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2yeux2oreilles - Page 76

  • Les épices, ça réchauffe

    Pour manger créole, j'avais jusqu'ici cette adresse. J'y ai ma paire de pantoufles (empruntée à Fifille) et dimanche dernier, le désormais célèbre Bibiche m'a servi, après le ti'punch qui va bien, un assortiment africano-créole de plats trop mmmm ! un poulet mafé et des crevettes coco.

    Chez Bibiche.jpg

    Désormais, j'ai aussi cette adresse où deux clientes devenues copines m'ont emmenée mercredi soir. Depuis le temps qu'elle m'en parlait ! 

    Une cuisine familiale, des viandes boucanées et des prix modestes. Mak Boucané est un restaurant antillais en toute simplicité, bien caché aux abords de la Seine, à 2 pas du quai de Bercy, où l'on vous offre le punch de bienvenue.

    J'y ai dégusté, à défaut d'une fricassée de lambi et sur les conseils de la ravissante gazelle martiniquaise, un court-bouillon de poissons (même meilleur que celui de sa mère, a-t-elle dit!).

    Un aperçu de la carte : 6€ les 10 accras, colombos autour de 10€, fricassée de chatrou (16€) ou lambi (20€), courts-bouillons de morue, poisson et Oaussou (17€). Tout cela s'accompagne d'ignams (4€), riz haricots rouges, lentilles lardons ou pois d'angole lardons (4,50€). Et pour finir sur une note sucrée, sorbet coco maison, Mont-Blanc et tourment d'amour.

     

    Photo0833.jpg

    Mak Boucané au 1 place Bobillot à Charenton le Pont (01.43.76.81.11) M° Liberté

     

  • Putain de Saint Valentin (bis)

    Mec pommer, 24 ans :

    un homme tranquille qui es perdu qui sais plus ou aller veus retourner dans les bras de son ex mais ne sais si s'es possible snifffffffffffffffffffffffffffffff

    Ce qu'il cherche chez une femme :
    vous avez deux possibiliter
    -des plans culs
    -ou alors une femme qui serrai capable de me faire oublier mon ex

  • Retour chez les Belges

    Presqu'un an que je n'avais pas travaillé avec mon client belge. J'appréhendais un peu de reprendre en main un projet qui avait mûri sans moi. Le premier jour, lorsque nous ouvrons la porte de la salle de formation, 15 paires d'yeux se tournent vers nous. Pression.

    Un tour de table pour faire les présentations et briser la glace. Ma cliente sort des dossiers "Si vous allez au restaurant avec Fiso, sachez qu'elle prend des photos des plats". Dans le groupe, il y a des wallons et des flamands, chacun avec le logiciel et le guide d'utilisation, dans sa langue natale, sous les yeux.

    Nous formons 13 managers; le plus jeune à 28 ans et le plus âgé, 37 ans de boîte. C'est ma première formation de groupe, un vrai challenge. Le plus délicat, en dehors d'un timing très serré, est de ne pas perdre nos stagiaires flamands pour lesquels, à la difficulté d'appréhender un nouveau logiciel s'ajoute celle de suivre une formation dispensée en français. Ils décrochent parfois et s'égarent sur leurs mails mais je veille au grain. Nos stagiaires sont pleins de bonnes volontés et particulièrement disciplinés. Nous nous faisons la réflexion des difficultés que nous aurions eues avec un groupe français. Ici pas de sonnerie de téléphone intempestives, pas besoin de les tirer par la manche au retour de pauses, pas de soupirs ou de ronchonnades. Ils nous attendent devant leur ordinateur et se plient de bonne grâce aux exercices et mises en situation. Un vrai plaisir qui nous console du réveil à 6h30 et de notre épuisement.

    Au fil des jours, j'ai enregistré leurs prénoms et enrichi mon vocabulaire néerlandais. Je sais désormais comment dire boucherie et crèmerie, par exemple. Ca épate mon chef de projet. Au traditionnel "je sais" pour "je peux", "ça va" pour "OK" et le franglais bâtard qu'ils parlent (efficience par exemple) s'est ajoutée la version flamande de "vas te faire foutre", que m'apprend Stephen, le sympathique brun aux yeux bleus sur lequel ma collègue a flashé, à l'occasion d'une pause. J'ai hâte de voir la tête de mes interlocuteurs lorsque je placerai un "Vas planter les moules" sans appel.

    Chaque soir, nous prenons le train jusqu'à la gare du Midi puis le métro jusqu'à la place Sainte-Catherine. Tellement fatiguées qu'après avoir jeté nos ordinateurs à l'hôtel vers 19h30, nous allons dîner puis dormir. Je n'ai même pas pu acheter de chocolats chez Frédéric Blondeel mais j'ai enfin goûté le magnifique plateau de fruits de mer du Belga Queen, mangé viet' au Hông Hoaet bu de la Rodenbach.

