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J'aime - Page 2

  • Marie

    Depuis le début, j'ai un super feeling avec ma prof de chant. Une petite femme énergique et souriante, à laquelle je trouve une fraicheur très enfantine. Jusqu'ici, nous n'avions pas eu l'occasion de discuter beaucoup.

    Ce matin, j'arrive au cours à l'heure, pour une fois. Elle ouvre la porte, me fait entrer, demande comment ça a été. J'imagine qu'elle fait référence à un évènement en particulier et lui demande de quoi elle parle. "Cette quinzaine, comment ça a été ?" répète-t-elle.

    Je soupire : "Oh la la, je ne vois plus le jour, pour tout vous dire." Et j'évoque, en deux mots, ma charge de boulot pro et perso. Comme elle s'intéresse, j'explique que je prépare une soutenance pour obtenir un diplôme de consultante-formatrice et que j'ai beaucoup de travail personnel à fournir. "Vous suivez une formation?" "Non, justement, je demande le diplôme sans suivre la formation, je fais une VAE".

    "Ah, dit-elle en cherchant ses partitions de musique, nous sommes un peu dans le même cas, alors".

    Et elle m'explique qu'elle suit une formation depuis plusieurs mois pour monter une structure de coaching financier à distance. Je m'étonne : "Votre projet n'a rien à voir avec votre activité de professeur de chant ?" Elle confirme et me raconte qu'il y a un an, elle a fait une opération un peu folle en achetant un appartement à Las Vegas. Qu'à la suite de cette opération financière très fructueuse, elle a eu envie de se rendre utile aux autres en les accompagnant dans la gestion financière de leurs biens.

    S'ensuit une discussion très animée où nous nous découvrons de nombreux points communs, ce qui ne m'étonne pas, avec le recul : un arrachement du pays de naissance à 3 ans, un lien avec l'Afrique (elle en tant que métisse, moi en tant qu'ex membre d'une famille congolaise), un même regard sur les freins et les chances de ce continent (religion, pression familiale et sociale, jeunesse, énergie, joie de vivre) et sur les devoirs, à nos yeux, de sa diaspora, des métiers similaires (elle, prof de chant, moi formatrice), les mêmes doutes sur notre légitimité (elle sur son droit à parler de l'Afrique en tant que métisse, et sur son droit à devenir coach dans la finance en tant que musicienne, moi en pleine conquête d'une légitimité officielle avec ma VAE), les mêmes projets (monter notre propre structure) et un même constat sur l'état de déprime des Français (vous savez, dit-elle, j'ai parfois l'impression d'être un docteur, depuis 30 ans que je fais ce métier, je vois défiler dans mon studio des personnes découragées, résignées, sans espoir).

    "Vous savez, Sophie, conclut-elle avant de m'inviter à faire des vocalises, nous avons peut-être des choses à faire ensemble".

    En repartant, je me suis dit que vraiment, les (belles) rencontres ne sont jamais le fruit du hasard.

  • Jeûne annuel : c'est reparti !

    Mardi soir, je fêtais ma dernière soirée « normale » avant mon jeûne annuel. Je vous rappelle le « régime » alimentaire qui va être le mien pendant les prochains 40 jours, basé sur les préceptes et le calendrier du Carême : arrêt total des graisses animales (viande, œufs, lait, fromage, beurre etc.), de l’alcool, du thé, café, sucreries. En gros, je ne peux manger que du poisson, des légumes, féculents, céréales, légumineuses et fruits. Et comme le but premier de ce jeûne est de mettre mon système digestif au repos, je me limite à un repas unique, le soir. Ni petit-déjeuner, ni dîner.

    L’année dernière, c’était ma première fois, que j’ai racontée là. Ma copine Choups, déjà quasi végétarienne, l’a fait avec moi et cette année, mon frère, impressionné par ma forme éclatante et ma bonne mine, a décidé de s’y mettre aussi. 

    J’ai d’abord retrouvé ma vieille copine ex-blogueuse Cha pour notre dernier verre d’alcool avant 40 jours. Ensuite, je me suis installée au comptoir de Toritcho pour une dinette nippone. C’est drôle parce que mon dernier repas avant Carême, l’an dernier, se fit aussi chez Toritcho et que la dernière fois que j’ai vu Cha, c’était l’année dernière, pendant le Carême.

    Chez Toritcho, il y a avait un couple japonais. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai salué le patron en japonais mais ils ont commencé à me faire des sourires bienveillants, jusqu’au moment où ils m’ont offert un verre de saké. J’ai refusé poliment mais au bout d’un moment, le patron a posé devant moi un verre : « Goutez, c’est vraiment bon ». C’était tellement bon, et c’était tellement un repas de fête, que j’ai commandé une bouteille. J’en ai bien bu 4 – petits- verres, et j’ai ramené le reste chez moi. 

