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2yeux2oreilles - Page 74

  • Week-end à madrid con 2 guapas

    Vendredi soir, je prends un bus pour Madrid, où je vais retrouver 2 collègues et amies. Je dépose ma valise à l’hôtel, dans le quartier Castellana, puis file dans celui de Chueca, rue de l’Esprit Sain (amen). Je meurs de faim, pas dîné et C., toujours alerte, nous entraîne dans un bar voisin où l’on sert des petites assiettes de choses à grignoter avec les bières. Vers 2 heures du matin, nous rentrons à l’hôtel. « Quelle heure,  les filles demain ? » « Oh moi, dit C., je suis réveillée au plus tard à 9h. Je n’arrive plus à faire des grasses mat’ ».

    Spéciale dédicace : Tu croyais quand même pas que j’allais la louper, celle-là ? ;)

    Le lendemain matin, je suis réveillée à 8h40. Je tourne un peu dans mon lit mais ne trouve plus le sommeil. J’ouvre la porte vitrée et prend l’air sur mon balcon, qui surplombe une propriété dotée d’un immense jardin. Il fait grand soleil et l’effervescence de la ville m’attire comme un aimant. Je saute dans mes baskets et jogging, descends à la réception, passe une tête dans la salle à manger, pensant y apercevoir le joli minois de C., personne. Le réceptionniste m’indique un parc, à une quinzaine de minutes de marche. Me voilà donc, munie d’un plan, descendant la calle de Serrano, bordées de boutiques très chic.   Dans le parque de El Retiro, ça pullule de joggeurs. Je les suis, à l’ombre des grilles car il fait déjà très chaud, passe devant le musée du Prado.

    11h15, me voilà de nouveau à l’hôtel, juste à l’heure pour le petit déjeuner qui est servi jusqu’à la demie. Je vais frapper à la porte du 1er étage, pas un mouvement. A midi, je reçois un « Oui » angélique en réponse à mon sms de 10h « Réveillée ? »

    Les gamines ont faim et nous allons nous installer sur une des terrasses prises d’assaut par les madrilènes. Moi je pourrais manger des calamars à tous les repas, nous commandons donc des chipirones, une assiette de légumes grillés et une salade d’avocat et saumon fumé.

    Perso, j’irais bien me faire une sieste mais mes deux dormeuses ont une pêche d’enfer. PLaza Olavide, nous levons les yeux sur des édifices magnifiques. PLaza de Espana, Don Quijote est sur son cheval et C. nous fait grimper sur un promontoire où se dresse, entouré d’eau, le temple de Debod, offert par l’Egypte. Un très bel endroit et le parc alentour, peuplé d’amoureux et de familles, ajoute à son charme.  Au pied du parc de la montagne, le palais royal où une jeune française saute en l’air pour que sa copine la prenne en photo. Nous, on est plus simples, on pose bouches ouvertes sur d’énormes glaces italiennes.

    mes soeurs

    Puerta del sol, je perds mes copines quelques instants.

    (Aparté) Heu … C., faut que tu m’aides là, c’était toi la cheftaine et je ne sais plus quel était le nom de la rue où j’ai pris ce sublime bâtiment en photo ? Gracias, guapa ! 

    mes soeurs

    Sur le chemin du retour, une mariée fait voler sa robe au-dessus d'une bouche d'aération. Pleine de fraîcheur, visiblement très heureuse, elle a l'air de beaucoup s'amuser et les passants s'arrêtent pour l'admirer.

    Il est 21h, nous avons marché des heures (et moi en tongs, j’ai la plante des pieds qui chauffe). C. propose de dîner dans un restaurant tout proche de l’hôtel, le 29 Fanegas, dans la rue du général Oraa. L’endroit est tamisé et diffuse une musique parfaitement discrète. Les tables hautes sont faites de bouteilles en verre. C., experte en tapas, se charge de la commande : des chipirones, du fromage de chèvre chaud, des aubergines farcies au gorgonzola, des tranches de magret de canard à la confiture de pommes, une parillada de légumes, du fromage Idiazabal à la framboise (désolée, pas de photos, pas eu le temps !)

