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2yeux2oreilles - Page 173

  • Comment ça, il fait chaud ?

    Merci à Alex d'avoir fait suite à mon ode à la beauté masculine en m'envoyant ce lien. Fair play, le garçon !

    Aujourd'hui où je navigue sans GPS (comment ça je me moque, Alex?), l'humeur morose, sa généreuse attention remet un sourire furtif sur mon visage.

  • Moi aussi je pique !

    Questionnaire piqué chez Bougrenette

     

    - Quand êtes vous déjà morte ? Plusieurs fois, sans doute.
     - Qu'est ce qui vous fait lever le matin ? Le croassement d'une grenouille.
    - Que sont devenus vos rêves d'enfant ? Je n’ai pas souvenir d’en avoir eu.
    - Qu'est ce qui vous distingue des autres ? Ma sensibilité exacerbée.

    - Vous manque t’il quelque chose ? Il ne me manque rien de matériel.
    - Pensez vous que tout le monde puisse devenir artiste ? Oui, il suffit d’avoir le courage de mettre ses tripes sur la table.
    - D'où venez vous ? Des rêves d’une petite fille brune mal aimée.
    - Jugez vous votre sort enviable? Oh que oui !
    - A quoi avez vous renoncé? A être comprise.

    - Que faites vous de votre argent ? Je le crame.
    - Quelle tache ménagère vous rebute le plus ? Le repassage
    - Quels sont vos plaisirs favoris ? Tout ce qui éveille les sens.
    - Qu'aimeriez vous recevoir pour votre anniversaire ? Une valise pleine pour une destination inconnue avec un homme qui m’aime.
    - Citez trois artistes vivants que vous détestez: Je ne peux pas détester une image.
    - Que défendez vous ? Les indéfendables.
     - Qu'êtes vous capable de refuser ?  De juger.
    - Quelle est la partie de votre corps la plus fragile? S’il y en a une, elle doit être interne car je suis ce qu’on appelle une fille « robuste »..
    - Qu'avez vous été capable de faire par amour ? Renoncer à donner la vie.
    - Que vous reproche t’on ? Mes silences butés.

    - A quoi vous sert l’art ? A libérer mes émotions.

    - Rédigez votre épitaphe ? « C’est pas le tout mais j’ai la dalle ! ».

    - Sous quelle forme aimeriez-vous revenir ? J'aimerais être un oiseau.

     

  • 2007, salut !

    Plutôt que de faire un bilan, j’ai pompé Oh !91 et son exercice "aimé / pas aimé". Je m’y colle donc, dans l’ordre chronologique et en essayant de ne rien oublier.

    En 2007, je n'ai pas aimé :

    -          la mort de l’abbé Pierre et de Michel Serrault.

    -          le fossé qui s’est creusé entre moi et Isabelle, mon amie depuis 4 ans, sans explications, malgré mes tentatives désespérées pour garder le contact.

    -          3 jours en Irlande, trop lourds émotionnellement.

    -          Mon évaluation annuelle et le mépris auquel je me suis heurtée.

    - mes entretiens d'embauche avec une boîte de conseil en formation et relation client, leader sur le marché, dont la malhonnêteté m'a découragée de chercher du boulot.

    - être ramenée par 2 hommes -coup sur coup - à un rôle de génitrice proche de la date de péremption. Ils m'ont mis un sacré coup de vieux !

    - sortir de la piscine, le premier jour des grèves de novembre, et devoir rentrer en stop chez moi parce qu'on m'a piqué mon vélo.

    - le vide de ma vie amoureuse.

    J’ai aimé :

    -          les soirées à la Butte aux Cailles avec Christophe, rencontré sur un site pour âmes esseulées, et devenu un ami cher. Brillant, bon vivant, drôle, il est aussi de ces hommes qui apprécient mon franc-parler et ça, ça compte.

    -          Recevoir un livre d’un de mes premiers potes de blog. Sa générosité est fruitée comme une mauresque et lumineuse comme un pique-nique au soleil.

    -          Tomber nez à nez avec Daniel Auteuil en slip bleu ciel.

    -          La voix bouleversante d’ Anthony & the Johnsons. Une musique à se tirer une balle, d’après mon frère. L’émotion intense et des larmes dans les yeux, pour moi.

    -          3 jours à Tokyo avec mon DJ préféréet me replonger dans le buzz des compagnies aériennes.

    - l'ouvrir un peu plus et couper les ponts avec les emmerdeurs (euses)

    - rencontrer des blogueurs : Céleste (et Fabio), Eric, Fauvette, Giao, Isabelle.

    - me plonger dans l'érotisme (chez moi en écrivant des poèmes et chez les autres).