    Le lendemain matin, au réveil, j’avais une tête de chouette. C’est pas fort le saké, mais ça plombe. Et puis j’avais pleuré de rire au dessert avec ma copine Choups, ça aide pas.

    Mercredi donc, 1ère journée de jeûne. Mes collègues musulmans, habitués du Ramadan, ont pris de mes nouvelles et m’ont encouragée. L’année dernière, ils furent bien les seuls à me comprendre. Pour ceux qui n’ont jamais jeûné de leur vie, se priver des 3 repas quotidiens est, au mieux, intéressant, au pire, débile et/ou dangereux. Certains avaient tenté de me convaincre que c’était mauvais pour la santé. Ça m’a fait sourire car je pense le contraire : c’est notre façon « normale » de nous alimenter qui est mauvaise pour la santé. La pire réaction avait été celle d’une cliente, qui m’a carrément agressée et  à laquelle j’ai répondu que je ne lui demandais pas son avis sur la question mais que je l’informais juste que je serais ravie (pure hypocrisie professionnelle car c’était une vraie conne) de déjeuner avec elle et ses collaboratrices, mais que pour ma part, je me contenterais d’une bouteille d’eau.

    Cette année, mes collègues sont habitués. Il semble que les gens intègrent de plus en plus l’idée qu’on puisse éprouver le besoin de nettoyer l’organisme. Les émissions anxiogènes sur la quantité de saloperies qu’on nous fait ingurgiter à notre insu y sont sans doute pour quelque chose. 2 de mes collègues masculins ont d’ailleurs pour habitude de ne pas manger le midi.

    Mercredi, après avoir bu au moins 3 litres d’eau, j’ai eu un gros coup de barre vers 15h, coup de barre auquel le saké n’était pas totalement étranger, à mon avis. J’ai pris des news de mon frérot par sms, il était dans le même état cotonneux. A 18h, j’ai plié les gaules et l’air frais m’a un peu réveillée. Vers 20h, on s’est attablés devant un steak de thon et du riz complet, pour finir sur une salade de fruits rouges nappée de yaourt au soja. Mon frère était très fier de lui.

    Hier, 2ème jour, même coup de mou vers 15h30 mais ça n’a duré qu’une heure. Ensuite, après quelques fruits secs et oléagineux, j’ai enchaîné 1,2 kms de nage au KB puis je me suis attablée chez Fratello’s où le patron, maghrébin, m’a servi une superbe assiette de linguine aux fruits de mer : "Il faut prendre des forces, je vous ai mis une belle assiette" a-t-il dit. Ca fait des années que je mange, rarement, chez Fratello's et la gentillesse du patron est au moisn aussi addictive que la saveur de la cuisine 

    "C'est incroyable le plaisir qu'on a à manger quand c'est le seul repas de la journée. On savoure chaque bouchée", a commenté mon frère.

    La seule chose qui me désolait à l’idée d’attaquer le Carême, c’était de me couper de la bande de mecs avec lesquels je déjeune chaque midi. Certains d’entre eux avaient l’air désolés aussi « Tu ne vas plus venir avec nous ? ». Je leur ai dit que si ça ne les dérangeait pas, ma pause déjeuner serait quand même vachement plus sympa avec eux et que je boirais des jus de fruits. Vendu. Hier midi, au restaurant japonais, j’ai beaucoup rigolé et sifflé 2 verres de jus de coco.   

  • Au Bistro Le Physalis : la générosité de Tonio

    J'ai quelques billets gourmands en retard mais surtout, après 3 visites en 1 semaine, je dois enfin réparer une incroyable justice : l'absence absolument inexpliquée d'un billet dédié au restaurant que j'ai sans doute le plus fréquenté ces 10 dernières années.

    Le Physalis, que j'ai découvert dès mon installation en banlieue sud, est une valeur sûre, l'endroit où je vais les yeux fermés et où j'emmène sans hésiter les amis qui s'aventurent de l'autre côté du périphérique. Je suis toujours certaine de m'y régaler et n'ai jamais, en 10 ans, été déçue de ce que je trouvais dans mon assiette.

    Antonio Da Costa, qui s'est fait la main dans des restaurants étoilés (Troisgros par exemple), y crée des merveilles à un prix imbattable.  Les augmentations de prix y sont toujours raisonnables et justifiées (+ 8€ pour le menu complet en 10 ans). Pour 37€50, vous avez l'apéritif maison accompagné de son amuse-gueule (maison), et le choix entre une dizaine d'entrées, plats, avant-dessert (sorbet à l'alcool ou fromage), desserts, bouteille de vin pour deux et café. Tout le monde y trouve son compte, que vous soyez viandard, gibier (en saison) ou poisson.

