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2yeux2oreilles - Page 198

  • Le Nouveau Café à Montparnasse

    Hier soir, après une dégustation de sashimis fondants et de tempuras aériens chez Toritcho, j’ai proposé au gourmet qui m'accompagnait de prendre le dessert au Nouveau Café, le restaurant de Pierre Goyenetche qui se trouve dans le quartier de Montparnasse.

    Je reste fidèle à ce sympathique endroit même si à mon grand regret, la carte s’est simplifiée. Les desserts, souvent négligés en restauration, y étaient d’une originalité et d’une délicatesse rares. Disparu le sublime chaud-froid de pain d’épices aux abricots, nappé d’une sauce au Campari, qui fit tant le bonheur de mes papilles ! Volatilisés le petit pot de crème au cacao de Tanzanie et son lait d’amande ou la tarte Tatin de bananes caramélisées.

    Fort heureusement, l’accueil et le service y sont toujours impeccables, grâce à Katarina, la jolie et pétillante serveuse slovaque aux allures de rockeuse blonde.

    La déco du Nouveau Café est sympathique et dégage un je ne sais quoi d’exotisme et d’originalité avec ses palmiers en plastique et ses lumières rouges. Aux murs, des affiches de films et d’artistes (on est dans le quartier des théâtres). Aux beaux jours, la baie vitrée coulisse et s’ouvre sur une rue paisible.

    La présence de chiens dans les restaurants m'insupporte mais je fond d’indulgence devant l’œil suppliant de la petite chienne de la maison, Jazzy, qui ferait pleurer un CRS. En fond musical, un mélange improbable et réussi : Michel Berger, de la musique classique, du jazz. Côté addition, c’est loin d’être le coup de bambou :

    A l’heure du déjeuner et le soir jusqu’à 20h, une formule entrée-plat-dessert pour 7,90 € !

    Deux autres formules complètes sont proposées à 12 et 16 €.

    A la carte, des salades énormes à 10,50 €, des grillades et poissons, quelques plats régionaux comme une brandade de morue que je n’ai pas pu finir, une souris d’agneau caramélisée à la polenta de légumes, un confit de canard.

    Côté desserts, en attendant la réapparition de mes douceurs favorites (promise par le gérant), on pourra patienter avec le croquant aux 3 chocolats ou la tarte Tatin.

    Le Nouveau Café (ouvert 7j/ 7)

    13, rue du Maine, Paris 14ème

    Tél. : 01.43.21.65.29

    Toritcho

    47 rue du Montparnasse

    Tél. : 01.43.21.29.97

  • Un chauffeur de la RATP lui roule sur la jambe

    Je relaie :

    http://indociles.blogs.liberation.fr/laske/2007/08/saint-denis.html

    Relayez aussi !

  • Du cul !

    95a3a7d4ad7782de39991facca1a86d2.jpgC’est un fait, la fréquentation baisse sur les blogs en cette période estivale.

    Une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de faire un billet sur le vocabulaire fleuri qui désigne notre intimité la plus secrète.

    J’ai trouvé 2 sites qui recensent les expressions se rapportant aux hommes et femmes.

    Les exemples qui illustrent les mots employés sont truculents (non ce n’est pas un gros mot).

    Ci-après mon « best of »,

    Pour les garçons, version « Joujou inoffensif » :

    -          Bazar

    (dans le Nord, on dit « teun’ d’as un gros bazèèèèèèr ! »)

    -          Biroute

    Typique du Ch’Nord, voir la chanson « La société des grosses biroutes », trouvée sur France Rugby.

    -          Charles le chauve

    -          Clé de contact

    -          Créateur (se faire mousser le créateur)

    Version « Ah là tu fais moins la maligne ! » :

    -          Agace-cul

    -          Assommoir (Zola a donc écrit des livres de Q ?)

    -          Barre à mine

    -          Démonte-pneus

    -          Empaleur (aïe !)

    Pour les filles maintenant …

    -          Berlingot

    -          Bouton de rose

    -          Cigale (qui chante la nuit venue)

    -          Conque

    -          Feuilleté

    ("Trente sacs dans le feuilleté, cinquante dans le joufflu") - tarifs aimablement communiqués par la Chambre de Commerce de Pantaléon-sur-Artubie)

    -          Figue

    -          Nénuphar

    -          Terrier rose

    Je remarque que pour les filles, il y a peu de termes à connotation guerrière.