    -    un déjeuner avec Denis pour lequel j’ai une affection réelle et particulière.

    -          L’amitié que j’ai tissée, jour après jour, au boulot, avec J et Sophie, lors de pauses café entre larmes et fous rire.

    -          La magie du théâtre : « Je viens d’un pays de neige », " Son mec à moi ", « Giacomo l’enfant de la cité », "La vie devant soi" et il y a peu, "Cabaret".

    -          La fête de la musique, jour de ma rencontre avec Nicolas, auteur de ce billet inoubliable, Tonnégrande, monsieur Jean, Jim, le vieux Jacques, les joyeux lurons de la Comète, et par extension Filaplomb et Eric.

    - la pépite d'intelligence et de sensibilité qu'est WajDi et une connivence progressive avec plusieurs de ses lecteurs (Boby, Superebeu, Oh!91)

    - en août : Un après-midi plein de saveurs et de chansons chez Tonnégrande.

    - la rencontre devant une vieille bagnole verte avec Oh!91, croisé chez WajDi. Une amitié forte, évidente, presque fusionnelle.

    - ma soirée d'anniversaire. Magique !

    - la nuit blanche avant le départ pour le Mexique (magic aussi) et sauter dans les rouleaux du Pacifique, là-bas.

  • Prépuce

    Le prépuce,

    Qu’est ce qui se cache sous sa capuche ?

    De la soie de Damascus

    La fraîcheur d’un hibiscus

    Une larme de cactus

    Ou les bourses de Crésus

    C’est comme dans les montagnes russes

    La peur te file un rictus

    Te remonte le plexus

    Te fait contracter l'a...

    Et cramponner le guidon

    Ca colle aux dents les bonbons

    La barbe à papa au menton

    La guimauve reste toute molle

    Les bêtises te font cambrée

    Allez encore un petit tour de manège

    Tu vas nous faire un arpège

    Etre coquine ça t’allège

    Fais fondre le bonhomme de neige !

    (Spécial dédicace à Oh!91 :c'est pas gagné ...)

  • Ne me souhaitez pas bonne année !

    Je manque rarement de courtoisie mais s'il y a bien une période dans l'année ou je ne respecte pas les convenances, c'est au moment de Noël et du Nouvel An. Je déteste les formules toutes faites, les "sincères condoléances" murmurés à la queue leu leu par des illustres inconnus, les "Joyeux Noel" balancés comme un ordre et une gifle aux malades en fin de vie, clochards, endeuillés, personnes seules devant leur télé le soir du 24 (pour celles qui peuvent encore payer la redevance), ressortissants de pays voués à la guerre et aux massacres.

    A moins de vivre coupé du monde, comment Noël peut-il être joyeux, vraiment ? "Joyeux Noel dans la lucidité" devrait-on dire. "Restez conscients" comme elle, par exemple.

    "Joyeux Noel" passe encore, mais chaque année, ce qui me gave le plus, ce sont les premiers jours de la nouvelle année (le soir du 2, ça va, on fête l'anniv' de mon frère). Le boulanger, la caissière de Champion, le chauffeur du bus, les 750 salariés de ma boîte, tous ces gens dont je ne connais au mieux que nom et prénom et qui me souhaitent une bonne année alors qu'ils n'en en rien à taper de ma vie (et inversement). Moi, ce que je voudrais, c'est qu'on me souhaite de l'amour parce qu'on n'en a jamais assez, j'espère être à la hauteur pour soutenir celle que que je chéris, mon amie de longue date, pour qui l'année commence bien mal, qu'on me souhaite d'être attentive aux autres, toujours, vraiment, qu'on me souhaite de ne pas avoir peur, qu'on me souhaite le moins de larmes possible.

     Alors, depuis quelques années, je réponds à cett mascarade de bienveillance :"Oh, pfff .... qu'est ce que ça me fait chier ces formules toutes faites". Sauf à la caissière de Champion et au boulanger parce que je sais que ça fait partie du service clientèle. Ma réponse à moi est beaucoup plus longue que "merci, vous aussi" mais tellement plus sincère.

    Alors surtout, surtout, ne vous sentez pas obligés de me souhaiter une bonne année, je ne vous en voudrai nullement. Ou alors faites dans l'originalité, faîtes moi rire par exemple. Ca ne changera absolument rien au déroulé de mon année, de toute façon. Moi je ne vous le souhaiterai que les yeux dans les yeux, et avec d'autres mots.

    [je vous ai peut-être assombri les réjouissances de fin d'année, et encore ne vous plaignez pas, j'aurais pu le faire avant Noël ...)