    Mes papilles se souviennent avec émotion d'un feuilleté aux escargots, d'une nage de saint-Jacques en coque dorée, d'un tartare de dorade aigre-doux, d'un lit de sardines crues ou du classique foie gras accompagné de son chutney maison.

    le physalis,antonio da costa

    Côté plats, quand le bar entier est à la carte, j'y succombe car Tonio cuit parfaitement ses poissons. Mais quand je suis accompagnée d'un viandard, je partage volontiers une côte de boeuf lardée et escortée de délicieuses frites fraiches, ou comme la semaine dernière, je profite du froid pour déguster un civet de chevreuil. Mon compagnon se régalait, lui, d'un suprême de pintade surmonté de samoussas de homard (et n'en déplaise à mon collègue puriste réunionnais, c'était sublime, Tonio nous a même offert les 3 samoussas restants, qu'il s'apprêtait à jeter).

    le physalis,antonio da costa

    Les desserts de Tonio sont aussi superbes que raffinés. Pour moi, c'est le signe de la présence d'un vrai patissier en coulisses. J'ai le souvenir de généreux abricots confits de plaisir sou une meringue moelleuse comme un Chamallow, d'un millefeuille maison au croustillant inégalable, garni d'une chantilly mousseuse comme un tutu de ballerine, d'une banane caramélisée aux baies de Goji, de la gaufre maison. Et du fameux 95B, une île flottante dans laquelle ma nièce se noie avec bonheur, qui me fait répéter à Tonio qu'il devrait aller voir un oculiste car c'est au moins un 95D, et je sais de quoi je parle.

    le physalis,antonio da costa

    Voilà, j'espère avoir rendu à Tonio l'hommage qu'il mérite car il a la passion de son métier et l'amour du client. D'une honnêteté exemplaire, il le fait toujours bénéficier des bonnes affaires qu'il dégote parfois à Rungis et attention agréable, il fait chaque soir le tour de la salle pour saluer ses clients.

    Merci Tonio pour toutes ces heures passées à nous régaler. Tes yeux cernés trahissent la dévotion que tu mets à dénicher les meilleurs produits pour les gourmandes comme moi, qui t'en sont infiniment reconnaissantes.

    Le Pysalis au 47 avenue Henri Ginoux à Montrouge (01.47.46.14.26)

  • La vie est un combat

    Cette semaine, la télé, qui provoque le plus souvent chez moi  indignation ou découragement, m'a donné de très belles émotions.

    Mardi soir, j'ai voyagé en terre inconnue, chez les Quechuas. J'ai ri des peurs bourgeoises d'Arthur, j'ai été touchée par la pudeur et l'humilité des paysans péruviens et j'ai versé ma petite larme au moment des adieux. Mais surtout, j'ai aimé la 2ème partie de soirée. Celle où Frédéric Lopez, que j'apprécie décidément, fait sortir de l'ombre deux hommes qu'on ne voit jamais, les cameramen, pour qu'ils expliquent pourquoi ils font cette émission et pourquoi ils la font comme ça. Un beau débat s'ensuit, sur l'écart entre le quotidien des voyageurs et de leurs hotes, mais aussi leurs similitudes.  Et la séquence finale, où l'on montre à une population asiatique l'émission tournée chez les Papous. C'est beau de retrouver le sens du mot fraternité.

    Hier soir, j'ai suivi avec ferveur, sur L'équipe 21, le dernier combat de Jean-Marc Mormeck, qui se jouait à quelques kilomètres de chez moi. J'aurais voulu y être. D'abord, j'ai une vraie fascination pour la boxe, et les sports de combat en général. Est-ce parce que mon père l'a pratiqué ?  Rocky, Ali et Million Dollar Baby sont des films qui m'ont remuée et il y a quelques années, la curiosité m'a poussée dans le café d'un boxeur de légende, disparu.

    Ensuite, j'ai une profonde admiration pour Jean-Marc Mormeck et son franc-parler. Et puisqu'il avait annoncé qu'il arrêterait la boxe s'il perdait ce combat, j'ai voulu l'encourager. Il est parti la tête haute et debout, sans KO. 42 ans quand même, le mec ! En ouverture du combat, le slam de Grand Corps Malade était percutant, tout comme l'ont été les mots de Jean-Marc, après sa défaite.

    Quelle puissance, quelle sincérité, quelle humilité. Les enfants chéris du foot, gavés de fric et de suffisance, devraient en prendre de la graine. Merci Jean-Marc.

    Après le départ de mon frère et d'I., qui a mangé avec nous sa première fondue savoyarde, j'ai zappé sur Arte. "Programme interdit aux moins de 18 ans, tapez votre code" disait un bandeau noir.

    Intriguée, j'ai déverrouillé l'écran et découvert "Bons baisers du quartier rouge" : une plongée dans le quartier rouge d'Amsterdam et le quotidien de 2 soeurs jumelles vieillissantes, prostituées depuis plus de 40 ans. Un documentaire dérangeant, aux images et aux propos crus, ponctuée de séquences très drôles aussi. 

