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2yeux2oreilles - Page 96

  • Ne le dîtes à personne !

    Tonnegrande n'a pas tout à fait tort. Je me balade régulièrement dans les rues sans culotte et sans soutif, mais pas à vélo comme il l'a souvent insinué.

    Non en fait, moi, mon problème c'est quand je sors de la piscine. Pour gagner du temps et parce que ma piscine locale manque cruellement de cabines, j'enfile mon maillot de bain (2 pièces, clin d'oeil à Boug') chez moi. Sauf qu'une fois sur 2, j'oublie de fourrer dans mon sac les deux morceaux de tissu qui remplaceront le maillot au retour. Et je rentre chez moi le cul (et le reste) à l'air. Ben entre nous, c'est pas désagréable ... Faudra juste que j'évite de faire un malaise ou de me vautrer lamentablement pendant les 10 minutes qui séparent la piscine de chez moi. Et aussi que je fasse gaffe aux coups de vent.

    Ce soir, je n'ai pas oublié ma culotte.  C'est ma serviette de bain que j'ai laissée chez moi. C'est donc mouillée que j'ai remis mes fringues. Sur le chemin du retour, j'ai appelé ma mère que ça a beaucoup fait rire (bon, elle a avoué s'être sifflé une demi-bouteille de rosé, aussi) et qui s'est écriée : "Ah c'est jouissif !"

  • Voulez-vous goûter avec moi ce soir (3)

    Iggy'style.jpg.jpgProfitons de ma présence prolongée à Paris pour nous retrouver jeudi prochain, le 10, autour d'un verre et d'un dîner. Comme les fois précédentes, que vous soyez blogueurs, amis ou inconnus, vous êtes bienvenus.

    Ca se passera à partir de 19h dans mon QG (pour ceux que j'y ai déjà emmenés, pas la peine de vous dire où c'est), une brasserie au très bon rapport qualité-prix qui propose cochonailles, salades, viandes goûteuses et poissons pour des plats aux alentours de 15€. Si vous êtes carnivore, vous allez vous régaler ! 

    Merci d'annoncer votre présence ici ou par mail, mercredi soir au plus tard, afin que je réserve.

  • Festival de l'Oh!

    Ca y est, c'est reparti, comme chaque année depuis déjà 2 ans, en ce qui me concerne, le Festival de l'Oh! se tient sur les berges franciliennes de la Seine, de la Marne et même de l'Yerres, les 12 & 13 juin prochains.

    L'invitée d'honneur, cette année ? C'est nous, les filles ! LA FEMME ! Un peu que j'vais y aller !

    En tout, 14 escales où on fera la fête : Saint-Ouen, Paris-Bercy, Ivry/s/Seine, Alfortville, Choisy-le-Roi, Villeneuve Saint-Georges, Créteil, Champigny/s/Marne, Joinville le Pont, Bry/s/Marne, Neuilly-Plaisance, Neuilly/s/Marne, Gournay/s/Marne et un petit nouveau, Périgny/s/Yerres.

    Il y aura des promenades commentées, des balades à vélo, des activités nautiques, de l'art joué, chanté, dansé, exposé, des croisières vraiment pas chères (2€), des débats, des spectacles sur l'eau.

    Cette année aussi, des invités prestigieux : Titouan Lamazou qui exposera ses portraits de femmes du monde à Bry/s/Marne, l'orchestre symphonique du RSO qui emplira l'air de ses mélodies à Ivry/s/Seine et Alfortville.

    Si vous ne connaissez pas ce merveilleux festival populaire, vous pouvez toujours lire mon billet sur l'édition précédente. C'est une manifestation joyeuse, qui ravit les enfants de 7 à 77 ans et en plus vous ferez un geste solidaire.

    Je vous ai inséré quelques liens, ci-dessus, pour vous donner l'Oh! à la bouche. Pour accéder au programme complet, il vous suffit de cliquer sur l'affiche colorée, là, à gauche.

    Moi j'y serai bien sûr, avec mon amie Boug', et si vous avez envie de nous y croiser, vous avez mon mail dans la colonne de gauche.

    J'ai déjà repéré un stand qui va lui plaire, quand à moi, je vais me fier à ce qu'on m'a soufflé au creux de l'oreille : Eau de là à Champigny, Mama Riverside à Paris-Bercy, Le Rêve de Vénus à Créteil.

    Je ne sais pas comment j'irai, à pied, en vélo ou à la nage, mais j'y serai ! Et vous ?

  • E., le marathonien à bout de souffle

    Il y a quelques semaines, il était réapparu sur le site de la SPH avec ce message « Tu vois, je suis à nouveau là ! ». J'avais répondu « Dis donc, j'ai jamais reçu mon billet d'avion ! » La dernière fois qu'il m'avait écrit, c'était en ces termes : « Bravo, tu as gagné un voyage pour la Papouasie, allez bye ».

