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2yeux2oreilles - Page 205

  • Aller au boulot la nuit

    Non, ce n'est pas ce que vous croyez.

    C'est super fun d'aller au boulot la nuit, quand notre immense siège social est désert. La rue intérieure a des allures de fête foraine et on peut faire les cons dans les couloirs.

    Vendredi soir, nous étions invités, mes collègues et moi, à un dîner "underground" au restaurant de luxe de notre siège social. Apéro sur les coups de 19h.

    Comme je bosse avec une bande de grands gamins et que je suis pas la dernière à faire des conneries, on avait pas fini l'apéro qu'on s'était déjà vidé des bouteilles d'eau sur la tête.

    Ensuite, on a mangé le délicieux festin que nous avait concocté le chef, landais. 

    Avant le dessert, on est allés faire un tour sur le salon qui se tient dans nos murs. C'est un salon qui présente des produits et équipements à acheter pour l'été. J'avais entendu parler d'un spa à tester et les connaissant, j'avais prévu le maillot de bain.

    A 1h, je faisais du tricycle en talons aiguille dans les allées du salon, poussée par D., pendant que les autres tapaient dans le ballon.

    Après on a joué au frisbee avec des coupelles en terre cuite mais personne n' a réussi à les rattraper.

    A 1h30, je sautais sur un trampoline. Sans les talons aiguille.

    Et à 2h, les garçons me balançaient dans le spa.

    Je me suis changée 3 fois cette nuit-là.

     

  • Cagouilles

    Fauvette s'inquiète de la disparition annoncée des sympathiques gastéropodes qui font notre particularité culturelle.

    Je ne peux résister à l'envie de vous livrer un joli poème berrichon de Jean-Louis Boncoeur, que Mère Mi me récitait avec forces mimiques, quand j'étais enfant.

    "Tu m'as tout mangé mes radis,
    Ch' ti luma gris qui m'fait les cornes !
    Ouh ! Mes radis ! Mes m'lons sous cloche !
    Moi qui m'disais : c'est les loches !
    Et c'était toi, ch'ti luma gris,
    Qui m' dégarcillait mes radis !
    Ouh, j'vas t'écraser comme une p'tite marde !"

  • Ma soeur rêve de moi

    J'appelle dans le Sancerrois hier, je parle à Pap's que j'ai honteusement oublié dimanche et à la p'tite dernière qui se remet de son passage à l'hosto. 

    Elle me dit : "Fiso, j'ai rêvé de toi cette nuit !

    J'ai rêvé que t'étais enceinte de 4 mois de François Hollande"

    Ca l'a beaucoup fait rire. Elle était même contente d'être tata.

    Je rassure tout le monde. Je ne suis pas à l'origine de la rupture Royal-Hollande.

  • La Comète au Kremlin-Bicêtre

    "Une comète se compose de 3 parties : le noyau, la chevelure et la queue. Une comète importante possède au moins 2 queues."

    Je crois que j'étais le noyau, hier, et il y avait au moins un chevelu, dans ce très très très important bistrot du Kremlin-Bicêtre.

    Il y avait aussi Monsieur Jean, l' élégant patron des lieux, Jim le fringant serveur qui commence à souffrir du poignet droit, Tonnegrande, qui cherche toujours le pitch du dernier film sur lequel il a dormi au cinéma, Djibril qui n'est pas videur chez Leclerc, Michel, ancien guitariste, et Abdel. 

    Monsieur Jean n'avais pas de Guinness, j'ai donc bu des demi. On a parlé de la coiffeuse de Nicolas, de Simon le clochard, du gros Loic, des amis blogueurs (Eric, Fil Cat, Lutine et Céleste). On a aussi parlé un peu -très peu- boulot, c'est marrant, on bosse dans la même ville, Nicolas et moi.

    On a surtout raconté beaucoup de conneries et bien rigolé. Dyvyne qui voulait pas boire d'alcool en a été pour ses frais.

    Une soirée comme j'aime, simple, chaleureuse. Comme à la maison. Merci les gars !