    Le dernier jour, après avoir trinqué à deux anniversaires autour d'une coupe de rosé et m'être fait charrier (mes stagiaires ont bonne mémoire et me proposent de prendre en photo les chips au wasabi que je dévore), le planning des semaines à venir est dévoilé. Je ne partirai pas avec Alain, le déconneur bon vivant à moustaches, mais je formerai deux de mes chouchous. Après Bruxelles, je vais maintenant sillonner la Belgique, en commençant par la capitale wallonne de l'eau, au coeur de l'Ardenne bleue.

    D'ailleurs, pour les 3 mois à venir, je ne travaillerai plus en France. Après 1 mois et demi en Belgique, je partirai à Salamanque (donner une formation en espagnol, p'tain la flippe) puis je m'offrirai 15 jours de vacances en Irlande avant de repartir former à Séville.Sacré programme !

  • Venise sous la neige

    Webguichet-venise_sous_la_neige.jpgJe vais publier ce billet sans faire le lien vers un billet de 2007 (je crois) dans lequel j'encensais cette pièce. On verra si LinkWithin le retrouve dans mes archives. Elle est jouée de nouveau, cette fois au Point-Virgule, et je la reverrai avec plaisir.

    Je propose donc, à qui a envie de venir, la séance du dimanche 21 février, à 16h. Sur le site Webguichet, les places coûtent 9€ (+ 3 de réservation) au lieu de 18. Vous pouvez m'appeler ou m'envoyer un mail si nous sommes déjà en contact, ou me contacter en cliquant sur le lien du même nom, là à gauche. Après le spectacle, si vous le souhaitez, on ira se boire un verre, un thé ou un chocolat chaud dans le quartier. 

     

  • Trafic perturbé à la SNCF

    Un train.jpgCe matin, je monte quatre à quatre les marches de la gare, repère le n°6 sur le tableau d'affichage des trains, tente de traverser la marée humaine qui se déverse sur le quai et voit les portes me claquer au nez. Damned ! Je peste contre cette gare que j'éxècre (oui oui, à ce point là!) et décide d'aller me réfugier dans le souterrain d'où je guetterai le prochain départ.

    Alors que je m'apprête à descendre les marches, un homme me dépasse, se retourne et m'interpelle "Je vous emmène?"

    Toute à mon énervement, il me faut quelques secondes pour comprendre que l'homme élancé et souriant qui se tient devant moi est conducteur de train.

    "Ca dépend, vous allez où? "

    "Pont Cardinet"

    "Ah non, moi je vais plus loin. Dommage ..."

    ""Oui, dommage, je vous aurais bien emmenée. Vous prenez le train à cette heure-ci, en général ?"

    "Heu, oui, je devrais le prendre plus tôt mais je suis tout le temps à la bourre"

    "Ca vous dirait de faire le trajet dans ma cabine un de ces jours ? Vous avez déjà essayé ?"

    "Ah non, tiens, j'ai fait le cockpit d'un avion mais jamais la cabine d'un train"

    "Je vous laisse mon numéro ? Ou je prends le votre ?"

    Nous échangeons nos coordonnées, il porte le prénom de mon ami amateur de longueurs (en piscine).

    Mon train s'immobilise sur la voie 7. Je monte dedans, m'assied côté fenêtre et fais ma fille de base, c'est à dire que j'envoie un sms aux copines pour les faire marrer : "Bon j'ai raté le 11, les portes se sont fermées devant moi mais j'ai gagné une balade dans la cabine du conducteur demain et son numéro de téléphone ! Moi je dis que la journée commence bien, finalement..."

    Je rigole toute seule en découvrant les réactions de la foule en liesse de mes 3 copines.

    Première réponse : "Purée, un conducteur de Transilien ! Je veux savoir ce que ça donne !"

    Deuxième réponse :"Trop forte, j'te reconnais bien là !"

    Troisième réponse en direct des pistes vosgiennes :"Effectivement ! Décidément je crois que tu as un truc avec les transports !" (ah bon ? ah oui le taxi-moto ! non pas celui-là, un autre ...)

    Moins de 15 minutes après, je reçois un sms de mon conducteur de train qui me propose un départ demain à l'heure où, habituellement, je claque la porte de chez moi. Je réfléchis rapidement. Banco, de toute façon, je dois arriver plus tôt pour préparer ma conf call avec Casablanca : "Ok pour demain, 8h21".

    Plongée dans mes pensées, j'écoute d'une oreille distraite un SDF qui sollicite tickets resto, pièces ou même "Une simple réponse au bonjour que je vais adresser à chacun de vous". Il tient parole, salue chacun des voyageurs du wagon bondé et se plante soudain devant moi "Vous ne voulez pas adopter un nounours ?"

    Je balbutie "Pardon ??"

    "Vous ne voulez pas m'adopter ?"

    Hé ben, c'est ma journée ! Faut croire que le vert me va bien au teint (et la fondue au cul mais ça c'est une autre histoire que je vous raconterai dès que j'aurai une minute à moi).

    PS : A propos de cul, demain à 22h25 sur Arte, un docu(l) : "La face cachée des fesses". La bande annonce est .... alléchante !