    Pour ne pas effrayer la bête et lui faire perdre tous ses moyens ?

    Et vous, quels sont ceux que vous utilisez / préférez ?

  • "Assaut" de John Carpenter

    cd536b8c0b45a899357e7259ce35fc3c.jpgCe week-end j’ai revu un de mes films culte, et découvert ses bonus : « Assaut » de John Carpenter. Ce film, je l’ai découvert quand j'étais ado. A l'époque, le samedi soir, mon père, mon frère et moi avions un rituel : nous mettre devant la télé pour regarder le film d’horreur du jour, avec une bonne réserve de plaques de chocolat. Je réalise que mes goûts cinématographiques me viennent de mon père, principalement.

    Westerns d’abord, puis films d’horreur et enfin films d’action et de guerre. Avec lui, j’ai découvert "Il était une fois dans l’Ouest", "Charlie Bravo", "Voyage au bout de l’enfer", "Platoon", "Arlington Road". "La soupe aux choux", aussi.

    Assaut, sorti en 1978, n’eut pas beaucoup de succès alors. Jugé nul aux USA, il connut un franc succès en Angleterre. Il devint ensuite un film culte qui fit même l’objet de 2 remakes, dont un inavoué, « Nid de guêpes ».

    Le pitch d’Assaut ?

    « Une nuit, à Los Angeles, les membres d’un gang assiègent un poste de police dans lequel s’est réfugié un homme qui a tué l’un des leurs. Pour survivre aux assauts répétés, les policiers et les prisonniers unissent leurs forces. »

    La musique lancinante du film, composé au synthé par Carpenter lui-même, ajoute beaucoup à la lourde ambiance du huis clos.

    Dans les bonus du DVD, John Carpenter explique que, fan de Howard Hawks et sachant qu’il ne pourrait vendre un western à l’Amérique d’alors, il avait imaginé un western urbain, inspiré de « Rio Bravo », avec un arrière-goût de « La nuit des morts-vivants ».

    Christophe Gans, interrogé lui aussi, considère qu’Assaut est un film de cinéphiles. A la fois rétrograde et prophétique, dans la mesure où Carpenter met en scène des affrontements entre gangs et police qui ne verront le jour qu' avec les émeutes du quartier de Watts en 1992. Film lent, au silence pesant, où la violence est esthétique. A sa sortie en France, Assaut est amputé de 2 scènes : celle du pacte du sang entre les membres du gang et celle où une petite fille se prend une balle en pleine poitrine.

    Vous l’avez vu ?

     
  • Indociles

    Merci à Filaplomb de m'avoir fait découvrir, via Fanette, ce blog, "Chronique de la contestation".

    Karl Laske, journaliste à Libération, regrette que les médias aient de plus en plus de difficulté à aller sur le terrain, rue et banlieues, car toujours soupçonnés de complicité, tantôt par les policiers tantôt par les contestataires. L'article sur lequel je tombe relate le passage à tabac d'une femme africaine, enceinte de surcroît, dont le seul délit est de vendre des safous à la sauvette dans le 18ème. Pour lire et voir ce que nos dirigeants veulent faire du pays des droits de l'homme, c'est là.

    Filaplomb pose une question que Mère Mi a déjà posé ici.

    "Nos grands-pères et nos aieux, que penseraient-il de notre lâcheté ? De notre absence de révolte ? De notre collaboration ?"

    Je sais ce que mon grand-père, qui avait pris à partie les flics un jour dans le métro parce qu'ils arrêtaient et contrôlaient uniquement certains faciès, en penserait.

    Nous sommes le peuple qui a marqué l'histoire et le monde en plantant des couilles au bout des fourches et en coupant la tête des intouchables.

    A l'époque des émeutes 2005, j'ai secrétement souhaité que tout le monde descende dans la rue. Parce que jeunes, vieux, actifs, retraités, français ou étrangers, personne aujourd'hui n'est satisfait de sa situation. La révolution n'a pas eu lieu, alors. Mais la marmite bout toujours.