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2yeux2oreilles - Page 200

  • "2 days in Paris"

    0037aa79d0c8f51871b4c33bc7991089.jpg Samedi soir, j’ai reçu un sms de ma douce Esperanza qui me proposait un dîner. Le hammam prévu, on ira à son retour de vacances. J’avais envie de me faire un ciné, nous nous sommes donc retrouvées à Odéon devant « 2 days in Paris » de Julie Delpy, dont j’ai entendu le plus grand bien.

    "Marion, photographe d'origine française, vit à New York avec Jack, architecte d'intérieur. Pour donner un nouveau souffle à leur relation, ils partent en voyage à Venise - mais leur séjour est gâché lorsque Jack attrape une gastro-entérite... Ils décident alors de se rendre à Paris où Marion a toujours des attaches.
    Là encore, l'escapade amoureuse tourne court : entre les parents envahissants de la jeune femme, ses ex-petits copains dragueurs et la manie de Jack à prendre en photo la moindre
    pierre tombale, le couple ne trouve aucun répit !
    Parviendront-ils à surmonter la tempête ? Ou passeront-ils maîtres dans l'art de la dispute ? »

    Dès les premières minutes, le cynisme du fiancé américain dans la scène du taxi m’a fait rire. Ensuite, tous les clichés sur les Français sont dépeints avec beaucoup d’humour et de vérité, à part en ce qui concerne les parents où je trouve que le côté cul est très exagéré. Ce que j’ai trouvé très fort, c’est la fin du film. Après toute cette loufoquerie, le chat, les parents, les ex, la réflexion de Julie à la fin du film est tellement vraie. L’amour est une série de débuts et de fins, jusqu’au jour où on comprend qu’il y aura toujours quelque chose qui n’ira pas et qu’on accepte enfin l’autre tel qu’il est, imparfait.

    Ensuite, nous avons marché le long des quais, une douce lumière bleue émanait en contrebas de Paris Plage. Il faisait bon, les bateaux mouche transportaient leur lot de touristes, les vélos circulaient en toute quiétude. Nous avons enjambé la Seine en savourant notre chance de vivre là. Esperanza m’a raconté que Samir et elle se tapaient le CD du Roi Lion que j’ai offert à Adam en boucle, à chaque repas. Elle me fait toujours rire quand elle me raconte les dernières trouvailles de ses fils qui la rendent chèvre. En ce moment Adam, qui a 6 ans, se plaint que son petit frère Zacharie, 2 ans, le tient « comme s’il était son amoureux ». Je suis heureuse qu’elle ait épousé un homme comme Samir. J’avais peur pour elle, tellement peur qu’elle tombe sur un homme qui brimerait son indépendance et sa joie de vivre.

    Nous avions envie de picorer et sommes allées dans le Marais, chez Hanna. C'est souvent là que nous finissons, en évitant désormais « Chez Marianne » où les serveuses font les belles au lieu de faire leur boulot. On a mangé des assiettes orientales, falafel, caviar d’aubergines, tarama et tahini, avec du thé à la menthe, j’adore ça. Du coup, hier, je suis allée chez mon boucher hallal acheter un gros bouquet de menthe pour m'en faire à la maison.

    Hier, je rentrais de la piscine en vélo quand j’ai entendu du son latino dans le stade à côté de chez moi. Chaque année, il y a un tournoi de sport dans ce stade, de la musique latino et des stands de gastronomie sud-américaine. L’occasion de retrouver un peu l’ambiance du Venezuela et de parler espagnol. Mon coloc’ et moi on s’est attablés devant des assiettes de « arroz con pato » et un tamal au porc. On a tapé la discut’ avec Armando, un péruvien qui avait fait la bouffe, parlé du Pérou, du Mexique, du Venez'. Il a essayé de me convaincre d’aller danser avec lui le soir même, et nous a invités le week-end prochain à la fête nationale du Pérou. On y sera.        

