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Mon Paris - Page 8

  • Sur les bords de Marne

    L. m'avait dit : "Tu peux venir en RER avec ton vélo". J'avais émis des doutes, me souvenant du peu de place faite aux fauteuils roulants dans cette jungle urbaine. Je vérifiai donc l'accès aux RER sur le site de la RATP et notai que je n'avais pas le droit de prendre les Escalators avec mon vélo. Je devrais donc emprunter les escaliers et le porter ... ça promettait.

    Ma tourte aux abricots (ramenés le WE dernier de Valence, mais insipides, soit dit en passant) dans le panier, je pédalai jusqu'à Châtelet en vélo, histoire de réduire les correspondances et donc les tracas. Alors que j'étais sur le boulevard Saint-Michel, J., avec lequel j'avais RDV sur le quai, m'appela à l'heure convenue "Tu es déjà sur le quai ?"

    "Ah non, pas du tout, je suis sur le boulevard Saint-Michel". Il me connaît depuis trop peu de temps pour savoir que me faire sortir de chez moi un samedi avant 12h - à part pour aller courir - relève de l'exploit. 

    Arrivée au Forum, je traverse le jardin jusqu'à la jolie église Saint-Eustache et m'enfonce sous terre, le vélo à la main. La dame au guichet m'ouvre la grande porte vitrée et tandis que je fend la foule pour rejoindre le RER A, certains voyageurs me regardent avec curiosité. Me voilà sur le quai, pas de marquage au sol pour indiquer les wagons autorisés aux vélos, enfin je me débrouille et hisse mon vélo à bord. En chemin, je raconte à J. mes vacances, mon nouveau travail.

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    Arrivés à Torcy, notre destination, je parviens à faire entrer mon vélo dans l'ascenseur, en le mettant à la verticale. Test concluant, en ce qui me concerne, dommage que l'été se soit fini avec deux mois d'avance, j'aurais bien testé d'autres tronçons.

    A la gare, L. et S. viennent nous chercher. C'est la deuxième fois que nous nous retrouvons depuis notre rencontre en Crète,en avril dernier. Le temps de compléter le panier du pique-nique chez Carrouf et nous voilà installés sur l'herbe au bord du lac de Vaires ou l'on peut se baigner et même faire du kayak.

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    Qu'est-ce que je me marre avec ces mecs, comme en Crète ! On éclate de, rire pour des conneries, une adolescente qui est en train de se déshabiller et manque se retrouver les fesses à l'air, et L. qui dit "C'est toujours les thons qui montrent leur cul" ou encore cette jeune femme à côté de nous, endormie sur le ventre et qui est absolument immobile à un tel point qu'après une heure, L. demande "Elle est pas décédée, au moins, elle a pas bougé d'un orteil depuis qu'on est là" et au même, instant, elle remue le pied gauche comme pour lui dire "Chuis vivante, connard, ferme un peu ta gueule et laisse-moi dormir tranquille !" Le rosé est frais, le taboulé en boîte dégueulasse comme d'hab et ils se foutent de ma tourte aux abricots qui a fait la culbute pendant le voyage et est à moitié eventrée.

    Après le repas, à ce moment précis ou je rêve d'une bonne sieste, L. lance "Bon, alors on se la fait cette petite balade sur les bords de Marne ?"

    Une belle "petite balade" de 15 kilomètres ... Chelles, Gournay puis nous suivons le bien nommé quai de la Rive Charmante à Noisy-le-Grand où se trouve l'usine de traitement des eaux usées Marne Aval. Pas facile de pédaler et d'admirer la Marne, ses reflets verts, ses îles, tout en évitant les nombreux promeneurs, rollers et cyclistes. Une vraie autoroute ! Des canards peinards devisent sur une barque, les amoureux se cajolent.

    A Neuilly/s/Marne, de l'autre rive nous parviennent le son de l'accordéon, beaucoup de monde en terrasse au "Bar de la Marine". Puis Bry/s/Marne et Champigny ou je reconnais les îles dans lesquelles j'avais vogué en rêvant, pendant le festival de l'Oh! et les rives ou se baladaient de drôles de personnages (p'tain, comment j'ai galéré pour la retrouver ta note, Bougre de schtroumpette, tu veux pas mettre un moteur de recherche sur ton blog ?).

    Enfin, Nogent, je ne résiste pas et leur chante "le p'tit vin blanc" puis Joinville le Pont où nous faisons une pause rapide à quelques tablées de "Chez Génène". Retour en accéléré jusqu'à Vaires sur Marne où nous attend J. qui n'avait pas de vélo pour nous suivre. Il dit "Tout à l'heure j'ai entendu un truc couiner, j'ai pensé que c'était la trompette de Fiso, mais non, c'était les canards". C'est là que je me suis rendu compte que mon klaxon improvisé faisait coin-coin. Enfin, j'ai fait les bords de Marne, depuis le temps qu'on me disait que c'était magnifique, je confirme. Je me suis traînée tout le long quand même, y'a pas, mon vélo de ville, c'est qu'un vélo de ville, et je regrette mon B'Twin, sa selle remplie de gel et sa fourche suspendue, j'ai mal au cul grave et aux lombaires aussi.