    Nous sommes toutes poisseuses de notre journée à crapahuter dans les rues de Madrid, sous le cagnard. Le plan, ce soir, c’était que j’aille me doucher, je me m’apprête, que je mette ma jolie robe bleu pétant pour sortir avec mes copines. Pourtant, sans que je comprenne pourquoi, nous sommes entrées dans un bar dans nos tenues de poisseuses : mini-jupe en jean, tongs, tee-shirts, pas coiffées, plus très maquillées. Même pas honte, las francesas ! Je charrie mes copines « Hé, moi encore, les filles, je suis d’origine belge, mais vous ! il est où, votre sang italien ? »

    Inutile de préciser que nous ne sommes pas fait draguer. 2 bières et 3 mojitos plus tard, je me couche. Trop bien ce week-end.  Et dire qu'on a encore toute une journée ensemble !

  • Visite de Salamanca et départ pour Madrid ...

    Dernière journée de formation. Ce matin, j’ai été réveillée aux aurores par un groupe qui chantait à pleins poumons. Il avait une belle voix de ténor mais je l’ai maudit.

    Aujourd’hui, ma journée sera courte. A 14h30, nous plions les ordinateurs et mes 5 stagiaires chargent ma valise dans une des voitures. Direction un restaurant tout proche. « Sophia, que quieres beber ? » me demande l’un d’eux. Una cerveza, por favor ! Il me faut bien ça après une semaine d’espagnol intensif. Sur la table, le patron dépose des planches gargantuesques de viandes, patates,  côtelettes d’agneau, chipirones et seiche grillée.

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    Après una tarta con queso y frambuesas et un café, mes stagiaires retournent travailler, sauf R. qui est en week-end et propose de me faire visiter la ville. Sur la route, la radio diffuse Julio Iglesias en V.O..

    R. gare sa voiture dans un parking du centre et m’entraîne dans la calle Toro, l’équivalent de Grafton street à Dublin dit-il. Il est allé en vacances en Irlande et aime parler anglais, nous switchons donc parfois de l’une à l’autre. « Je vais te montrer la boutique Zara » dit-il. Pas pour Zara mais parce qu’elle est située dans un endroit exceptionnel, un ancien couvent ». Ce doit être la boutique Zara la plus belle du monde, en effet. Nous remontons la calle Toro, R. me désigne sa boutique préférée  dans laquelle sont accrochés de généreux jambons et débouchons sur la plaza Mayor. « Ce doit être la diagonale la plus empruntée de Salamanque », plaisante R. Nous voici dans la calle et après m’avoir montré la signature de l’architecte de la place, incrustée dans une façade, R.désigne des figurines sculptées sur les façades : chaque numéro est représenté par un dieu.  Plus lloin, sur la droite, c’est la Casa de las conchas (littéralement maison des coquilles Saint-Jacques). « Une légende dit qu’un trésor est caché sous chacune des coquilles Saint-Jacques » dit R. Ce que je pense, c’est que le trésor c’est la maison toute entière ».

    Nous arrivons devant la cathédrale, ou plutôt les cathédrales : la vieja, minuscule, et la nueva. Sur la façade, R. me montre un détail très moderne qui fut ajouté par l’architecte lors de la rénovation de l’édifice. Vous le voyez ?

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    Il paraît que le jour où cet amusant détail fut ajouté, un Salamanquais passablement bourré mais encore assez alerte pour escalader la façade lui cassa le nez. A l’intérieur, je dois remettre mon gilet sous peine de prendre froid. R. me confie qu’à chaque fois qu’il passe dans le quartier, il ne peut s’empêcher de faire un détour par la cathédrale, dont il ne se lasse pas.  Au fond de la cathédrale se trouve Notre Dame de la Solitude qui pleure des larmes de diamant et s’offre une procession dans la ville lors de la Semaine Sainte. L’orgue fut restauré par les Japonais, en échange de la possibilité d’en faire une copie exacte.