    "Faire la pute, c'est pas de la tarte" dit l'une des deux mamies, agressée verbalement et physiquement par des hommes "qui vont aux filles". 

    Moi, ce qui m'a bluffée, c'est le lien incroyable entre ces deux soeurs quasi siamoises : même destin, mêmes souffrances, mais même regard doux et lumineux quand elles sont ensemble. 

    Et j'ai adoré que le film se termine sur une image pleine d'espoir et d'insouciance :  un fou-rire dans la neige, comme deux gamines insouciantes, qui m'a fait rire avec elles.

  • On se bouge !

    La rentrée a été le théâtre de bonnes résolutions, pour moi aussi : celles de prendre soin de moi et de remettre à aujourd’hui ce que je remets depuis trop longtemps à demain.

    Une de ces résolutions concerne mon avenir professionnel. Il y a 1 an, alors en période d’essai et en transition vers un nouvel employeur, j’avais mis en suspens le projet de VAE (validation des acquis de l’expérience) initié quelques mois plus tôt. Je viens de le relancer. Ça va me demander presqu’une année de travail personnel et récompenser, je l’espère, 6 années d’expérience en tant que consultante formatrice d’un diplôme de niveau Bac +3/4.

    L’autre résolution concerne un rêve d’enfant. Ce matin, j’ai pris mon premier cours de chant individuel. Cela fait des années que j’ai ce vieux rêve, sans cesse reporté pour cause de boulots nomades et/ou en horaires décalés. Comme mes prestations ont principalement lieu en Ile de France, et que, de toute façon, ce n’est jamais le bon moment, j’ai trouvé une école de chant dans ma ville et pris rendez-vous mon un cours d’essai.

    La femme qui m’ouvre la porte est très joviale. Un court entretien lui donne mes motivations : apprendre les techniques de base, connaitre ma tessiture, travailler respiration et posture. Je lui dis que j’ai suivi 2 cours dans une chorale où l'on m’a diagnostiquée « soprano ». Elle s’étonne « A vous écouter, je n’entends pas une soprano, mais on va le vérifier ». A vrai dire, j’ai toujours eu un doute car ma voix parlée est plutôt grave.

    Elle me fait exécuter quelques inspirations-expirations, demande si je fais du sport et lesquels, et s’étonne que j’aie pu garder la souplesse de mon diaphragme en pratiquant la natation et la course, qui sont des sports où l’on se met en apnée. Le diaphragme, dans un réflexe de protection, se met alors en hauteur et ne redescend plus. « Ce doivent être mes quelques années de clarinette qui m’ont appris la respiration ventrale ». Elle confirme et m’encourage à continuer de gainer mes abdominaux mais quand même, est très surprise.

    Ensuite, elle me donne quelques exercices de chant qu’elle accompagne au piano et conclut : « Je vous le confirme, vous n’êtes absolument pas soprano mais un beau mezzo. Et vous avez une particularité assez étonnante. »

    Ma professeure m’explique alors qu’en réalité, nous avons 2 voix. Une voix aigüe, héritée de l’enfance et appelée « voix de tête » et une voix muée, notre voix actuelle, qui chez les femmes évolue au gré des grossesses et changements hormonaux, appelée « voix de poitrine ». Le point de rupture entre ces 2 voix, qui s’effectue quand on passe des graves aux aigus, est toujours audible ; le chanteur n’est plus dans le ton, déstabilisé. « D’ailleurs, dit-elle, pour la plupart des gens, si je vous fais écouter  la voix de tête et la voix de poitrine d’une même personne, vous penserez qu’il s’agit de 2 personnes différentes. Mais dans votre cas, vous effectuez ce passage sans douleur. C’est à peine audible et très mélodieux. »

    Au fur et à mesure des exercices, elle en apprend plus sur mon background. Elle perçoit un souffle quand je chante dans les tons qui me conviennent et me demande si dans mon métier, je parle beaucoup. C’est le moins que l’on puisse dire, quand je forme, je passe ma journée à parler. Elle sourit «  On retrouve ce phénomène chez les professeurs. S’ils ne modulent pas leur voix et reste dans le ton qui leur est confortable, ils l’usent. Votre voix a besoin d’être chauffée et modulée. »

    Lorsque le cours se termine, elle m’a donné plusieurs conseils : chauffer ma voix avant mes interventions, la moduler en montant dans les aigus en début de phrase avant de redescendre (pas facile !), marcher en retenant ma respiration pour augmenter mes capacités. Il est clair que ces exercices vont m’aider dans mon métier, notamment à capter l’attention des participants en évitant un ton monocorde. Je suis ravie et signe pour 2 cours mensuels. Ah oui ! Et ma prof m’a recrutée pour rejoindre le chœur du mardi soir … Je suis enchantée.