    Je m'écroule sur l'herbe, j'en rêvais, L. demande "Tu veux pas aller voir la base sportive?", je réponds avec un sourire angélique "Non, j'm'en tape". Nouvel éclat de rire. Alors, pendant qu'ils sont partis faire les cons sur les vélos, et tandis que les moustiques me dévorent, je me marre en échangeant des sms avec une jeune femme chère à mon coeur, que j'ai vraiment découverte depuis peu, et qui sirote du vin blanc en salivant devant le crâne nu de Bruce, la veinarde !

    (hé tu m'en gardes du vin blanc, t'as promis de me faire goûter, hein, c'est pas tombé dans le portable d'une aveugle !)

  • Shannon pub

    Ils étaient beaux, mes deux acolytes, hier, en terrasse de la Comète. Ils arboraient la mine réjouie de ceux qui regardent la vie se dérouler sous leurs yeux. Nicolas, particulièrement jovial, s’est laissé tâter le genou . Tonnegrande, particulièrement fatigué par ses propres âneries, a émis un sourire de satisfaction quand je me suis penchée pour lui faire la bise. J’ai même dû lui faire le coup du « regardez-moi dans les yeux ». Il ferait mieux de prendre exemple sur les plus jeunes car Nicolas,lui, en parfait gentleman, a eu la courtoisie de se lever pour me baiser.

    Après avoir vidé le stock de bretzels, j’ai sauté sur mon vélo 30 secondes avant le début d’une averse mémorable. Et tandis que je pédalais bravement sous des trombes d’eau, j’ai reçu un SMS de mon ami Dyvyne, célèbre Kremlinois dont je demandais d’ailleurs des nouvelles à nos deux compères, qui m’écrivait « J’ai pris ton siège ». J’ai failli faire demi-tour mais une jeune femme ravissante m’attendait dans un pub du côté de Montparnasse.

    Quand j’entrais, je vis d’abord une charmante ballerine blanche et pointue dépasser d'un pilier, puis au bout de la ballerine, une jambe, une jupe en lin blanc et une somptueuse chevelure rousse - trop jeune pour toi, Tonnegrande .

    Mis à part le fait que dans un élan d’enthousiasme, j’ai renversé ma pinte de Guinness sur mon pantalon, la soirée fut si agréable qu’il était déjà 23h lorsque nous débarquâmes chez Toritcho pour quelques juteuses brochettes.

    En rentrant chez moi, ce ût moins drôle de faire mon sac et de me coucher pour quelques trop courtes heures de sommeil. Enfin, dans quelques minutes, mon téléphone sonnera et une voix bien connue demandera « Elle est prête, la Fiso ? ». Il parle souvent de moi à la 3ème personne, pour une raison que j’ignore.

    J’éteindrai mon PC, ferai quelques pas dans les flaques et les floc, monterai en voiture et en avant le Sud et le soleil (j'espère) !      

  • Roger se dénude

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    Qu’est ce que c’est ? Un chapiteau de cirque ?

    Nan, c’est la piscine Roger le Gall. Elle avait des allures de fête foraine avant-hier soir.

    Plus de chapiteau, on nageait à l’air libre (pur ? ça c’est une autre histoire)

    Des fanions Arena, des cordages, la bâche ramassée tout en haut d’un mât.

    Faisait un peu frisquet en sortant des douches mais une fois dans l’eau, c’était bien agréable. Surtout quand mon lutin préféré s’y est pointé. 8 jours sans se voir, tss, tss ! Son attention a quand même été vite détournée par un beau black qui nageait dans sa ligne (un nouveau, à mon avis).

    C'est agréable de nager à l'air libre, le seul truc chiant, c’est que je n’ai pas pu faire mes longueurs de dos crawlé puisque je n’avais plus le repère des lignes au plafond, et pou cause.

    Et puis, je me suis fait la remarque que sous le ciel étoilé, les soirées naturistes doivent être bien plus agréables …

    A la sortie, avant de retrouver Oh! pour papoter un brin avant que chacun regagne son chez soi, j’ai failli latter un mec qui s’était aventuré dans la douche des femmes. Ou plutôt sa copine qui a eu la bonne idée de le ramener là parce que « chouchou » avait oublié son gel douche et qui n'a pas eu l'air d'apprécier que je m'énerve. C’est pas que je sois pudique mais y’a un minimum de respect. Y’a vraiment des claques qui se perdent des fois …

    Le retour sur mon vélo, dans le joli ciel parisien mâtiné de rose et de jaune fut d'un zen ! … J'adore le moment où j'arrive à la porte de Charenton et que je dévale les Maréchaux. Ca me fait du vent dans les couettes, comme dirait l'autre.