    J'irai garer mon vélo devant la Comète de temps en temps. Mais je compte sur Nicolas pour gérer le gros Loic.

  • A con, con et demi

    Et bien voilà, entretien annuel sans surprises hier. 

    En septembre dernier, suite au départ de ma boss - qui n'a pas été remplacée -, on m'a confié un beau package de nouvelles responsabilités (2 collaborateurs et 3 prestataires supplémentaires à gérer). Cette promotion n'a été accompagnée d'aucune mise à jour de mon contrat ni augmentation, ni même du statut cadre, inhérent à mes responsabilités.

    Hier donc, le principal objectif de mon entretien était pour moi, en dehors d'un point sur mes objectifs passées et futurs, d 'obtenir cette régularisation qu'on me doit depuis 8 mois (4 ans en ce qui concerne le statut mais bon, passons...)

    Je savais déjà que j'aurai à batailler car mon boss direct, arrivé il y a 4 mois, m'avait laissé entendre qu'on l'avait gentiment renvoyé dans ses buts quand il avait évoqué mon cas auprès de Big Boss. 

    Comme je m'y attendais, j'ai donc essuyé un refus net, sous le prétexte de 2 dossiers que j'ai mal gérés, dossiers dont personne ne voulait et pour lesquels je n'avais, en fait, pas les compétences nécessaires.

    En dépit de ce constat, on m'informe qu'on souhaite me confier bientôt une autre tâche pour laquelle une de mes collègues est incompétente (j'ai déjà récupéré une partie de son boulot en avril).

    Pas d'augmentation, donc, pour la première fois depuis 4 ans, et un point prévu en octobre pour "voir où j'en suis".

    Un coup de bâton et une carotte, quoi, pour faire avancer la bourrique ...

    A court d'arguments quand j'ai mis en balance tous les points sur lesquels j'avais donné satisfaction avec les 2 dossiers que j'avais mal gérés, Big Boss n'a plus argumenté et s'est contenté de répéter :

    "Et bien, non, je vais être clair, je ne vous donne pas le statut cadre. Vous manquez de maturité."

    "C'est très clair, en effet" lui ai-je répondu.

    "Vous devez avoir raison, on m'a donné trop de choses à gérer d'un coup.

    En revanche, dans la mesure où vous estimez que je n'arrive pas à gérer mon travail actuellement, expliquez-moi comment vous pensez que je vais mieux m'en sortir en m'en rajoutant encore plus ?"

    "En mettant en place le plan d'actions dont nous venons de parler" me répond-il.

    " Et bien, écoutez, partont des faits :

    Jusqu'en septembre dernier, vous étiez satisfait et moi aussi : j'avais un poste relativement peinard, que je maîtrisais parfaitement, et un minimum d' augmentation assurée, chaque année. Aujourd'hui, vous me dîtes, en résumé, que vous me laissez toutes ces tâches mais pour le même prix parce que je ne vous donne pas entière satisfaction. 

    Je pense donc que le mieux à faire, pour vous comme pour moi, c'est de m'en tenir à ce que je sais faire de mieux, comme ça l'année prochaine, en supoosant que je sois enncore là, j'aurai la garantie de remplir mes objectifs et d'avoir une augmentation."

    (crispation en face)

    "Si c'est ce que vous voulez, on peut vous en retirer", dit-il.

    "Ben oui, je crois que c'est ce qu'on va faire.

    Parce qu'aujourd'hui, concrètement j'assume des responsabilités pour lesquelles je n'ai ni la rémunération ni le statut correspondant. Ca, c'est dans le code du travail, ça n'est pas discutable ni soumis à une appréciation sur la qualité du travail."

    JM a bien raison : "L'arme absolue des patrons, c'est l'attachement stupide qu'ont les salariés envers leur emploi et leur entreprise."

    Et j'ajouterai : "et leur soif de pouvoir".

    Il me prend pour une mule ? Il va tâter de mon coup de sabot.

    C'est bien dommage parce que j'aime mon travail, mes collègues et même mon nouveau chef.

    Mais l'heure n'est pas à l'affectif.