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J'aime - Page 5

  • Retour de la Comète à vélo, séquence nostalgie

    Hier soir, j'ai pris 4 lignes de métro pour arriver jusqu'à la Comète, où se tenait le Kremlin des Blogs. Je ne sais pas si la reprise du vélo urbain ou l'absence de déplacements ont quelque chose à voir avec mon enthousiasme , toujours est-il que j'ai été ravie de retrouver Tonnegrande en terrasse et Nicolas au comptoir.

    J'ai raté Divyne, qui est parti juste avant mon arrivée. Il y avait plein de blogueurs parfaitement inconnus; j'en connaissais trois et deux seulement m'ont reconnue, cherchez l'erreur. Comme Tonnegrande avait des obligations familiales, je lui ai consacré l'apéro devant un petit chilien fruité au comptoir. Il m'a appris au moins deux bonnes nouvelles; la première, c'est qu'il y a de fortes chances qu'il vienne bientôt bosser dans ma ville et la deuxième, c'est qu'il va redevenir blogueur.

    Un homme est venu nous rejoindre, élégant et courtois. Fondateur de plusieurs médias, c'est de bouffe qu'on a parlé car monsieur est fin gourmet, avec pleins d'adresses secrètes de bars à vins dans des quartiers où je ne vais jamais. Je suis bien contente parce que j'avais très envie de poursuivre la conversation et que tous les 3 m'ont invitée à leur déjeuner entre hommes, le jour de la fête de la musique. D'ailleurs, ce jour-là, on aura quelque chose à fêter, Nicolas et moi : 6 ans d'amitié. C'était le 21 juin 2007, à la Comète. 6 ans, mon Nico, c'est pas beau ?

    Quand les deux hommes mariés sont repartis, j'ai rejoint la table de blogueurs. Nicolas était assis à côté de Martin et m'avait gardé une place juste en face de lui. Je lui ai - un tout petit peu - raconté mon nouveau boulot, on a - un tout petit peu - parlé politique et il a dit que mon blog était chiant. En gros (et ça n'a rien à voir avec son tour de taille), Nicolas n'a aimé mon blog qu'entre juin 2007 et novembre 2008, période pendant laquelle je circulais à bicyclette et fréquentais assidûment la Comète. A notre table, il y avait aussi un jeune homme de 27 ans qui voulait absolument me vouvoyer, une brune qui tient un blog culinaire et un sympathique Breton. A cause de moi, la tablée de blogueurs a entonné Joyeux Anniversaire (ce n'était pas son anniversaire).

    Vers 22h30, après qu'on m'eût éclaboussée de vin rouge (soupir), j'ai suivi le mouvement de foule vers la sortie. Au comptoir, je suis tombée sur un Marseillais qui cherchait un endroit où faire la fête. Un mardi soir en banlieue parisienne, vous avez vu Notre Dame de la Garde ou quoi ? Comme il était sympa et moi un peu pompette, on a bien rigolé, surtout lui d'ailleurs. J'étais pourtant très sérieuse quand je lui ai dit qu'il était cheval de feu et moi cochonne de métal.

    Il y avait 30 minutes d'attente pour le bus et 20 pour le tramway, du coup j'ai sauté sur un Vélib et ça m'a bien rafraîchi les idées. 6 ans après, une soirée avec Nicolas est toujours une bonne soirée. Je resigne pour 6 ans (au moins).

  • Quelques pistes pour identifier les (vos) messages contraignants

     

      Sois Parfait
    Mythe : tout peut être évalué sur une échelle bien ou mal.

