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2yeux2oreilles - Page 46

  • Week-end à thème : les fesses à l'air

    J'ai pourtant réalisé ce rêve, chanté par Dutronc, il y a quelques années !

    Ce week-end chez Gi a été très riche en émotions. Certaines que je tairai, par pudeur, d'autres que je me fais une joie de partager. Les malheurs de Fiso, ça faisait longtemps, non ? Ben vous allez être servis, les amis !

    Samedi, on rentre de courses, Gi et moi. J'ai dévalisé la Migros en fondue Moit-Moit. C'est que je connais quelques adeptes de fromage ...

    Lorsque l'ascenseur s'ouvre, au rez de chaussée, une femme élégante l'occupe, avec son chariot Ikéa. "Je vous le renvoie" dit-elle.
    - C'est ma voisine, commente Gi lorsque la porte se referme. Elle est charmante mais elle a 2 chiens absolument insupportables qui t'aboient dessus furieusement, ils sont très agressifs, je ne suis pas rassurée quand je les croise."
    Nous montons dans l'ascenseur tout en nous épanchant sur notre peu d'amour pour les chiens, sales et bêtes (ça c'est de moi).

    Sur son palier, la porte de l'appartement de la voisine est grande ouverte. Un chien apparaît, un colley miniaturisé genre Lassie. "Tiens, quand on parle du loup ..." je lâche.
    Il nous accompagne tranquillement jusqu'à la porte. Et puis, alors que Gi s'apprête à enclencher la clé dans la serrure, nous entendons une course effrénée et des aboiements furieux dans notre dos. Pas le temps de dire ouf, un des chiens me saute dessus. Leur maîtresse accourt, leur hurle dessus.

    C'est alors que passant la main sur mon cul, je sens ma peau. J'ai une jolie déchirure à angle droit, bien nette. Cet enfoiré a craqué mon futal ! Et à travers le tissu, le sang perle. Non seulement le sale cabot m'a niqué mon fut' mais en plus il m'a niaqué la fesse !

    La voisine se répand en excuses, promet de me rembourser le pantalon que je vais devoir acheter. Gi m'applique une compresse badigeonnée de désinfectant sur la fesse. J'ai échappé à l'ablation, mais de justesse. "Ça nous apprendra à avoir dit du mal d'eux" concluons-nous.

    Quelques heures plus tard, dans un hamam, ce constat se répète. Alors que Gi me raconte, en chuchotant, cette fois où une bonne femme les a engueulées, elle et M., et dénoncé à la direction, nous nous faisons pourrir par une mégère qui a le culot de nous sortir que "se shampouiner ça fait du bruit". Et de deux.

    Le lendemain soir, un homme vient me chercher chez Gi. Lorsque je monte dans la confortable BM, j'entend "Crac !". Je glousse et me cache le visage dans les mains "Oh p'tain ! J'y crois pas à ce qu'il m'arrive !!! C'est pas vrai, mais j'ai la poisse ce week-end !!!
    Il se marre "Quoi ? T'as craqué ton pantalon ?"
    Bingo. Et pas qu'un peu. J'ai littéralement le cul à l'air. Je m'extirpe de la voiture après avoir noué mon blouson autour de ma taille et me change fissa.

    Résultat des courses : partie avec deux pantalons et une robe, je suis rentrée avec ... une robe.

  • Sur les starting blocks

    Après une pause de 4 mois (qui n’est pas passée inaperçue), j’ai repris la course, et pas qu’un peu. Ces 2 dernières semaines ont été très sportives. Jugez plutôt :

    - 4 matches de foot en 2 semaines (dans les bars espagnols, c'est tout de suite plus facile)

    - 4 séances de jogging la première semaine et 2 la seconde : à Paris, à Lleida, à Barcelone (les 11 kms de la carrera El Corte Inglès) et à Genève !

    Ca y est, c’est parti, plus rien ne m’arrête …

  • Mon vocabulaire espagnols s'améliore de jour en jour

    J’ai encore enrichi mon vocabulaire espagnol. J'ai appris une expression très rigolote pour dire « Tu deviens chauve » : Se te ve el carton (on te voit le carton).

    Je sais aussi comment dire sodomie et partouze (merci les moustiques partouzeurs des bords de la Segre qui ont initié ce type de conversation), et aussi quelques insultes.

    Et fidèle à moi-même, j’ai dit, bien sûr, quelques conneries. Comme par exemple « Tenia que dormir con tampones (au lieu de tapones) en las orejas » (j’ai dû dormir avec des tampons - au lieu de bouchons - dans les oreilles). Cesc et Kique se sont bidonnés pendant un quart d'heure.

  • News d'Espagne

    Tout va bien. J'entame ma deuxième semaine à Lleida, une petite ville à 150 kms de Barcelone, accompagnée de Kique et Cesc, les 2 joyeux lurons avec lesquels je me suis mis une mine au Patxaran, en janvier dernier.

