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Mon Paris - Page 9

  • Soirée littérature érotique

    "Ce n'est pas le plaisir, c'est le mouvement qu'il imprime, c'est le changement qu'il demande, harcèle et devant lequel il retombe, brisé, rompu, couronné d'une jouissance, liquéfié, achevé, béat, mais la volupté cache sa défaite."
    Paul Valéry In cahiers, II Éros

     

    Lectures de textes érotiques de Georges Bataille, Anaïs Nin, Henry Gougaud, Stephen Vizinczey (Louis Calaferte) par la Cie Enascor : Anne Véronique Brodsky, Lionel Rondeau et Julien Avril, mise en musique de Romain Volpe.

     

    Soirée littérature érotique demain, mardi 18 mars, à 20h30 au café littéraire :

    l'Ogre à Plumes

    49-51, rue Jean-Pierre Timbaud

    Paris 11ème

    M° Parmentier

     

    On peut manger sur place ou dans un des restaurants sénégalais de la rue, par exemple à l'île de Gorée au n° 70 ...

     
  • Piscine Roger le Gall

    Lundi, voici la réponse que je reçus de Dyvyne, auquel j’envoyais un sms pour proposer de se retrouver à la piscine après le boulot : « Jo Baker est fermée pendant 1 mois et demi ».

    Oh ben non !!! Pas cool !

    Je partageai ma déception avec O., qui me répondit « Ben t’as qu’à venir à Roger le Gall ».

    Renseignements pris sur internet, Roger le Gall est une piscine olympique qui se trouve près de la porte Dorée. Certains soirs, on peut même y barboter à poil - enfin, pour ceux qui en ont - mais avec un bonnet sur la tête, par mesure d’hygiène. Cherchez l’erreur (bien vu la pub pour Boursorama à droite sur la page).

    Je pédale donc jusque là et surprise, les vestiaires sont calmes, spacieux et très propres. Je rejoins O. dans la ligne d’eau, il est arrivé bien avant moi et a presque fini sa séance. Ca fait des années que je n’ai pas nagé sur du 50 m et comme je le craignais, je m’essouffle sur les premières longueurs. Mais bientôt, ma respiration se régule et je constate que nager sur du 50 m est bien plus agréable que sur du 25. On a une impression de plus d’espace et ça casse moins le rythme. Les nageurs sont assez disciplinés (proportion intéressante de beaux gosses, par ailleurs).

    Il fait nuit quand je ressors de là. Je prends une piste cyclable très sympa à travers les arbres et rejoins les maréchaux. Je manque de rentrer dans le cul d’une bagnole de flics qui pile juste devant moi sur la voie de bus. Arrivée à la porte de Charenton, c’est que du bonheur ! Je me laisse filer sur la piste cyclable qui descend pratiquement jusqu’à la porte d’Ivry, dessinée sur le trottoir désert. La température est étonnamment douce, on se croirait un soir d’été. Au loin les lumières des gratte-ciel scintillent et me donnent l’impression d’être sur un océan. Après les voies ferrées menant à la gare de Lyon, j’enjambe la Seine et distingue les péniches amarrées. Je n’ai même pas envie de rentrer mais mon coloc’ m’a promis un dîner succulent.

    Quelques minutes après avoir poussé la porte de l’appart, je m’attable devant un feuilleté au magret de canard et crottin de Chavignol accompagné d’une salade du jardin de Pap’s et d’un verre de Sancerre rosé bien frais.

    Vous ne trouvez pas que j'ai une vie particulièrement stressante ?

  • Vélib et savoir-vivre

    77524b74b59e1a48866cace578ccdb54.gifCa m’amuse que les médias nous rebattent les oreilles avec le Vélib’ parisien depuis des semaines alors que ce concept existe depuis fort longtemps dans de nombreuses villes de province. En tant que cycliste quotidienne depuis 3 ans, isolée au milieu du flot d’autos et de piétons, je me suis réjouie de l’implantation des Vélib’ à tous les coins de rue. Enfin des alliés pour une ville plus respirable et plus silencieuse. Cependant, le comportement de certains conducteurs de Vélib’ qui font du vélo comme s’ils étaient sur une route de campagne me désole. Heureusement que j’en crois peu sur mon parcours quotidien …

    Samedi, devant le jardin du Luxembourg, c’était ambiance colonie de vacances : tongs aux pieds, les vélib' roulaient par 4, sans se soucier de la file de voitures bloquées derrière. Dimanche dernier, un couple qui devait nous rejoindre sur la péniche Concorde Atlantique a fini au poste pour avoir grillé un feu.

    Pour ma part, presque à chaque fois que je me trouve derrière un Vélib’, son conducteur fait les 2 bords de la chaussée, tourne sans regarder si quelqu’un est derrière et grille systématiquement les feux. Sans compter ceux qui me font grincer des dents à raser les portières des voitures en stationnement ou qui déboulent sur les trottoirs en zigzaguant entre le piétons.