      - Ne sait pas toujours évaluer les priorités. Se perd dans le surdétaillage.
    Ne se fie qu’à elle-même pour vérifier
    Doit faire le mieux possible du 1er coup, sans la moindre erreur
    Eviter toute critique (y compris l'auto-critique !)
    Manque de tolérance à la critique. A force de chercher la solution la meilleure, elle rate des acceptables
      + Cisèle ses phrases. Détecte ce qui ne va pas
    Surveille bien. Permet de bien s’organiser. Bons administrateurs
     
    COMPORTEMENT SOUS STRESS
    Peut se noyer dans des détails. Devenir rigide et s’angoisser, ce qui l’incite à imposer ses propres règles. Ne délègue plus.
    Risque : Dépression. Devenir envahissante, critique, autocratique. Mettre la barre trop haut

     

      Sois Fort
    Mythe : ce qui coûte vaut spécialement la peine d’être entrepris

      - Angoisse de craquer sous la pression de la valeur d’une tâche
    Pas question de saisir ce qui se passe en eux, ce qui leur en coûte
    Aucun signe de faiblesse n’est tolérable
    Manque de sensibilité. Réticence à demander de l’aide, mépris pour ceux qui en demandent.
    Faire face = se gérer
      + Capable de supporter l’angoisse, l’inconfort, la difficulté
    Capable de faire face à des situations difficiles : c'est l’as de la débrouillardise
    Capable de prendre sans défaillance des fardeaux supplémentaires
    Fort sens du devoir. Capable de prendre des décisions désagréables
     
    COMPORTEMENT SOUS STRESS
    Solitude. Froideur, distance. Se montre invulnérable vis-à-vis des autres. Veut tout prendre en charge. Se referme sur lui-même et ne partage pas ce qu’il ressent.
    Risque : se suffire à lui-même

     

      Fais Plaisir
    Mythe : toute tâche doit procurer du plaisir à quelqu’un. Je dois les rendre heureux, ne pas éprouver du désagrément (ne pas souffrir)

      - Anxieux de l’approbation
    Dépense de l'énergie à vérifier que l’autre n’est pas malheureux
    Ne pose pas de question, ne vérifie pas. Est heureux d’avoir deviné juste
    Opine de la tête. Difficulté à confronter
      + Enclin aux compromis et trop conciliant, aide
    S’intègre bien dans une équipe (ne dirige pas)
    Ciment de cohésion. Intuition, empathie. Tolérant, souple, plein d’humour
     
    COMPORTEMENT SOUS STRESS
    Peut devenir agressif. Ne pas prendre en considération l’autre. Sûr de son bon droit.
    Risque de devenir envahissant

     

      Fais un Effort
    Mythe : il ne faut pas seulement agir, mais il est interdit d’arrêter une action, terminer une tâche

      - Traîne, souffle, prolonge pour éluder la conclusion. Tout est difficile.
    N’achève pas les phrases. S’enlise, redoute les silences, sape le projet d’un groupe. Se désolidarise, projets en l’air…
      + Son énergie s’investit dans une direction nouvelle. Utile dans la 1ère phase d’un projet.
    Peut abandonner un projet pour un autre. Sait déléguer. Sait faire de l’humour.
     
    COMPORTEMENT SOUS STRESS
    Peut devenir agressif, arrogant et rejeter la responsabilité de ses échecs sur les circonstances ou sur les autres

     

      Dépêche-toi
    Mythe : l’action accomplie en peu de temps possède une vertu supplémentaire

      - Inhibe la réflexion de la personne. Se donne trop peu de temps. Parle très vite.
    L’excitation et l’énergie viennent du trop peu de temps
    Etre entre deux lieux = ne pas être là. Interrompt ou finit les phrases de l’autre
    Il leur arrive d'interrompre celui qui parle ... parce qu'il va trop lentement !
      + Peu de temps disponible : rend de l’énergie au groupe. Sait gérer les urgences
     
    COMPORTEMENT SOUS STRESS
    N’a jamais le temps. Peut s’angoisser, devenir hostile. Peut aller jusqu’à l’auto destruction

    Alors ? Troublant, non ? Bientôt : comment renverser la vapeur

  • Mon Festival de l'Oh! 2013

    Hier, après le départ de Boucles Rousses, je démarre la journée (vers 11h) devant mon ordinateur et un bon café. Aux alentours de 13h30,  alors que je me dis qu’il faudrait que je me mette en route pour le festival de l’Oh!, la bouille de ma petite Colombienne s’affiche sur mon téléphone.