    Bon, faudra qu’à l’occasion, j’essaie la piscine Keller qui découvre aussi son bassin l’été.

  • Un beau brin de fille à Belleville

    Sur le quai du métro, il est là, me guettant dans les wagons bondés. Ca tombe bien, le mien s'arrête juste devant lui, je lui fais signe et il me rejoint, longue silouhette au crâne nu dans sa veste kaki. Tandis que nous discutons, je m'amuse du contraste entre nous. Il parle lentement et me fait répeter mes mots qui s'entrechoquent. Il est posé et moi, je suis le lapin Duracell. Nous arrivons à Belleville. Dans la rue, les terrasses sont bondés de gens heureux. Nous passons devant un restaurant japonais. "Un faux, hein ?", lui demandai-je. "Oui", répond-il. Au Japon, on ne sert jamais du riz en accompagnement de sushis." Logique. C'est comme les gens qui mangent du pain avec les pâtes, ça m'a toujours sciée.

    Nous arrivons devant le n°38, j'appelle Yohan et je crie "A boire, à boire !". Ca le fait marrer. Quelques secondes plus tard, la porte de l'immeuble s'ouvre sur son visage rieur. Nous pénétrons dans une cour verdoyante entre deux bâtiments aux facades rose saumon. Deux jeunes femmes assises à une table métallique déglinguée nous accueillent avec un sourire. Yohan nous présente. Nous buvons de la bière dans des flûtes à champagne. Je me sens très vite à l'aise. Elles ne sont pas parisiennes mais nancéennes. Toutes deux très souriantes et chaleureuses, l'une est brune et l'autre a des cheveux chatains mousseux, relevés en une masse improbable retenue par un serre-tête et de minuscules pinces crocodile. Elle a un je ne sais quoi de Marion Cotillard dans "La môme". Le teint pâle, de grands yeux clairs sous des paupières immenses, une vraie gouaille de titi, beaucoup de charme. Elle dit "baiser" au lieu de "faire l'amour", j'adore ça. Je trouve un charme fou aux femmes féminines qui disent des gros mots. Je lui dis qu'elle est parfaitement à sa place dans ce quartier qui a vu naître Piaf. Ca la fait rire, on lui dit tout le temps. Nous parlons de Nancy, cette ville que je ne connais pas et que j'ai envie de visiter depuis longtemps. Je découvre que Seiji connaît beaucoup de villes en France, notamment Marseille que je n'ai jamais visitée. Il connaît aussi l'architecture de Nancy et parle d'une banque à l'intérieur Art Déco.

    Et puis, nous parlons de cul. Nous rions, beaucoup. J'enrichis mon vocabulaire et apprend que PC signifie "plan cul" et BGF, "best gay friend". L'apéro dure des heures et le concert prévu est vite oublié. Nous sommes bien, là, dans cette cour aux odeurs estivales. Nous chantons même des chansons de Daniel Guichard et Joe Dassin, "Le gitan", "Mon vieux", "L'été indien". On se promet une soirée karaoké. Seiji se marre, il doit nous prendre pour des fous. Des voisins traversent la cour et nous saluent. La campagne à Paris !

    Vers 23h, la faim se fait sentir. Nous pénétrons au "Président" par le grand escalier, Seiji et moi nous extasions sur l'entrée majestueuse et imposante. Je mange du canard laqué en me léchant les doigts. La nourriture est bonne mais le service vraiment moyen. Sandrine, fâchée, sort son harmonica et balance des salves de musique en guise de réprimande. Quand nous quittons le restaurant, un groupe nous demande de les prendre en photo dans l'entrée et pour les faire sourire, Sandrine joue de l'harmonica en dansant devant eux. Moi, je suis pliée, qu'est ce qu'elle est drôle, cette fille !

    Ca y est, c'est dimanche. Nous n'avons pas envie de dormir et réussissons à entraîner Yohan au Lou Pascalou tandis que Seiji nous quitte. Dans le métro, Sandrine continue à amuser les passants (et moi). Yohan répète "oh la honte" mais en fait, ça l'amuse beaucoup aussi. C'est le deuxième soir que je me retrouve au comptoir du Lou Pascalou. J'y retrouve une récente connaissance et son amie, une jeune femme au sourire bienveillant.