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    R. m’entraîne dans un jardin très romantique, el huerto de Calixto y Melibea, rendu célèbre par le roman La Celestina (roman espagnol très célèbre dont il m’apprend l’existence). Le jardin situé directement au-dessus de l’antique muraille de la ville offre une très belle vue sur le fleuve Tormes. Puis la Cueva de Salamanca, où le diable aurait enseigné les arts occultes à 7 étudiants, dont un qui devint son esclave.  La chaleur est maintenant étouffante : 29°C affiche l’IPhone de R. Dans une rue attenante, je découvre le musée Art Déco et Art Nouveau.

    Vers 18h15, R. me dépose à la gare de bus où je laisse ma valise à la consigne pendant que je profite du réseau WIFI du café « Bus Stop ». Je crois que je vais m’écrouler dans le bus !

  • En Salamanca

     

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    Ayé !!!! La formation en Espagne et en espagnol, attendue depuis près de 2 ans, j’y suis !!

    Une semaine à Salamanque, puis une à Saragosse et entre les deux, un week-end avec 2 collègues - et amies - à Madrid. Avec une autre formation programmée à Séville début mai, ça me fera 3 semaines d’espagnol intensif.

    Dimanche, j’ai pris un vol jusqu’à Madrid où tombait une pluie battante puis le train (2h30 pour faire un peu plus de 200 kilomètres !) et suis arrivée à 22h30 à mon hôtel. Dans le train, j’ai demandé à ma voisine si je devais descendre à Salamanque ou Salamanque Almadilla. Elle m’a demandé où j’allais. « Votre hôtel se trouve dans ma rue, on va marcher ensemble ». Chemin faisant elle est surprise de me savoir française car elle me croyait américaine. Ah bon ? ….

    Mon hôtel se trouve en plein centre de Salamanque et j’y suis accueillie par le très jovial Raul (avec un accent sur le U mais j’ai pas le clavier approprié). Je n’ai pas dîné mais il est bien trop tard et fatiguée par le voyage, je m’endors vite.

    Le lendemain matin, munie du super itinéraire imprimé vendredi sur Viamichelin, je  me lance à l’assaut des ruelles salamancaises. Viamichelin annonce 25 minutes de marche jusqu’aux bureaux de mon client et la balade est agréable en ce frais début de journée. Après quelques erreurs d’aiguillage, je comprends que « Continuer sur… » en langage Viamichelin veut dire « Tourner à gauche » et puis enfin me voilà avenida de Villamayor et je tourne à droite dans la rue du doctor XXX qui me paraît bien calme pour une rue censée abriter un centre d’affaires. Je cherche le n°51 … Pas de n°51. « Ca pue », me dis-je à moi-même.

    J’appelle mon client. Il confirme, je ne suis pas au bon endroit. Il y a visiblement plusieurs rues qui portent le même nom dans la ville, avouez que c’est pas de pot quand même ? Me voilà à la recherche d’un taxi, pendant ce temps, comme j’aime bien partager, j’envoie un sms à ma boss « Ca commence bien, y’a plusieurs rues Doctor XXX dans la ville et bien sûr je suis pas dans la bonne ! » Elle répond « VDM ! » J’appelle mon chef de projet qui pensait justement à moi, dit-il « Ben t’as eu raison de penser à moi ! » Hilare, je lui raconte ma dernière galère. Je suis en bonne position pour monter sur le podium des gaffeuses, le titre étant détenu par mon binôme avec lequel je bosse sur les projets belges et espagnols et que je me réjouis de retrouver à Madrid ce week-end. 

    J’arrive assez vite chez mon client et c’est parti en espagnol, pas le temps de dire ouf. Les premières minutes sont un peu laborieuses et puis ça se déroule tout  seul, je note les termes techniques de mon logiciel, je fais gaffe à ne pas confondre pajeras et parejas, on m’a bien briefé là-dessus, au point que j’étais sûre de faire la connerie. Pour l’instant, non.