    « Sophie, qué haces ? » demande-t-elle.

    Du coup, je lâche mon blog, saute sous la douche et la retrouve sur un quai de métro à 14h45. Vers 15h15, nous voilà sur le quai de Bercy. En attendant le prochain spectacle, à 16h30, nous allons déjeuner.

    Cette année, le Danube a amené jusqu’à nous des spécialités allemandes, chouette ! Nous optons pour un Frankfurter menu et une belle wurst 100% boeuf (et oui!) couchée sur un lit d’oignons caramélisés et nappée d’une moutarde sucrée. En dessert, je choisis un strudel aux griottes et Paola s’aventure vers un gâteau au pavot dont la couleur lui fait croire à un gâteau au chocolat. En découvrant le nom du restaurant, je m’écrie : « Hey, le Stube ! Mais je vous connais ! Vous êtes rue de Richelieu, en face de l’Oustaou ! »

    - Ah vous connaissez, dit-il, l’Oustaou, j’y étais encore hier soir … Sont sympas, hein, Chichi et Kamel ? »

    Un peu que je connais Kamel et Chichi …

    Paola et moi nous installons sur un guéridon avec notre menu et une Becks. Je traduis le terme pavot à Paola et enrichis mon vocabulaire espagnol : le pavot se dit amapola en espagnol.

    Nous allons ensuite rendre une visite à un monsieur qui s'ennuie tout seul devant ses bouteilles d'eau sale. Il nous explique comment l’eau arrive jusqu’à nos foyers et est ensuite traitée avant d’être déversée dans la Seine.

    Plus loin, supervisés par des pêcheurs chevronnés, des gamins sont plantés au bord de l’eau, canne à pêche dans les mains, gilet de sauvetage autour du cou, un peu gauches. L’AAPPMA Des Pêcheurs de Paris et de la Seine   propose une initiation à ce « sport ».

    « Vous voulez essayer ? me demande un monsieur à la belle barbe blanche.

    - Non merci, je racontais justement à mon amie que quand j’étais gamine, la pêche mon gonflait parce que je n’attrapais jamais aucun poisson. Il faut de la patience, que je n’ai pas ».

    Le monsieur acquiesce et nous commençons à discuter de la pêche parisienne. Il confirme ce que j’ai déjà découvert sur le festival, à savoir que la Seine est bien moins polluée aujourd’hui qu’elle ne l’était au début du 20ème siècle. Il m’apprend même que l’on est passé de 10 espèces de poissons à 33 aujourd’hui.

    « Et vous pêchez quoi dans la Seine ? 

    - Des anguilles, des gardons, perches, brêmes, carpes et silures, entre autres .

    - Des anguilles ? Je croyais que c’était un poisson de mer ? 

    - Et bien, c’est le seul poisson amphihalin, c'est-à-dire qui vit à la fois en eau de mer et en eau douce ».

    Et le gentil pêcheur de m’expliquer que les femelles se font coincer par les mâles en estuaire (et là, crac crac, dit-il) et qu’ensuite elles remontent les rivières avant de retourner à la mer.

    [En faisant des recherches plus approfondies, j’apprends que les anguilles naissent toutes dans la mer des Sargasses, au sud de la Floride. Les larves traversent l’Atlantique et se transforment en civelles avant d’aborder les côtes européennes. C’est là que bon nombre d’entre elles finissent leur voyage dans les bodegas du nord de l’Espagne (les fameuses gulas dont le nord de l'Espagne est si friande). D'ailleurs je n’en mangerai plus, promis juré, car l’anguille est une espèce en voie de disparition. Et dire que j'en ai encore un bocal. Les survivantes, devenues anguilles jaunes, remontent les cours d’eau. Après une dizaine d’années, elles se métamorphosent en anguilles argentées et redescendent alors les cours d’eau pour refaire le chemin en sens inverse et aller se reproduire dans la mer des Sargasses.]