    2 heures moins le quart (avant JC), je file dans le métro avec Yohan. Aie, aie, aie, à Barbès, le quai est vide, plus de métro. J'emboîte le pas à deux jeunes qui cherchent l'arrêt du bus de nuit. Le retour dans le bus de nuit bondé est folklorique, quelqu'un a gerbé ce qui ressemble à du vin rouge granuleux et les voyageurs font des commentaires très drôles. Je me faufile difficilement vers l'avant du bus pour demander au conducteur ou il s'arrête et un jeune brun s'exclame "Qui est ce qui me caresse le boule???". "T'inquiète pas, je lui dis, je te caresse pas, je te frôle". Il se retourne et se retrouve nez à nez avec mon décolleté, qu'il a l'air de trouver à son goût. S'ensuit une joute verbale qui amuse beaucoup ses copains. Et hop, arrivée au carrefour qui m'intéresse, je saute du bus.

    Dans la rue, mes jambes sont légères sur les hautes sandales d'été. C'est la première fois que je les porte cette année, mes jolies sandales vert amande. Mon coloc n'est pas encore rentré de son concert. J'ai passé une excellente soirée. Décidément, cette semaine de vacances à Paris fut riche en rencontres et en émotions.

  • Une soirée à l'Amaryllis

    J’ai pris du retard. J’avais promis à ma petite sœur un billet croustillant sur notre soirée de jeudi dernier, et puis, toute au plaisir de savourer des moments rares et simples avec ceux que j’aime, j’ai passé moins de temps devant l’écran et plus de temps les yeux dans les yeux. C’est bien, non ?

    Mais quand même, cette soirée mérite un billet. D’abord, parce que je la passais avec ma petite sœur, dont je parle rarement ici, et parce qu’elle m’a emmenée dans un endroit fort sympathique, haut en couleurs et en rires. Ceux qui ne me connaissent pas vont peut-être s’interroger, pour les autres, ils savent déjà …

    Ca fait un bail qu’elle me répète « Fofa, faut que je t’emmène dans le resto homo sur ma tournée, ils sont super sympas ».

    Jeudi dernier, je la récupère au salon de massage traditionnel chinois où elle s’est fait papouiller son petit corps malmené par les charges quotidiennes, et on file sur le boulevard Pasteur. Arrivées devant le resto, Sébastien, un des deux tauliers, est sur le trottoir en train de s’en griller une. Mon p’tit Bounia m’a présentée comme étant sa grande sœur, ce qu’elle a failli regretter ensuite, vu le bin's que j’ai mis dans le resto.

    Le Bistrot de l’Amaryllis est très joliment décoré, ambiance cave et rideaux de velours, à haute influence cinéma.

    Après le kir framboise, j’ai félicité Sébastien sur sa jolie houppette et lui ai dit qu’on avait envie de tirer dessus. « Même pas en rêve », m’a-t-il répondu d’un air offusqué.

    A partir de là, le ton était donné et on a passé la soirée à se charrier. Vu qu’ensuite, 2 tables d’amis de la maison se sont ramenés, et qu’ils s’en sont donné à cœur joie, j’ai vite plus fait le poids mais je les ai bien fait rire quand même. Pour préserver un peu l’image sans doute hautement angélique que certains ont de moi, je vous épargnerai le détail de nos propos, qui étaient dignes de certaines soirées à la Comète et relativement cruels, notamment quand on m’a fait remarquer que le remplissage de mon assiette était inversement proportionnel à celui de ma vie sexuelle. .

    Bref, on a accroché au point que Sébastien et ses amis nous ont invitées à venir à leur soirée cabaret du 17 avril (jeudi). Quand j’ai appelé Oh !91 pour lui demander si ça le branchait, ils ont tous scandé « Olivier, Olivier ! » et même ma petite sœur s’est lâchée (classé X). Ensuite, j’ai eu ma mère au téléphone qui a eu droit au même accueil, c’est là qu’on a appris :

    1° que Sébastien était castelroussin (pour ceux qui ne savent pas d’où que ça vient, ces bestiaux là, demandez à Ellie)

    2° que mon illustre oncle Nanard d’Issoudun avait vraisemblablement été le prof d’un des joyeux oiseaux présents ce soir-là (et passablement dissipé, je dois dire).

    L’Amaryllis propose une formule kir + panier-plat-café à 16 € d’un très bon rapport qualité prix. En entrée, un panier de crudités – coleslaw, taboulé, carottes râpées, salade de thon – et terrine maison. J’ai ensuite choisi un curry de fruits de mer fort goûteux tandis que ma convive optait pour un filet de canette rôti au citron.

    Parmi les évènements ponctuels, une heure 30 de spectacle autour de 4 artistes (menu cabaret à 35 € avec entrée-plat-dessert) ainsi qu’en 2006, un curieux concours « Miss Bulots ».

    Un dernier conseil : n’y emmenez pas votre vieille tante au sortir de la messe, elle avalerait son chapelet …

    Le Bistrot de l'Amaryllis

    13 bd Garibaldi - 75015 PARIS (M° Cambronne)

    Tél : 01.47.34.05.98

    www.bistrotdelamaryllis.com