  • Cinéma en plein air à la Villette

    Paris l'été, et bien que ce dernier se fasse encore capricieux, ce sont des glaces savourées en flânant, les orteils à l'air libre dans des tongs, les jupes froufroutantes, le soleil qui caresse la peau, les langues du monde entier qui se mélangent dans l'air, les rues enfin accessibles aux vélos et piétons, l'herbe tendre dans laquelle on s'allonge pour bouquiner, sous le pépiement des oiseaux.

    Paris l'été, ce sont des films en plein air et des concerts gratuits.

    Le festival du cinéma en plein air de la Villette a commencé il y a 3 jours, le programme, c'est ici.

    J'ai noté dans mon agenda, à voir, "Lady Chatterley", "Bamako", "L'homme sans passé", "Nobody knows", "Marie-Antoinette", et revoir, en essayant de ne pas pleurer, "Million Dollar Baby".

    Vous les avez vu ? Vous voulez les voir ?

  • Trésors de Paris

    Richard, que j'ai rencontré très récemment, a publié un billet passionnant dans lequel il évoque sa vie de jeune français d'origine chinoise, parle de sa double culture et de ses parents.

    Son interview dans Libération, son billet et les commentaires qui y font suite sont d'une grande qualité.

    Je suis décidément très heureuse de le connaître.

  • Antony & the Johnsons

    Antony & the Johnsons, mon dernier coup de foudre. Découvert en BO du film "L'ami de la famille", j'écoute en boucle depuis une semaine l'album "I'm a bird now". J'ai eu du mal à choisir une chanson à vous faire découvrir, car l'album est absolument sublime, aussi je vous propose "Man is the baby".   

    free music

    Yearning for more than a blue day
    I enter your new life for me
    Burning for the true day
    I welcome your new life for me
    Forgive me, Let live me
    Set my spirit free
    Losing, it comes in a cold wave
    Of guilt and shame all over me
    Child has arrived in the darkness
    The hollow triumph of a tree
    Forgive me, Let live me
    Kiss my falling knee
    Forgive me, Let live me
    Bless my destiny
    Forgive me, Let live me
    Set my spirit free
    Weakness sown, Overgrown
    Man is the baby.

  • Conoces el guanabana ?

    6dc3c09d39b8be98ec62b5aba79d4350.jpgAvec la mangue, c'est mon fruit préféré.

    Fruit originaire du Vénézuela ou il porte le nom évocateur de "guanabana", il s'appelle "corossol" aux Antilles, "coeur de boeuf" ou "mundengé" au Zaire.
    Je l'ai d'abord goûté à la Réunion et l'ai retrouvé avec bonheur lors de mon périple au Vénézuela avec mon frère.
    Celui-ci, un instant horrifié d'apprendre que je buvais du jus de "coeur de boeuf", consentit à y goûter lorsque je lui expliquai que ce fruit tirait son nom de sa forme.
    J'en ramenai un pot de confiture acheté dans une boutique de la cordillère des Andes, "Catalina's dulces", à La Culata (3 kms environ de Mérida).
    Dans nos contrées tempérées, vous trouverez ce fruit, en saison, dans les boutiques exotiques et asiatiques.
    Voici pour vous la recette de la "mermelada de guanabana", ce fruit se dégustant aussi en sorbet, en jus ou, comme nous l'avons testé récemment, en rhum arrangé.

    INGREDIENTS :
    2 à 3 jeunes corossols
    1 cuillerée à soupe de rhum vieux
    1 morceau de vanille(ou essence de vanille)
    1 zeste de citron
    sucre

    Prenez les jeunes corossols ne contenant pas de pépins noirâtres mais blanchâtres. Epluchez-les et retirez les pépins. Coupez la chair en morceaux. Mettez-les dans une casserole. Couvrez-les d'eau. Faites-les bouillir jusqu'à ce que la chair devienne transparente et tendre. Ajoutez le même poids de sucre que celui des morceaux de corossol, la vanille et le zeste de citron râpé. Laissez cuire à feu doux. Une fois bien dorés, versez dans la casserole le vieux rhum.Secouez le tout. Laissez mijotez quelques instants.
    Votre confiture est cuite lorsqu'une goutte versée sur une assiette froide se fige immédiatement.
    Mettez alors en pots.