    Il était sympa le marathonien mais assez déprimé. Pressé de « trouver quelqu'un », il enchaînait les plans cul et se réveillait avec la nausée. Il m'avait plusieurs fois proposé de se rencontrer mais je n'en avais pas envie. Un soir où il avait vraiment le blues, nous avions échangé longtemps et j'avais sollicité ses conseils de sportif. Quand il avait demandé « Tu ne trouves pas ça triste d'être seule ? », j'étais restée interdite. Heu, je suis censée dire quoi, là ? J'avais répondu ma vérité « Je ne suis pas seule mais célibataire. Et je ne trouve pas ça triste, non. »

    Une semaine plus tard, il avait oublié mon prénom. Je discute, moi aussi, avec plusieurs personnes simultanément mais j'ai au moins la délicatesse de me rafraîchir la mémoire en parcourant nos précédents échanges. Le jour de la St Valentin, n'ayant pas lu ce billet, il avait eu le mauvais goût de m'inviter à déjeuner. Devant mon refus, ferme mais courtois, il avait fait son Caliméro « Personne n'est jamais dispo pour moi ». Je l'avais mouché « Tu devrais arrêter de te taper tout ce qui bouge, tu t'emmêles les pinceaux et tu en veux à la terre entière ».

    Aujourd'hui, après une pause d'un mois, il semble plus serein et propose un verre, que j'accepte. A une station de la ligne 4, je suis tirée de ma lecture par trois africains qui chantent et jouent de la guitare sur le quai. Je connais cette voix... Je penche la tête, croise son regard. Oumar ! Merde, si je n'avais pas rendez-vous, je me serais assise à côté d'eux pour les écouter. J'espère, sans grand espoir, qu'ils soient encore là au retour.

    Je retrouve E. devant l'église St Eustache, alors qu'une pluie fine et triste commence à tomber. Crâne rasé, svelte, il porte une veste en velours bleu marine. Nous entrons dans un pub. Devant ma pinte de Guinness, il dit « C'est rare une fille qui boit de la bière ». Je sais. Nous nous installons et crions un peu au-dessus de nos verres car les écrans diffusent un match de rugby. Il est beaucoup plus détendu en vrai. Il travaille beaucoup avec mon ancien employeur. Explique qu'il s'est désinscrit parce qu'il ne supportait plus « ce baisodrome », qu'il trouvait pathétique de se réveiller le matin à côté d'une inconnue. Raconte cette femme qui, « après s'être jeté l'un sur l'autre comme des bêtes », avait adopté une attitude de femme amoureuse. « Elle va arrêter de me caresser le crâne, elle n'a jamais rencontré de chauve de sa vie, ou quoi ? » s'était-il demandé en bondissant sur ses deux jambes.  « Tu sais, le jour où tu m'as écrit que je devrais arrêter de papillonner parce que ça me rendait amer, tu avais tout à fait raison, c'était exactement ça », dit-il.

    Plus tard, nous voici attablés devant un chiche taouk, dans la rue Montorgueil. Alors qu'il parle, les yeux humides, de ses deux petits garçons « Quand je les retrouve, on se roule par terre, on dirait un lion et ses deux lionceaux », je pense avec amusement à mon tout dernier billet. J'ai exagéré, bien sûr. Je trouve cette nouvelle génération de pères très touchante. De là à le mettre sur son CV ...

    Maintenant il me demande pourquoi, d'après moi, je suis seule.  « Je vais te dire ce que j'ai pensé en te voyant. Ma première impression me trompe rarement. Avec toi, j'ai l'impression qu'on n'a pas droit à l'erreur. Ils te disent quoi, tes amis ?» Faudra que je leur demande, tiens.

    Nous nous séparons dans le métro. Je lui souhaite de bonnes vacances. Et reçois un sms quelques minutes plus tard « Navré de te quitter ». Puis d'autres. « Trop timide ». « J'aurais bien fait un câlin ». « Pas toi ? » J'envoie un sourire suivi de « Non. Profite bien de Lyon ».

    A la station Raspail, les sièges en plastique vert céladon sont vides, et le quai silencieux. J'enverrai un message à Oumar.

  • On rigole tous les jours

    Y'a deux choses qui me font rire -jaune- sur le site de la SPH :

    -les photos  - très élégamment redimensionnées - d'hommes, la joue posée contre une mèche de cheveux blonds, bruns, roux, en tout cas, longs et féminins. Je trouve ça d'un mauvais goût ! 

    - les annonces "papa de deux adorables bambins / angelots / ptits bouts / lumières de ma vie même que sans eux il fait noir" (rayer la mention inutile). J'attends celui qui écrira "papa de deux casse-couilles qui m'ont abonné à vie à la capote"