers 11h, vais m'allonger pour une courte heure de repos car la journée va être longue face à mes 3 heures de sommeil.

    Lorsque j'émerge vers 13 heures, espérant que Boug' ne se soit pas ennuyée en mon absence, je la retrouve sur la terrasse, entourée des Suisses et attablée devant une assiette de jambons et olives. A l'alcool, je préfère un jus de passion. Peu après, le monsieur que j'avais hâte de rencontrer nous rejoint : le papa de M. Villages, un débonnaire moustachu, originaire de Galice, qui a gardé un joli accent.
    Après avoir montré à Boug' l'arrière de la maison où je me suis souvent prélassée au bord de la piscine, l'Italienne du groupe improvise une assiette de tomates et de moelleuse mozzarella di bufala. La pause café se prolonge et il est plus de 15h lorsque nous quittons le joyeux groupe pour entreprendre notre périple andalou qui durera presque 2 semaines.

  • Maison du Don : j'ai testé !

    L'antenne EFS de l'hôpital Saint Vincent de Paul, où je donnait mes plaquettes depuis plusieurs années, a fermé au printemps, tout comme celle de l'Hôtel Dieu. Une petite dame blonde m'avait appris la nouvelle, visiblement angoissée à l'idée de perdre ses donneurs réguliers et peu jouasse de rallonger son temps de trajet quotidien.

    En déplacement ce jour-là, j'avais raté, en juin, le pot d'inauguration de la Maison du Don qui réunit ces deux services, dans le quartier de la gare Saint Lazare.

    Vendredi matin, à la faveur d'une RTT, j'avais rendez-vous à 11h30 pour mon tout premier don dans ce nouvel endroit. La Maison du Don se trouve quasi en face de la sortie de métro, au 55 rue de Chateaudun.
    J'y entre et à l'accueil, reconnais une jeune femme de Saint Vincent de Paul. Il y a peu de monde et j'en profite pour discuter avec elle.
    Oui, ils ont perdu beaucoup de leurs donneurs du 14ème arrondissement et pour l'instant, la Maison du Don n'attire pas foule. A Saint Vincent de Paul, ils pouvaient compter sur le personnel de l'hôpital et les jeunes des écoles alentour. Et puis, elle avait sympathisé avec des sages-femmes et le cadre hospitalier lui manque. Ici, dans ce quartier d'affaires, les travailleurs ne prennent pas le temps de s'arrêter. Pourtant, elle préfère ce quartier de Saint Lazare, bien plus vivant, où tout est à porté de main, banques, poste et ... boutiques.

    Je remplis le formulaire habituel et m'entretiens quelques minutes avec un docteur, à laquelle je raconte mes récents malheurs. Après une numération, on va me prélever plaquettes et globules rouges. Je bois un verre de jus de raisin et mange une madeleine avant d'entrer en salle de prélèvement.
    Je demande : « Il doit y avoir encore plus de choix au niveau DVD si vous avez réuni les collections de Saint Vincent de Paul et de l'Hôtel Dieu ?

    - Oui, et maintenant on a même des Ipad », répond une infirmière.

    Dans le meuble, je choisis "Itinéraire d'un enfant gâté" puis entre dans la salle où je reconnais une autre infirmière. Le décor n'a pas changé si ce n'est qu'ici, on bénéficie de la lumière du jour. Ils pourraient en profiter pour tamiser un peu l'éclairage et éteindre quelques-uns des puissants spots. Tiens, maintenant, on peut déposer ses affaires dans un vestiaire fermé à clé. Autre nouveauté, une radio en fond sonore et à niveau raisonnable. Je reconnais Mathilde la cruche de radio Nova, qui m'exaspère bien trop souvent avec sa manie de finir tous les mots par "ch" et sa façon de s'écouter parler (enfin, si vraiment elle s'écoutait parler, ça lui éviterait peut-être de dire autant de conneries) .

    Une jeune Martiniquaise, en métropole depuis 3 ans, me fait une première piqûre sur le bras droit, tout en douceur, pour vérifier mon taux de plaquettes. Visiblement, je suis éligible puisqu'on m'installe sur ZE fauteuil, à côté de la machine à trier les composants.
    « Alors, ça a donné quoi ma numération ?
    - Très bonne : 344.000. Le minimum est à 150.000 et le maximum à 400.000, vous êtes donc dans la fourchette haute. »

    Une autre infirmière me pique le bras gauche, aie, je l'ai sentie, cette fois, l'aiguille ! Ça y est, c'est parti, je regarde le serpent rouge faire son chemin dans le tube transparent, de mon bras au séparateur de cellules. Sur l'écran, un bandeau lumineux indique à quelle phase j'en suis (prélèvement ou retour), puisque lors d'un don de plaquettes, le sang est trié, les plaquettes conservées et les autres composants sanguins restitués au donneur. D'où une possible sensation de froid lorsque le sang est réinjecté.

    Un curseur effectue le compte à rebours de mon don et 3 graphiques affichent le taux de remplissage des pochettes de plaquettes, plasma et hématies. Mon don de plaquettes-globules rouges durera 84 minutes, contre 15 pour un don de sang total.

    On met un casque sur mes oreilles et on dépose devant moi un lecteur DVD ainsi qu'un écran Ipad, sur lequel je peux surfer sur internet ou lire des magazines. Ça c'est une belle nouveauté, qui permet même aux travailleurs de bosser ici.
    J'accroche très vite aux première images d'Itinéraire d'un enfant gâté, entre la magnifique chanson "Qui me dira" de Nicole Croisille, Belondo, vieux loup solitaire secoué au milieu de l'Atlantique et des images de cirque. La machine bipe et me tire de mes rêveries, m'exhortant à presser la balle en mousse pour remonter une pression de prélèvement trop basse. Bon, c'est pas le top pour se plonger dans un film, un oeil sur l'écran et un oeil sur la machine, pour éviter de pomper quand c'est la phase de retour.
    « Sinon, ça claque et c'est l'hématome » rappelle l'infirmière.

    Ça y est, je suis au bout des 84 minutes et je finis tranquillement mon film. A l'espace restauration, devant un plat de pâtes au saumon, un enquêteur veut savoir comment je suis arrivée à la Maison du Don et connaître la porté des campagnes publicitaires. On se charrie, lui sur mon appétit, moi sur sa piètre dextérité au clavier.

    Vous l'avez compris, ce billet n'avait vraiment pour but que de vous encourager, si vous ne le faîtes pas déjà, à donner votre sang. Ce matin, sur Facebook, j'ai appris la mort de l'oncle, que j'ai bien connu, d'une amie d'enfance. Il est mort des suites d'une leucémie, comme son frère. D'autres comme eux survivent, accrochés à ce petit fil qui sort de votre bras, et ce fil fragile peut rompre à tout moment. Entre nous, ça vous coûte quoi ?