    Le midi, S. m’emmène déjeuner dans le restaurant d’en face.  Le serveur, debout, annonce les plats et je ne capte pas grand-chose à part bacalhau, je choisis donc la même entrée que S. On pose devant moi une énoooorme assiette de charcuteries espagnols, chorizo, jamon etc. Heureusement, le plat de poisson est plus léger. Le soir, je regretterai amèrement la charcut' lors de ma séance de jogging ...

    La journée se poursuit sans anicroches. Nous quittons les bureaux vers 18h, le ciel couvert a laissé place à un joli soleil et pour décompresser de cette première journée, je saute dans mon survêt’ dès l’arrivée à l’hôtel, ressors immédiatement, m'engouffre sous le mont romain et rejoins les rives du fleuve Tormes où je m’offre un décrassage en règle. Les berges du Tormes sont très larges et parfaitement aménagées, il y a une piste cyclable, des joggeurs, des amoureux et des papies et mamies qui prennent le frais sur les bancs. Ca y est, Salamanque me plaît.

  • Aaaah ! Elle mange toujours !

    Bon, vous m’excuserez les ptits loups, j’ai été super débordée de boulot ces dernières semaines et le soir, je me reposais au lieu de bloguer pendant des heures. Donc, je triche et j’antidate ces billets écrits en temps réel mais pas publiés. Je donne ces précisions pour ceux qui savent que je suis en Espagne depuis hier et se grattent déjà la tête en disant « Mais j’comprends plus rien, elle est où là ??? »

     

    Après le plat pays, me voici au cœur des Alpes, au pied du massif de Belledonne.

    De mes 2 jours à Liège, je n'ai vu que la sublime gare TGV des Guillemins et la place du Marché. Notre hôtel "écologique", à 2 pas de la gare, était tout à fait agréable et le personnel de l'accueil très enjoué.

     

    Nous étions 6 ce soir là à table, la chose est assez rare pour être soulignée. Deux de nos collègues masculins se trouvaient en mission chez un client liégeois et nous avons invité Jacques, un de nos plus sympathiques stagiaires, à se joindre à nous pour le dîner. Mes collègues m'avaient confié la mission de réserver un restaurant et ayant mis à contribution un de mes stagiaires, j'avais choisi As Houes, un restaurant typiquement liégeois offrant une belle carte de plat rustiques. Après une bonne bière dans une brasserie, nous sommes donc tous montés dans un taxi qui distillait de la très bonne musique. J'ai commencé à chanter, l'ambiance était clairement à la déconne.

    J’ai beaucoup, beaucoup trop mangé à As Houes. Un os à moelle en entrée et un jambonneau grillé avec une délicieuse purée de chou vert. Tout le monde s’est régalé. Le lendemain soir, à cause des bouchons - infernaux aux abords des grandes villes belges - j’ai raté le train et suis arrivée chez moi à 22h30. Avec un réveil programmé le lendemain à 5h30, vous noterez que « Vis ma vie de formatrice », c’est pas toujours fun.

     

     

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    Aujourd'hui, je suis seule. Ce matin, j'ai profité de 3 heures de trajet dans un train calme pour réparer un retard de sommeil déjà conséquent. Dans ma classe A, j'ai roulé sous un beau soleil vers les pentes minérales des massifs alpins, pris la direction d'Albertville au lieu de celle de Grenoble et me suis ainsi acquittée 2 fois du péage.

    Mes clientes ont demandé où je logeais, j'ai répondu évasivement "A Challes les Eaux, mais je ne sais plus le nom de l'hôtel". Mon cul. Vers 18h, j'ai rejoint le château des comtes de Challes, une très belle demeure. Ma chambre se trouvait dans une aile attenante, j’ai emprunté les allées de graviers et ai poussé la porte d’une chambre cocon, tendue de rose franc, aux tissus épais et fleuris avec goût. Plus tard, j’ai rejoint la salle à manger où je me suis assise non loin du feu de cheminée, sous les poutres et le regard sévère de deux chevaliers. Le menu de la soirée étape était parfait : une cassolette d’écrevisses coiffée d’un chapeau de pâte feuilletée, tellement bonne que je m’y suis brûlée la langue. Ensuite, un croustillant de veau aux proportions parfaites, accompagné d’une cocotte en plastique de polenta fondante et d’un fagot de haricots verts. Et pour finir, un entremets de fruits rouges avec une boule de sorbet à la pomme dont j’aurais pu, en revanche, me passer. Je m’étais munie de magazines féminins à la con, histoire de m’occuper entre deux services.