    Le gentil pêcheur appelle un de ses copains pour qu’il nous montre sur son téléphone l’énorme carpe qu’il a pêchée et un hideux silure de près de 2 mètres. Je les fais rire quand je leur confie que j’ai peur de me baigner dans la Loire à cause des silures qui te chatouillent les orteils (dixit ma mère que ça fait rire). Ce qu’ils me racontent ne me rassure pas : «On les a vus gober des canards. D’ailleurs, on s’est déjà posé la question de ce qu’il se passerait si un bébé tombait à l’eau … ». Pour finir sur une note plus gaie, il raconte son plaisir de pêcher à Paris, au pied de ponts et monuments magnifiques.

    A 16h30, nous nous installons sur des transats pour regarder le spectacle Concept Lavoir de la compagnie Massala : sur une péniche face à nous, des danseurs et danseuses évoluent  sur du hip hop mâtiné de chant lyrique. Paola s’assoupit quelques instants. Entretemps, je fais une découverte : les toilettes sèches. Bon, visiblement, peu de gens ont compris qu’il fallait saupoudrer leurs offrandes de sciure de bois …  

    A 17h, nous nous levons pour rejoindre la compagnie de théâtre de rue Collectif Bonheur Intérieur Brut. J’ai été tout à la fois amusée et chamboulée par leur « spectacle » La Montagne, incroyablement original, qui nous interroge et nous prend à partie sur le thème de la peur et du courage :

    « On a tous peur de quelque chose : peur des araignées, peur du noir, peur de ne pas réussir, peur de dire non, peur de son voisin ou de son patron, peur d’embrasser une fille, peur d’embrasser un garçon, peur des autres, peur de la foule, peur du chômage, peur des étrangers, peur de manquer d’argent. Et puis face à la peur, il y a le courage. Le courage des autres. Le courage de celui qui affronte, fait face, défie le monde, ose l'impossible. Avec ses six personnages, la Montagne explore et interroge les mécanismes de la peur et du le courage. »

    Comme vous pouvez l'entendre, j'ai trouvé ce pasage très drôle. Et après coup, assez déprimant car il illustre parfaitement pourquoi Paris est peuplé de célibataires. D'ailleurs, Paola s'est exclamé : "Ah oui, c'est vraiment les Français, ça !"

    J’aimerais beaucoup, beaucoup, découvrir leurs autres créations. Pour les suivre, leur site ou leur page FB.

    Et puis, à 19h, abandonnée par Paola qui avait filé à son cours de percussions, j’étais en train de m’assoupir sous un rare et précieux rayon de soleil lorsqu’une péniche s’est approchée du quai : des hommes en bleu de travail ont commencé à jouer sur de drôles d’instruments. C’est la compagnie Zic Zazou qui nous présente son spectacle « Sonnettes de brume » :

    Cet atelier de fabrique sonore à ciel ouvert, composé de 9 mariniers-musiciens, transporte un incroyable bric à brac musical. Sur le pont, ils usinent, meulent, percutent et, en écho aux trompes et aux cornes de brumes de la péniche, font jaillir de cette brocante flottante des musiques étonnantes, loufoques, surprenantes, avec un plaisir non dissimulé !