    Il est vrai que la signalisation routière dans Paris n’a pas été faite en pensant à nous ! Et que même quand on respecte scrupuleusement le code de la route comme je le fais, on se heurte à l'hostilité des automobilistes et même de la police. Je me souviens de cet agent de la circulation qui m’avait interpellée alors que j’attendais tranquillement que le feu passe au vert. Elle me montre la piste cyclable sur le trottoir à ma droite et me dit « Vous avez une piste cyclable là ». Je lui réponds « Je sais, ça fait un an que je fais ce trajet tous les jours. Vous l’avez déjà prise, cette piste ? ». « Non, mais il faut la prendre, elle est obligatoire et si jamais vous avez un accident en roulant sur la chaussée alors qu’il y avait une piste cyclable, vous serez en tort », me dit-elle. « Vous devriez réviser votre code de la route, vous avez faux sur les deux points. Ce panneau (voir photo en haut à gauche) indique une piste facultative, comme toutes les pistes cyclables désormais. Et c’est parce que celle-ci est dangereuse, justement, que je la boycotte ». Le ton monte, son collègue se la joue à la John Wayne du bitume et commence à rappliquer, je les plante là mais j’étais furax !

    Attention aux gamelles et aux prunes, amis cyclistes ! Et ne vous laissez pas faire !

  • Apéro sur péniche

    5360e99dd7b830c71bca24a0f311317a.jpgHier, je comatais tranquillement sur ma chaise longue quand le téléphone sonne. C’était ma copine C. qui m’invitait à prendre un verre sur la terrasse d’une péniche, sous le pont Alexandre III, avec son nouveau mec et des amis d’Air France. Comme elle est souvent en vol, j’ai pas trop l’occasion de la voir, et puis, avec elle, je me marre toujours, c’est une boute en train, nature et pas dans le trip rivalité. Depuis quelques années, elle s’est trouvé une passion, quand elle ne vole pas, elle mixe ici, à Saint Martin ou Ibiza et franchement, comme DJ, elle assure.  

    Voilà donc que je débarque à côté de l’Assemblée Nationale et que j’arrive au pied du Concorde Atlantique où, sur la terrasse, la musique booste et où il y a l’air d’avoir de l’ambiance. Ca sent les vacances, genre la croisière s’amuse mais sans les robes longues et les blondes cartonnées à la laque. Plutôt black-blanc-beur, jeans tee-shirts et basses puissantes pour les apéros en plein air des soirées Terrassa, avec les djs des collectifs Dcontract et Behype.

    Déjà, à l’entrée, les videurs sont sympas, première surprise. Je rejoins C. qui me présente le nouvel homme de sa vie. Beau gosse. La connaissant, elle va en faire qu’une bouchée. Elle me case près de l’autre célibataire de la table, mais il ne me plaît pas du tout, ni son physique ni  son humour 3ème degré. J’ai eu ma dose pour la journée, il tombe mal. Quand je lui demande dans quoi il bosse, il me répond « Air Guadeloupe », en fait, il bosse dans la monétique. Déjà que c’est pas facile de s’entendre avec la musique, si en plus il me raconte des conneries, je vais pas rester polie longtemps.  D’ailleurs, je le lâche vite vu que C. est déjà en train de chauffer avec sa coupe de champ’ et que le DJ balance du Tribe Called Quest.

    A la table d’à côté, y’a un groupe très sympa. Un des gars trinque avec moi et une des filles, cheveux courts, blouson et jean s’assied en face de moi et commence à me parler. Pas très parisien comme attitude mais C. m’avait prévenue que l’ambiance était très sympa sur ce bateau et que les gens « ne se la pétaient pas ». Au bout de quelques minutes, je remarque qu’une des filles de ce groupe, copie conforme de la première, me fixe. Je me sens tout à coup dans la peau d’une gazelle, comme celle de mon poème de l’autre jour. J’ai plus eu de doutes quand C. est arrivée derrière moi en me glissant à l’oreille « Alors, on se fait brancher par des meufs maintenant ? »

    Comme j’avais pas envie de déclencher une baston, je suis allée danser un peu plus loin et puis, quand la musique a tourné à la house, je me suis assise et j’ai regardé le paysage. Les péniches de touristes passaient en dessous de nous, C. commençait à être bien gaie et à rire pour rien, la vue était belle sur la Concorde et le musée d’Orsay et l’ambiance de plus en plus festive sur la péniche.

    Et dire que ça fait des années que je vis ici et que je n’étais jamais venue dans cet endroit !

     

  • Apéro Tzigane

    Festival des Ideo en ce moment à La Bellevilloise et chaque vendredi, à 19h, apéro Tzigane au Divan du Monde.