     

     

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    Le lendemain matin, au saut du lit, j’ai voulu aller courir mais n’ai jamais trouvé « le chemin qui fait le tour du château ». J’ai bien emprunté un moment un autre chemin à flanc de montagne mais un peu tiédie par ces histoires de joggeuses trucidées, j’ai fait demi-tour assez rapidement. Et puis, j’avais oublié un détail : en montagne, ça monte ! Tout le temps, je veux dire … Purée ! Mes cuisses ne sont pas habituées à des grimpées pareilles ! Une petite côte de temps en temps, je veux bien pour se décrasser les quadriceps mais là !

    J’ai donc rebroussé chemin, considérant les coureurs s’élançant, la cuisse alerte, d’un œil envieux. A la réception, un homme m’apostrophe : « Sportive ? C’est bien ça ! Dans la famille, on est tous sportifs ! » Je devine qu’il s’agit du châtelain et n’ose pas lui dire que je suis en nage parce que je viens de me taper une côte pendant 10 petites minutes. Il continue « Mon fils a été champion de ski, moi c’était le parachute ». Après une bonne douche, je descends prendre un petit déj sous la véranda. 

    Le lendemain soir, j'ai remis ça : faux-filet avec poignée de cèpes en cocotte et un dessert aux fruits frais avec l’habituelle boule de sorbet à la pomme. Une très bonne adresse que ce château.

     

    Le midi, mes deux stagiaires viennent déjeuner avec moi au resto chinois sur le parking. Un bon chinois, pour une fois. Elles me racontent comment elles rigolent quand elles voient débarquer les parisiens venus s’éclater sur les pistes.

    « Ah ça, on ne peut pas les louper ! Ils viennent faire les courses dans leurs combinaisons de ski, avec les forfaits des années précédentes accrochés à la combinaison et arpentent le magasin dans leurs chaussures, ça fait très extra-terrestres. Le vendredi soir, on ne nettoie pas la trancheuse, ils nous dévalisent en raclette ! Qu’est ce qu’on rigole ! Les bronzés font du ski, ce n'est pas que des clichés ! On le vit chaque hiver ! »

    Au moins, moi je ne les ferai pas rire, je ne suis pas montée sur des skis depuis 25 ans. Elles sont vraiment sympas. Au resto chinois, y’a un type qui se pointe et leur claque la bise. Il vend des sommiers et des matelas à côté et se plaint que sa patronne rapplique dès qu’une cliente entre dans le magasin, ce qui visiblement leur fait penser qu’ils sont un couple. Lorsqu’il s’éloigne, mes clientes me glissent « C’est notre Jean-Paul Dusse à nous. Il est toujours sur le point de conclure ».

    Le lendemain, Jean-Paul me fait la bise à moi aussi. Le soir, je largue ma bagnole à l’agence de loc 10 minutes avant le départ de mon train et réussis à être chez moi peu après 20h30. Une semaine super chargée mais fort sympathique.

  • Doux fantasme

    L'origine du monde .jpegJ'ai eu envie de publier ce poème coquin d'une poétesse souhaitant rester anonyme ...

     

     

     

     

     

    Qu'il est excitant

    De parler de sa chatte

    A son tendre amant

    De manière chaste.

     

    Et le savoir troublé

    D'imaginer en pensée

    Une fente tentante

    Parfaitement insolente.

     

    Vouloir la caresser

    D'un regard malicieux

    Avant que d'y poser

    Un doigt audacieux.

     

    Et se representer

    Lappant doucement

    Le pistil enivrant

    De l'ardente dulcinée.