    Une fanfare vraiment loufoque qui m’a beaucoup amusée : je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater de rire devant celui qui « mixe » avec sa perceuse. Doués, sympas et vraiment déjantés, les joyeux compères de la compagnie Zic Zazou ! D'ailleurs ils ont gagné la grande battle Carmen 2012  :

     

    Cette année, j’ai fait un passage éclair au festival de l’Oh! et comme à l’accoutumée, je n’ai pas été déçue du voyage ! Et je crois que ma copine Paola a d’ores et déjà pris son ticket pour l’année prochaine …

  • Comment notre comportement révèle nos messages contraignants

    Quand on pose une question au :

    • Sois Parfait : il met du temps à répondre
    • Fais Effort : il entraîne l’autre à faire des efforts
    • Fais Plaisir : il fronce les sourcils, a des rides au front
    • Dépêche-toi : donne la réponse avant la fin de la question
    • Sois fort : type militaire, reste impassible et froid

    Alors, ça se précise ? Vous vous situez mieux ? Moi je reconnais déjà le comportement de mes proches ...

  • Festival de l'Oh 2013

    festival de l'oh,conseil général du val de marneJe m'attend aux vannes habituelles, étant donné que le festival de l'Oh est souvent arrosé (de pluie), ce dont je me désole. Même pas parce que la pluie, ça mouille, mais parce qu'un de mes amis se donne corps et âme pour que chaque année soit un succès et que celui-ci dépend moins de la qualité de sa programmation, qui est toujours au rendez-vous, mais de la météo. Depuis quelques années, nos saisons qui sont "cul par-dessus tête" impactent fortement sa fréquentation.

    Pour ma part, ce weekend, je reçois une invitée de marque et je me consacrerai entièrement à elle. C'est bien le moins que je doive à la belle Suissesse chez laquelle j'ai passé tant de moments gourmands et douillets.  Pourtant, j'ai bon espoir de pouvoir lui fausser compagnie quelques heures, demain après-midi, lorsqu'elle se mettra en route pour une longue séance de shopping parisien. Je ne rate jamais le festival car en dehors du fait que j'y retrouve des amis, c'est toujours l'occasion de découvrir des artistes et d'ouvrir grands mes yeux et mes oreilles, dans une ambiance festive et populaire, où s'amusent petits et grands enfants. L'année prochaine, j'espère bien le faire découvrir au soleil de ma vie, vous savez la petite fille qui m'appelle Tata Choufi ...

    Comme chaque année, j'ai reçu, il y a quelques jours, le mail d'un "infiltré" qui livre, à son cercle proche, sa petite sélection personnelle. Et comme vous me savez partageuse, je vous le livre quasi tel quel (je garde les bisous pour moi, non mais !).

    La programmation de cette 13ème édition est dédiée au Danube. On y accueille ainsi 98 artistes de 13 compagnies et 8 pays appartenant à son bassin.

    Pour tout connaître, il y a toujours le site Internet du festival (http://festival-oh.cg94.fr/). Mais pour te faciliter la tâche, j'ai sélectionné quelques suggestions à ton intention...

    Si tu es limité(e) dans tes déplacements, c’est à dire si tu n'utilises que les transports en commun, je te recommande évidemment l’escale de Paris (Quai de Bercy, face à la BNF).

    On y a deux beaux projets :

    Escale de Paris

    • Le premier est autrichien, c’est de la danse contemporaine. Willi Dorner et sa compagnie développent leur proposition « Fitting » selon deux modalités : en déambulation, au départ du Métro Quai de la Gare (samedi à 17h30, dimanche à 13h30), ou sur le site de l’escale, Quai de Bercy (samedi à 18h15, dimanche à 14h15)
    • Le second est un spectacle du Collectif Bonheur Intérieur brut, Montagne, qui s’interroge sur les mécanismes de la peur et du courage. Un très beau moment, qui a été sélectionné par le réseau Déambulation pour être diffusé sur de nombreux festivals cette année. Le festival de l'Oh! lui ouvre son bal. C'est escale de Paris, Quai de Bercy, samedi à 15h, dimanche à 17h.

    Tant que tu es à l’escale de Paris, tu pourras aussi assister aux représentations des spectacles du Carnaval de l’Oh! (tu sais, ce sont des spectacles de 30 minutes, installés sur des péniches , et qui se donnent en représentation dans  les escales selon le fil de leur itinérance).