    Je précise à ceux qui auraient des doutes : je suis en Espagne pour le travail, car j'ai reçu hier un sms de Oh!91 qui me demandait si j'étais toujours en vacances, ce à quoi j'ai répondu "Ça commence à devenir un tout petit peu vexant qu'à chaque fois que je travaille hors de France, on me croit en vacances !"

    Nan mais c'est vrai ! Meeeeerde, quoi ! Former en espagnol équivaut à 2 journées en une !

  • Toute première fois, toutoute première fois ...

    Ma participation à la course El Corte Inglès était quand même soumise à la météo. Mon réveil sonne à 8h, j’ouvre le store et un beau soleil brille. Ce sera donc avec moi.

    Une douche, ma tenue, je noue juste un pull autour de mes hanches pour ne pas prendre froid après la course. Je n’ai pas de sac à dos (encore un indispensable à ajouter à ma liste de voyageuse), mon soutien-gorge fera donc office, comme souvent, de fourre-tout.

    A 8h30, je quitte l’hôtel, prend le tram, demande au jeune homme à côté de moi où je dois faire le changement pour atteindre la plaza de Catalunya. Des gens affublés de dossards montent. Arrivée à destination, je suis la foule de sportifs et arrive au point de départ de la course à 9h10, l’heure à laquelle j’avais rendez-vous avec Peter mais de l’autre côté de la place. Il y a un monde fou, impossible de faire l’aller-retour sans rater le départ. Je courrai donc seule et me battrai contre moi-même. J'envoie un sms à ma copine Mylène, panthère noire qui court très régulièremet et beaucoup plus longtemps que moi, pour lui faire part du petit exploit que je m'apprête à réaliser.

    A 9h30, le groupe d’athlètes s’élancent puis nous, ensuite. Le premier kilomètre est fastidieux, imaginez, 60.000 inscrits ! Difficile de s’élancer. Un peu plus loin, à gauche, des jets d'eau arrosent la foule. Ce sont les bomberos de Barcelona, les pompiers. Peu après, l'ancienne plaza de toros, reconvertie en centre commercial.

    Juste avant le km4, j’aperçois une grande porte et au-dessus, un très beau bâtiment ; c’est la plaza Espanya. Plus loin, après une côte ardue (la colline du mont Montjuc), on nous fait entrer dans un tunnel et nous débouchons sur le stade olympique, dont nous faisons un tour complet avant d’en ressortir et d’attaquer une autre côte. Il fait un soleil magnifique. Un vrai bonheur.

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    Je reçois une réponse de ma copine Mylène, grande joggeuse devant l’éternel

    « Hi ! Veinarde ! Bonne course ! Tu dois pas être loin de la fin ? »

    Je lui répond « Km 7 !!! »

    - Tu vas arriver en même temps que le vainqueur kenyan du marathon de Paris ! »

    Dans une descente, je salue des français qui parlent à côté de moi. Il y a vraiment une super ambiance dans cette foule, un papa court en klaxonnant pour qu’on fasse la place aux 2 charmants bambins qui fendent la foule dans leur poussette.

    J’aperçois le panneau « Km 10 » un peu plus tard. Incroyable ! J’ai tenu !! Un papy agite un drapeau catalan à sa fenêtre et nous le saluons de cris de joie. Mimi prend des nouvelles "Arrivée ?"

    Je tapote "Encore quelques centaines de mètres !!!" en prenant garde de ne pas glisser sur une des nombreuses bouteilles d'eau vides qui jonchent le sol. Une contradiction que je souligne : les joggeurs adorent courir en pleine nature, débarassés des bagnoles, mais balancent leurs bouteilles vides sur le sol alors que des poubelles jalonnent le parcours.

    A 500 mètres de l’arrivée, tout le monde hurle sa joie et la foule est nombreuse pour nous encourager.

    Hélas, à 100 mètres de l’arrivée, nous sommes stoppés net et contraints de piétiner. Je ne comprend pas ce qu’il se passe et m’échappe de la foule pour continuer jusqu’à l’arrivée, mais sur le trottoir, hors peloton. En fait, l'arrivée est tellement engorgée qu’il n’est pas possible de passer la ligne d’arrivée en courant. On se croirait sur un quai de la gare Saint-Lazare un jour de grève. C’est très frustrant. Tant pis, mon téléphone me donne mon temps de course : 1h25. Je marche encore un peu, pour refroidir en douceur puis commence ma séance d’étirements. Et à 11h15, j’entre de nouveau dans le flot qui piétine, histoire qu’on bipe mon dossard.

    C’était ma toute première course et j’ai adoré l’ambiance et l’émulation que procure la foule. Le ventre vide, je n’étais pas sûre d’aller jusqu’au bout mais je n’ai pas senti les presque 11 kms ! Et quel plaisir de visiter Barcelone de cette façon ! Un beau parcours que nous avons fait :

    Il faut absolument que j’en fasse d’autres. De retour à Paris, je contacte Mylène pour qu’on trouve des courses à faire en région parisienne !