    A Paris, tu auras la chance de voir MAI, (Cie Point Zéro), c’est de la danse contemporaine et du hip-hop (samedi à 17h), La nef des sorcières (Cies Quartet Buccal et Hip Tap Projet), c’est du chant et de la percussion corporelle (samedi à 19h), Concept Lavoir (Cie Massala), encore de la danse urbaine (dimanche à 16h30), ou encore Sonnettes de brume (Cie Zic Zazou), c’est de la musique jouée sur des instruments fabriqués avec des matériaux de bricolage (dimanche à 18h30).

    Il y aura aussi une conférence par l’une grande connaisseuse des cultures tziganes et de la communauté Rom, Claire Auzias, le dimanche à 15h. C'est plus politique, mais ça en vaut la peine pour dépasser les clichés et la stigmatisation...

    En prenant le temps, tu pourras t'organiser pour prendre une navette jusqu’à Maisons-Alfort, où il y a une escale assez bucolique sur l’île du Moulin brûlé. Tu y verras notamment une exposition de photographies monumentales du Hongrois Gabor Kasza, « Y ». Ca vaut vraiment le détour. Mais attention, la traversée est assez longue car il y a une écluse à franchir et, sauf si tu y es tôt, il peut y avoir une file d’attente…

    Escale de Vitry

    Si tu peux te déplacer en voiture, ou si le RER ne t'effraie pas, il y a, à Vitry-sur-Seine, près du Pont du Port à l’Anglais, une programmation assez affriolante, le samedi soir et le dimanche matin notamment. Perso, c'est mon choix...

    Samedi, c’est l’occasion de grouper plein de choses qui s’annoncent à la fois variées et de qualité. En le prenant à partir de 16h30 (mais avant, il se passe déjà des choses intéressantes) :

    • 16h30 : De la musique classique, avec un ensemble baroque hongrois et roumain, Donau Taraf
    • 17h30 : un des spectacles du Carnaval de l’Oh!, la Nef des sorcières (Cies Quartet Buccal et Hip Tap Projet), c’est du chant et de la percussion corporelle
    • 18h : une Fanfare d’inspiration Tzigane, en déambulation (Cie Dromaludaire – ça, c’est la Ville qui organise, je ne me porte pas garant…)
    • 18h45 : encore un spectacle sur péniche, 32 Amp. En 380 V., du cirque contemporain
    • Et puis surtout en soirée, dès 20h, le Concert du Boban / Marko Markivic Orchestra, la fanfare serbe qui s’est illustrée dans la BO d’Underground, d’Emir Kusturica. Ca devrait être assez endiablé !

    Dimanche,

    • les choses commenceront plus tôt le matin, avec à 10h30 une visite de l’exposition « Danube », commentée par les photographes
    • A 11h, le concert baroque hongrois et roumain du Donau Taraf
    • A 12h, une autre fanfare serbe pétillante, la Slobodan Salijevic Band
    • A 13h30, le Carnaval de l’Oh! avec encore Sonnettes de brume (Cie Zic Zazou), musique sur instruments en matériaux de bricolage (soit dit en passant, ce sont les derniers lauréats de l’émission de Nagy et Jean-François Zygel, la Grande Battle, avec un extrait de Carmen joué dans des cornes de brume en PVC)

    Escale de Bonneuil

    Si tu es audacieux(se), et qu’il te prend de t'aventurer jusqu’à la darse du port de Bonneuil, on y acceuille une installation plastique de la compagnie ukrainienne Barred, Le temps du vent, qui devrait être très chouette dans l’environnement semi-naturel et semi-industriel du Port. Une image forte en perspective !

     Je te laisse découvrir ici le reste de la programmation de Bonneuil.

    Escale d’Orly 

    Il y a autrement des moments assez chouettes prévus autour de la communauté Rom, notamment à l’escale d’Orly avec le cirque Romanes.

    Je sais déjà que certain(e)s vont aller y faire un tour. Vous viendrez nous raconter ?